Nouveaux lundis, Volume 4Michel Lévy frères, 1865 - French literature |
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Popular passages
Page 310 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour tes grâces chanter : Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toy comprendre Je ne souhaitte encore point mourir.
Page 226 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source : Ou , si quelque chagrin en interrompt la course , Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul : quelque ennui qui le presse , II ne voit dans son sort que moi qui s'intéresse , Et n'a pour tous plaisirs , seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.
Page 50 - Tout s'agitait dans une rougeur épandue, car le Dieu, comme se déchirant, versait à pleins rayons sur Carthage la pluie d'or de ses veines. Les éperons des galères étincelaient , le toit de Khamon paraissait tout en flammes, et l'on apercevait des lueurs au fond des temples dont les portes s'ouvraient. Les grands chariots arrivant de la campagne faisaient tourner leurs roues sur les dalles des rues.
Page 100 - Les troupeaux bondissaient sur les collines , les mouches à miel murmuraient par les prairies, les oiseaux faisaient résonner les buissons de leur chant. Toutes choses adonc faisant bien leur devoir de s'égayer à la saison nouvelle , eux aussi , tendres, jeunes d'âge, se mirent à imiter ce qu'ils entendaient et voyaient. Car entendant chanter les oiseaux, ils chantaient; voyant bondir les agneaux, ils sautaient à l'envi; et, comme les abeilles, allaient cueillant des fleurs, dont ils jetaient...
Page 309 - Toi qui ois mes soupirs, ne me sois rigoureux Si mes larmes à part toutes miennes je verse, Si mon amour ne suit en sa douleur diverse Du Florentin transi les regrets langoureux...
Page 310 - Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d'amante, Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
Page 354 - Hélas ! mon cher ami, vous avez bien raison : sur ce grand fleuve de la vie, parmi tant de barques qui le descendent rapidement pour ne le remonter jamais, c'est encore un bonheur que d'avoir trouvé dans son batelet quelques bonnes âmes qui mêlent leurs provisions avec les vôtres et mettent leur cœur en commun avec vous. On entend le bruit de la vague qui nous dit que nous passons, et l'on jette un regard sur la scène variée do rivage qui s'enfuit.
Page 307 - Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie* m'est et trop molle et trop dure ; J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Page 294 - XVIe siècle, Imprimées pour la première fois sur les manuscrits originaux par les soins et aux frais de Mr N.
Page 70 - Latins se désolaient de ne pas recueillir leurs cendres dans les urnes; les Nomades regrettaient la chaleur des sables où les corps se momifient, et les Celtes, trois pierres brutes, sous un ciel pluvieux, au fond d'un golfe plein d'îlots.