Leçons de philosophie, Volume 1Brunot-Labbe, 1815 |
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... mettre des obstacles au mouvement de la pensée et aux progrès de la raison . Aucune erreur n'est plus naturelle , quand on songe aux imperfections et aux vices des langues ; et cependant aucune erreur ne saurait être plus éloignée de la ...
... mettre des obstacles au mouvement de la pensée et aux progrès de la raison . Aucune erreur n'est plus naturelle , quand on songe aux imperfections et aux vices des langues ; et cependant aucune erreur ne saurait être plus éloignée de la ...
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... mettre une extrême ré- serve dans l'opinion qu'on se fait quelquefois des dons naturels et des talens privilégiés . On le devra , à plus forte raison , si les philosophes de tous les temps , ceux - là même dont le génie précoce semble n ...
... mettre une extrême ré- serve dans l'opinion qu'on se fait quelquefois des dons naturels et des talens privilégiés . On le devra , à plus forte raison , si les philosophes de tous les temps , ceux - là même dont le génie précoce semble n ...
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... mettre en état de faire ce choix . Il faudrait que ceux qui les auront suivies avec attention , pussent à l'instant , et d'une manière infaillible , distinguer le bon du mauvais , l'excellent du médiocre ; il faudrait , par exemple , qu ...
... mettre en état de faire ce choix . Il faudrait que ceux qui les auront suivies avec attention , pussent à l'instant , et d'une manière infaillible , distinguer le bon du mauvais , l'excellent du médiocre ; il faudrait , par exemple , qu ...
Page 85
... mettre un enchaînement rigoureux entre toutes les parties , et de les ramener à l'u- nité . Rien ne paraît arbitraire ; rien ne semble pouvoir être déplacé ; et l'on éprouve d'abord un sentiment mêlé de plaisir et de surprise , en ...
... mettre un enchaînement rigoureux entre toutes les parties , et de les ramener à l'u- nité . Rien ne paraît arbitraire ; rien ne semble pouvoir être déplacé ; et l'on éprouve d'abord un sentiment mêlé de plaisir et de surprise , en ...
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... mettre quelque ordre dans les idées , toute difficulté disparaît ; et les sciences dont l'étude effrayait notre paresse , n'offrent , dans leurs développemens successifs , qu'une suite de plaisirs . Les principes sont le commencement ...
... mettre quelque ordre dans les idées , toute difficulté disparaît ; et les sciences dont l'étude effrayait notre paresse , n'offrent , dans leurs développemens successifs , qu'une suite de plaisirs . Les principes sont le commencement ...
Common terms and phrases
activité anté Aristote attention avons Bacon besoin Boileau Buffon capacité de sentir cause comparaison compose connaissances connaître conséquences corps cultés définir définitions dérive Descartes différentes dire donner Éaque effet ennéagone entendement esprit Euclide faculté de sentir facultés de l'âme facultés de l'entendement forme idées insépa j'ai jugemens jugement l'action l'àme l'analyse l'attention l'attribut l'esprit l'homme l'idée l'imagination l'origine langage langue lativement leçon liberté morale Locke logique lonté loppe losophie malaise Mallebranche manière matérialisme ment métaphysiciens métaphysique méthode modification Montesquieu montrer mot pensée mots mouvemens néces nécessaire nière objets odeur opérations Panaque parler Pascal passive pensée perception philosophie pourrait préférence première principe prouver qu'est-ce qu'une question raison raisonnemens rapport réflexion rétine réunion rien sations science sens sensa sensibilité serait seule signes simple proposition successivement suppose surface terminée système de Condillac système des facultés tence tention tion Traité des sensations triangle trouve vérité Voilà volonté Voltaire vrai
Popular passages
Page 344 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 398 - Mais on n'en sera pas surpris , si l'on remarque que cette admirable science ne s'attachant qu'aux choses les plus simples, cette même qualité qui les rend dignes d'être ses objets les rend incapables d'être définies ; de sorte que le manque de définition est plutôt une perfection qu'un défaut, parce qu'il ne vient pas de leur obscurité, mais au contraire de leur extrême évidence, qui est telle qu'encore qu'elle n'ait pas la conviction des démonstrations, elle en a toute la certitude.
Page 304 - D'où il paraît que les définitions sont très-libres, et qu'elles ne sont jamais sujettes à être contredites, car il n'ya rien de plus permis que de donner à une chose qu'on a clairement désignée un nom tel qu'on voudra.
Page 345 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Page 240 - OOIT que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux, soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page 396 - On ne peut entreprendre de définir l'être sans tomber dans cette absurdité : car on ne peut définir un mot sans commencer par celui-ci , c'est, soit qu'on l'exprime ou qu'on le sous-entende. Donc pour définir l'être, il faudrait dire c'est, et ainsi employer le mot défini dans sa définition.
Page 232 - II ya en nous un principe de nos actions , que nous sentons, mais que nous ne pouvons définir : on l'appelle force. Nous sommes également actifs par rapport à tout ce que cette force produit en nous ou au dehors. Nous le sommes, par exemple, lorsque nous réfléchissons ou lorsque nous faisons mouvoir un corps.
Page 394 - Aussi, en poussant les recherches de plus en plus, on arrive nécessairement à des mots primitifs qu'on ne peut plus définir, et à des principes si clairs qu'on n'en trouve plus qui le soient davantage pour servir à leur preuve.
Page 37 - , entre mille roseaux, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux. Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 135 - La comparaison n'est donc qu'une double attention : elle consiste dans deux sensations qu'on éprouve comme si on les éprouvait seules, et qui excluent toutes les autres.