Charlotte Corday: tragédie en trois actes et en vers |
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affreux amis arrêté Barbaroux bras c'eſt Caen CHARLOTTE chère ciel citoyens connais Convention Corday coup courage cours crainte crime cris cruels demande dépoſe députés derniers devant dieux donner doute Duperret enfin ennemis eſt factions fang fans Fatime femme fers fille fonder font force formés fous frapper fureurs généreux gloire hélas heures hommes honte humains j'ai jour L'accuſée l'état l'inſtant lâche lettre liberté libre lieux loix mains malheureux Marat Marie meurtre momens monſtre montre mort mortels mourir n'ai n'eſt Nationale nouveau paix parler patrie pays peine père perſonne peuple peut-être place porter pourra première préſident punir pure qu'un regards règne républicains reſte rien ROBERSPIERRE rois s'il ſang ſans SCENE ſein Sénat ſes ſoir ſon ſont ſous ſuis ſur tems tête tombe traitres trépas tribunes triomphe trouvé tyrans venger vérité vertu veux victimes Voilà voile vois voix voulais vrai yeux
Popular passages
Page 31 - Je vous prie de lui dire que je l'aime de tout mon cœur, je vais écrire un mot à papa, je ne dis rien à mes autres amis, je ne leur demande qu'un prompt oubli, leur affliction déshonorerait ma mémoire ; dites au général Wimpfen que je crois lui avoir aidé à gagner plus d'une bataille en lui facilitant la paix.
Page 27 - Paris 7 .l'on ne conçoit pas comment une femme inutile, dont la plus longue vie ne serait bonne à rien, peut sacrifier sa vie de sang-froid pour sauver son pays.
Page 24 - ... rapport, ne sont pas dans la nature. Ils ne peuvent s'expliquer que par l'exaltation du fanatisme politique qui lui a mis le poignard à la main. Et c'est à vous, citoyens jurés, à juger de quel poids doit être cette considération morale dans la balance de la justice. Je m'en rapporte à votre prudence.
Page 24 - ... sous un rapport, ne sont pas dans la nature. Ils ne peuvent s'expliquer que par l'exaltation du fanatisme politique qui lui a mis le poignard à la main. Et c'est à vous, citoyens jurés, à juger de quel poids doit être cette considération morale dans la balance de la justice.
Page 31 - ... mais Duperret n'a aucun reproche à se faire. Marat n'ira point au Panthéon ; il le méritait pourtant bien. Je vous charge de recueillir les pièces propres à faire son oraison funèbre. J'espère que vous n'abandonnerez point l'affaire de Mme de Forbin ; voici son adresse, s'il est besoin de lui écrire : Alexandrine Forbin, à Mendresie, par Zurich, en Suisse.
Page 27 - Pardon, ô hommes! ce nom déshonore, votre espèce : c'était une bête féroce qui allait dévorer le reste de la France par le feu de la guerre civile. Maintenant, vive la paix!
Page 32 - J'espère que vous ne serez point tourmenté; en tous cas, je crois que vous auriez, des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet. Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.
Page 30 - J'espère que demain Duperret et Fauchet seront mis en liberté. On prétend que ce dernier m'a conduite à la Convention dans une tribune; de quoi se niêle-t-il d'y conduire des femmes?
Page 28 - Comme j'étais de sang-froid, j'ai souffert des cris de quelques femmes; mais qui sauve sa patrie ne s'aperçoit point de ce qu'il en coûte. Puisse la paix s'établir aussitôt que je le désire ! Voilà un grand criminel à bas ; sans cela, nous ne l'aurions jamais eue. Je jouis de la paix depuis deux jours. Le bonheur de mon pays fait le mien. Je ne doute pas que l'on ne tourmente mon père, qui a déjà bien assez de ma perte pour l'affliger. Je lui écrivis dernièrement que, redoutant le feu...
Page 29 - J'avais une Adresse sur moi lors de mon arrestation aux amis de la paix, je ne puis vous l'envoyer; j'en demanderai la publication, je crois bien en vain.