Leibnitz considéré comme historien de la philosophieJoubert, 1843 - 140 pages |
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... pensée un impérissable monument ; l'autre qui fonde la géologie , réforme la jurisprudence , et découvre les lois de la philologie comparée . Tous deux non moins vastes que profonds , résumant le passé , dominant l'avenir , tels enfin ...
... pensée un impérissable monument ; l'autre qui fonde la géologie , réforme la jurisprudence , et découvre les lois de la philologie comparée . Tous deux non moins vastes que profonds , résumant le passé , dominant l'avenir , tels enfin ...
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... pensées , de s'attacher aux expériences et aux démonstrations , au lieu de ces raisonnements gé- néraux qui ne servent qu'à entretenir l'oisiveté et à couvrir l'ignorance , de tâcher de faire quelques pas en avant , de ne se pas ...
... pensées , de s'attacher aux expériences et aux démonstrations , au lieu de ces raisonnements gé- néraux qui ne servent qu'à entretenir l'oisiveté et à couvrir l'ignorance , de tâcher de faire quelques pas en avant , de ne se pas ...
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... pensées . Qu'on ne s'y trompe pas , il avait beaucoup lu , et il était plus familier qu'il ne le veut paraître avec l'étude de l'his- toire . Sa doctrine métaphysique des idées et de la philosophie des écoles , et en substituer une tout ...
... pensées . Qu'on ne s'y trompe pas , il avait beaucoup lu , et il était plus familier qu'il ne le veut paraître avec l'étude de l'his- toire . Sa doctrine métaphysique des idées et de la philosophie des écoles , et en substituer une tout ...
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... pensée dans le sein de la substance infinie des Éléates ( 1 ) . Ainsi le cartésianisme , subissant jus- qu'au bout les conséquences du principe qu'il avait posé , reproduisait à son insu les mêmes erreurs qu'a- vaient enfantées la ...
... pensée dans le sein de la substance infinie des Éléates ( 1 ) . Ainsi le cartésianisme , subissant jus- qu'au bout les conséquences du principe qu'il avait posé , reproduisait à son insu les mêmes erreurs qu'a- vaient enfantées la ...
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... pensée qui subsiste avec la conscience et la perpétuité du moi , ce n'est guère qu'un élément matériel plus ou moins subtil , et qui ne peut rendre compte que des phé- nomènes du monde extérieur ou des apparences de la vie . Toutefois ...
... pensée qui subsiste avec la conscience et la perpétuité du moi , ce n'est guère qu'un élément matériel plus ou moins subtil , et qui ne peut rendre compte que des phé- nomènes du monde extérieur ou des apparences de la vie . Toutefois ...
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Common terms and phrases
Abélard acroamatique âmes argument Aristote atomes Bayle bonté c'est-à-dire Carnéade Cartésiens Cartesius causes finales choses Chrysippe connaissance conséquent corps créatures critique d'Aquin d'Aristote Démocrite Descartes détermination dire doctrine de Leibnitz dogme Dutens effet Épicure Erdmann Essais de Théodicée éter éternelles existe existentia expliquer Eymery faculté Feder géométrique Hobbes hypothèse idées innés juger l'âme l'école l'entendement divin l'espace infini l'esprit l'être l'existence de Dieu l'histoire l'homme l'hypothèse Leibnitz n'a liberté Locke Malebranche matière ment métaphysique monde morale mouvement n'y a rien nature néces nécessaire nécessité Newton non-seulement notions Nouveaux Essais objets Occam panthéisme Parménide pensées perfection phénomènes philoso philosophie Platon possible première principe propriété prouver puissance puisse Pythagore qu'Aristote qu'une quæ quædam question quod raison Raspe réalité sagesse saint Anselme saurait science scolastiques Scot secte serait seule SEXTUS EMPIRICUS solution Spinosa Stoïciens Straton substance suppose système théologie théorie Thomas d'Aquin tion trine troisième vérités vide volonté
Popular passages
Page 61 - Spiritus intus alit: totamque infusa per artus ' Mens agitât molem, et magno se corpore miscet 'Inde hominum pecudumque genus vitaeque volantum 'Et quae marmóreo fert monstra sub aequore pontus.
Page 102 - Voici encore l'autre raisonnement, pris de la nécessité d'une raison suffisante. Il n'est point possible qu'il y ait un principe de déterminer la proportion de la matière, ou du rempli au vide, ou du vide au plein.
Page 55 - ... dire que Dieu ne peut faire que ce qu'il veut. Tout au contraire, entre plusieurs possibles, il ne veut que ce qu'il trouve le meilleur. Car on considère tous les possibles comme les objets de la puissance, mais on considère les choses actuelles et existantes comme les objets de sa volonté décrétoire.
Page 15 - La vérité est plus répandue qu'on ne pense; mais elle est très-souvent fardée et très-souvent aussi enveloppée, et même affaiblie, mutilée, corrompue par des additions qui la gâtent ou la rendent moins utile. En faisant remarquer ces traces de la vérité dans les anciens, ou, pour parler plus généralement, dans les antérieurs, on tirerait l'or de la boue, le diamant de la mine, et la lumière des ténèbres, et ce serait en effet perennis quœdamphilosophia...
Page 70 - ... parlant du mouvement perpétuel mécanique, par exemple, nous savons ce que nous disons , et cependant ce mouvement est une chose impossible, dont par conséquent on ne saurait avoir d'idée qu'en apparence.
Page 18 - Jai trouve souvent que la plupart des sectes ont raison dans une bonne partie de ce quelles avancent, mais non pas en ce quelles nient...
Page 104 - Et encore , l'immensité de Dieu fait que Dieu est dans tous les espaces. Mais , si Dieu est dans l'espace , comment peuton dire que l'espace est en Dieu , ou qu'il est sa propriété ? On a bien ouï dire que la propriété soit dans le sujet , mais on n'a jamais ouï dire que le sujet soit dans sa propriété.
Page 91 - Zopyru, comme voulant dire des feux vivants, des traits lumineux cachés au dedans de nous, que la rencontre des sens et des objets externes fait paraître comme des étincelles que le choc fait sortir du fusil ; et ce n'est pas sans raison qu'on croit que ces éctats marquent quelque chose de divin et d'éternel, qui paraît surtout dans les vérités nécessaires.
Page 73 - ... l'indépendance de nos actions libres par un prétendu sentiment vif interne , n'a point de force. Nous ne pouvons pas sentir proprement notre indépendance, et nous ne nous apercevons pas toujours des causes , souvent imperceptibles , dont notre résolution dépend. C'est comme si l'aiguille aimantée prenait plaisir de se tourner vers le nord ; car elle croirait tourner indépendamment de quelque autre cause, ne s'apercevant pas des mouvements insensibles de la matière magnétique.
Page 69 - Ce n'est pas un paralogisme , mais c'est une démonstration imparfaite , qui suppose quelque chose qu'il fallait encore prouver, pour le rendre d'une évidence mathématique : c'est qu'on suppose tacitement que cette idée de l'être tout grand et tout parfait est possible et n'implique point de contradiction.