Conferencia: Les annales. Journal de l'Université des annales, Volume 17

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1923
 

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Popular passages

Page 401 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 248 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune Bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Page 410 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 247 - Vous y croirez être vous-même. A ces mots, en pleurant, ils se dirent adieu. Le voyageur s'éloigne : et voilà qu'un nuage L'oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. . L'air devenu serein, il part tout morfondu,' Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie ; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès...
Page 355 - Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Page 115 - Rodrigue a sa trame coupée. Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau, Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 247 - Ne pleurez point; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai: J'étois là; telle chose m'avint: Vous y croirez être vous-même.
Page 248 - De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin : Quelque plume y périt, et le pis du destin Fut qu'un certain vautour, à la serre cruelle, Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du tacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
Page 31 - S'acharne au vain honneur de demeurer près d'eux; Et s'y veut contenter de la fausse pensée, Qu'ont tous les autres gens que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle; En vain notre dépit quelquefois y consent: Leur vue a sur notre zèle Un ascendant trop puissant; Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant, Nous rengage de plus belle.
Page 244 - Perrette là-dessus saute aussi, transportée: Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue. Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.

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