Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, originaux en grande partie inédits, Volume 1Andrieux, 1844 - Apologetics |
From inside the book
Results 1-5 of 38
Page lxxiv
... sais quoi de disproportionné qui les dépassait et les effrayait . On se rappelle que ce ne fut pas sans appréhension que M. de Saci consentit à entrer en conversation avec Pascal ; « mais les lumières Aujourd'hui que cette gloire est ...
... sais quoi de disproportionné qui les dépassait et les effrayait . On se rappelle que ce ne fut pas sans appréhension que M. de Saci consentit à entrer en conversation avec Pascal ; « mais les lumières Aujourd'hui que cette gloire est ...
Page 3
... sais si elle sera longue ou courte . Mon principal dessein est de t'y faire entendre le fait des vi- sites que tu sais , où j'espérais d'avoir de quoi te sa- tisfaire et répondre à tes dernières lettres . Je ne puis commencer par autre ...
... sais si elle sera longue ou courte . Mon principal dessein est de t'y faire entendre le fait des vi- sites que tu sais , où j'espérais d'avoir de quoi te sa- tisfaire et répondre à tes dernières lettres . Je ne puis commencer par autre ...
Page 5
... sais que toutes les actions peuvent avoir deux sources , et que ce discours pouvait procéder d'un principe de va- nité et de confiance dans le raisonnement , ce soupçon , qui fut augmenté par la connaissance qu'il avait de mon étude de ...
... sais que toutes les actions peuvent avoir deux sources , et que ce discours pouvait procéder d'un principe de va- nité et de confiance dans le raisonnement , ce soupçon , qui fut augmenté par la connaissance qu'il avait de mon étude de ...
Page 7
... sais ; mais après nous en être éclaircis tant que nous avons pu , je crois que s'il faut y apporter quelque circonspection , et s'il y a des occasions où l'on ne doit pas parler de ces choses , nous en sommes dispensés ; car comme nous ...
... sais ; mais après nous en être éclaircis tant que nous avons pu , je crois que s'il faut y apporter quelque circonspection , et s'il y a des occasions où l'on ne doit pas parler de ces choses , nous en sommes dispensés ; car comme nous ...
Page 8
... sais que mon père nous a tous prévenus et comme conçus dans ce dessein . C'est en quoi nous devons admirer que Dieu nous ait donné et la figure et la réalité de cette alliance ; car , comme nous avons souvent dit entre nous , les cho ...
... sais que mon père nous a tous prévenus et comme conçus dans ce dessein . C'est en quoi nous devons admirer que Dieu nous ait donné et la figure et la réalité de cette alliance ; car , comme nous avons souvent dit entre nous , les cho ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime âme Arnauld arriver autographe avons Barré Bibliothèque Bossut cause choses chrétiens Clermont cœur concupiscence Condorcet connaître consolation contraire copie corps d'Arnauld définir définitions Descartes Desmolets Dieu dire discours divisibles doit Domat donner doute duc de Roannez écrit édition des Pensées effet Épictète esprit Étienne Pascal fragments géométrie gloire grandeur Guerrier hommes indivisibles infinité j'ai Jacqueline Pascal jamais jansénistes jésuites Jésus-Christ joie juger l'abbé Perier l'âme l'amour l'Art de persuader l'autre l'édition l'Église l'esprit l'homme l'un lettre livre Logique de Port-Royal lumière madame Perier manuscrit manuscrits Marguerite Perier ment miracles Mme Perier monde Montaigne mort n'en n'y a rien nature naturelle néanmoins nécessaire nombre non-seulement note Oratoriens parfaitement parle passions péché père personnes philosophie piété plaisir Port-Royal pouvait première principes publiée qu'un raison Recueil règles religion s'il saint saint Augustin science Seigneur semble sentiment serait seul sorte sujet tion trouve vanité vérité volume
Popular passages
Page 181 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 212 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 181 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 198 - Il est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir, car je ne suis la fin de personne, et n'ai pas de quoi les satisfaire. Ne suis-je pas prêt à mourir? Et ainsi l'objet de leur attachement mourra. Donc...
Page 249 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 253 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes, comme, par exemple, la lune, à qui on attribue le changement des saisons, le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir; et il ne lui est pas si mauvais d'être dans l'erreur, que dans cette curiosité inutile a.
Page 198 - En un mot, le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu'il se fait centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu'il les veut asservir : car chaque moi est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres.
Page 250 - Quand dans un discours se trouvent des mots répétés, et qu'essayant de les corriger, on les trouve si propres qu'on gâterait le discours, il les faut laisser , c'en est la marque ; et c'est là la part de l'envie , qui est aveugle , et qui ne sait pas que cette répétition n'est pas faute en cet endroit; car il n'ya point de règle générale.
Page 217 - D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite? A cause qu'un boiteux reconnaît que nous allons droit, et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons ; sans cela nous en aurions pitié et non colère.
Page 214 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.