Beginner's French reader: short and easy pieces in prose and verse with a complete vocabulary

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Henry Holt and Company, F.W. Christern, 1869 - French language - 235 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 172 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 164 - LE RENARD ET LES RAISINS. CERTAIN renard gascon, d'autres disent normand, Mourant presque de faim , vit au haut d'une treille Des raisins , mûrs apparemment, Et couverts d'une peau vermeille. Le galant en eût fait volontiers un repas ; Mais comme il n'y pouvait atteindre : Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
Page 34 - L'Oreiller d'une petite fille petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, * Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ; Ils ont toujours sommeil.
Page 172 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 79 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Page 141 - ... c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et ne rend qu'autant qu'on veut; qui...
Page 172 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir, Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 162 - ... se rendre compte de ce prodige; ils firent de même pendant plusieurs nuits de suite; mais comme chacun d'eux portait au tas de son frère le même nombre de gerbes, les tas demeuraient toujours égaux, jusqu'à ce qu'une nuit, tous deux s'étant mis en sentinelle pour approfondir la cause de ce miracle, ils se rencontrèrent portant chacun les gerbes qu'ils se destinaient mutuellement,
Page 158 - UNE grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; 5 Disant : Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? — Nenni. — M'y voici donc ? — Point du tout. — M'y voilà ? — Vous n'en approchez point.
Page 139 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats...

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