La Henriade: poème |
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Common terms and phrases
affreux alarmes aquilons assassins autels bientôt Bourbon bras brillant bruit cacher carnage Charles IX ciel coeur Coligny combats comte d'Egmont conduit coups cour courage courroux COVENT GARDEN crainte crime cris cruelle d'Aumale d'horreur déja desseins destin diadême Dieu dieux discorde duc de Guise duc de Mayenne éclat effroi Egmont encens ennemis épouvanté Essex faible faiblesse fatal fiers fils flots fortune foudre frémit funeste fureur gloire guerre Guise Henri Henri III Henri IV HENRIADE héros heureux humains impétueux jour l'amour l'église l'Éternel l'univers lieux ligue ligueurs lois long-temps Louis main maître malheureux Mayenne Médicis monstre Mornay mort mortels myrte orgueil paix par-tout père peuple pieds plaisirs plein pleurs porte prince rage régner remparts rois Rome s'avance sacrés sang sanglant secours secret seul soldats soudain superbe temple terre terrible tonnerre tremblante trépas trône troupe Turenne tyrans vaincre vainqueur Valois vengeance venger vertu victoire voeux voit voix vole yeux zèle
Popular passages
Page 103 - Il l'aimait, non en roi, non en maître sévère Qui souffre qu'on aspire à l'honneur de lui plaire, Et de qui le cœur dur et l'inflexible orgueil Croit le sang d'un sujet trop payé d'un coup d'œil.
Page 17 - ... plus grand des Français tel fut le triste sort. On l'insulte, on l'outrage encore après sa mort. Son corps percé de coups, privé de sépulture, Des oiseaux dévorants fut l'indigne pâture; Et l'on porta sa tête aux pieds de Médicis, Conquête digne d'elle, et digne de son fils.
Page 47 - Ainsi lorsque les vents, fougueux tyrans des eaux, De la Seine ou du Rhône ont soulevé les flots, Le limon croupissant dans leurs grottes profondes S'élève, en bouillonnant, sur la face des ondes...
Page 102 - Est-ce toi , cher amant ? Ces mots interrompus , Ces cris demi-formés ne sont point entendus. Elle rouvre les yeux ; sa bouche presse encore , Par ses derniers baisers , la bouche qu'elle adore : Elle tient dans ses bras ce corps pâle et sanglant , Le regarde , soupire , et meurt en l'embras«ant. Père , époux malheureux , famille déplorable , Des...
Page 16 - Il leur ouvre lui-même, et se montre à leurs yeux Avec cet œil serein, ce front majestueux, Tel que, dans les combats, maître de son courage, Tranquille, il arrêtait ou pressait le carnage. A cet air vénérable, à cet auguste aspect, Les meurtriers surpris sont saisis de respect ; Une force inconnue a suspendu leur rage.
Page 96 - Turenne, qui, depuis, de la jeune Bouillon Mérita, dans Sedan, la puissance et le nom ; Puissance malheureuse et trop mal conservée, Et par Armand détruite aussitôt qu'élevée. .Essex avec éclat paraît au milieu d'eux...
Page 16 - Aurait cru faire un crime et trahir Médicis, Si du moindre remords il se sentait surpris. A travers les soldats, il court d'un pas rapide : Coligny l'attendait d'un visage intrépide : Et bientôt dans le flanc ce monstre furieux Lui plonge son épée, en détournant les yeux, De peur que d'un coup d'œil cet auguste visage Ne fît trembler son bras, et glaçât son courage.
Page 77 - L'un, quand l'homme accablé sent de son faible corps Les organes vaincus sans force et sans ressorts, Vient par un calme heureux secourir la nature, Et lui porter l'oubli des peines qu'elle endure : L'autre anime nos cœurs, enflamme nos...
Page 77 - De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence : L'un est le doux Sommeil, et l'autre est l'Espérance.
Page 67 - Dans ce temps malheureux, par le crime infecté, Potier fut toujours juste, et pourtant respecté. Souvent on l'avait vu, par sa mâle constance, De leurs emportements réprimer la licence, Et, conservant sur eux sa vieille autorité, Leur montrer la justice avec impunité.