Cours familier de littérture: une entretien par mois, Volume 8Chez l'auteur, 1859 - Authors, French |
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Common terms and phrases
18 brumaire âme armée armées du Rhin Auguste avaient bataille de Philippes Brutus c'était campagne César champ de bataille charme cher choses Cicéron cœur comte de Maistre consulat d'Auguste d'État d'Horace d'Ustica Davout Desaix Dieu dieux diplomatie divin écrit Égypte épîtres esprit femmes fortune général Bonaparte génie gloire goût gouvernement guerre héros histoire historien hommes Horace humaine jamais jeune jour juge justice Kléber l'âme l'Angleterre l'armée l'Autriche l'empereur l'empire l'esprit l'histoire l'historien l'homme l'intelligence laisser liberté livre lui-même main Mécène ment militaire mille ministre monarchie monde morale Moreau mort n'avait Napoléon nation nature négociations odes paix d'Amiens passé passion patrie pensée peuple philosophie Pichegru Pitt poésie poëte politique pouvait premier Consul Prusse prussienne qu'un religion république Révolution rien romaine Rome Russie Sabine sent seul siècle soldats sophisme style Tacite talent Talleyrand Thiers Tibur tion trône Ustica vérité vertu victoire VIII Virgile voilà Voltaire
Popular passages
Page 406 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie , A lire tes écrits pleins de grace et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Page 34 - N'entendezvous pas la terre qui crie et demande du sang ? Le sang des animaux ne lui suffit pas , ni même celui des coupables versé par le glaive des lois. Si la justice humaine les frappait tous , il n'y aurait point de guerre ; mais elle ne saurait en atteindre qu'un petit nombre , et souvent même elle les épargne , sans se...
Page 32 - Au-dessus de ces nombreuses races d'animaux est placé l'homme, dont la main destructive n'épargne rien de ce qui vit; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ! Roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste.
Page 42 - Un signal lugubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte et l'avertir qu'on a besoin de lui : il part ; il arrive sur une place publique couverte d'une foule pressée et palpitante. On lui jette un empoisonneur, un parricide, un sacrilège : il le saisit, il...
Page 8 - Rien n'est plus rare, mais rien n'est plus enchanteur qu'une belle nuit d'été à Saint-Pétersbourg , soit que la longueur de l'hiver et la rareté de ces nuits leur donnent, en les rendant plus désirables, un charme particulier, soit que réellement, comme je le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. *Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l'occident, et ne laisse après lui qu'un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont...
Page 35 - La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort...
Page 57 - ... c'est un compliment fait à quelque jolie femme, ou bien c'est une des cent mille et mille sottises qu'il a dites dans sa vie. La vérité est précisément le contraire. Les femmes n'ont fait aucun chef-d'œuvre dans aucun genre.
Page 31 - ... dès que vous sortez du règne insensible, vous trouvez le décret de la mort violente écrit sur les frontières mêmes de la vie.
Page 25 - Où pourrai-je trouver la paix ? Je veux, et n'accomplis jamais; Je veux : mais (ô misère extrême ! ) Je ne fais pas le bien que j'aime , Et je fais le mal que je hais.
Page 43 - Et cependant toute grandeur, toute puissance, toute subordination repose sur l'exécuteur : il est l'horreur et le lien de l'association humaine. Otez du monde cet agent incompréhensible, dans l'instant même l'ordre fait place au chaos, les trônes s'abîment et la société disparaît.