Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, originaux en grande partie inédits, Volume 1Andrieux, 1844 - Apologetics |
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... plaisir « infini l'Éloge de Gerson Les jugements que vous portez avec beau- << coup de modestie , mais en même temps avec un tact et une lumière < « < qui ne laissent rien à répliquer , sont bien propres à faire connaître « < ce grand ...
... plaisir « infini l'Éloge de Gerson Les jugements que vous portez avec beau- << coup de modestie , mais en même temps avec un tact et une lumière < « < qui ne laissent rien à répliquer , sont bien propres à faire connaître « < ce grand ...
Page lxii
... sa condition . » ( Relation de la sœur Jacqueline de Sainte - Euphémie , adressée par elle à la mère Prieure de P.-R. des Champs . MSS . de la Bibliothèque du Roi . ) des émotions du jeu , dans le bruit des plaisirs LXII INTRODUCTION .
... sa condition . » ( Relation de la sœur Jacqueline de Sainte - Euphémie , adressée par elle à la mère Prieure de P.-R. des Champs . MSS . de la Bibliothèque du Roi . ) des émotions du jeu , dans le bruit des plaisirs LXII INTRODUCTION .
Page lxiii
... plaisirs et des festins qu'il traversa un moment ; c'est parmi les discours de personnages frivoles , comme le chevalier de Méré , ou cyniques , tels que Miton et Desbarreaux ' , que le besoin de venger la morale et la religion se fit ...
... plaisirs et des festins qu'il traversa un moment ; c'est parmi les discours de personnages frivoles , comme le chevalier de Méré , ou cyniques , tels que Miton et Desbarreaux ' , que le besoin de venger la morale et la religion se fit ...
Page 3
... plaisir qu'elles m'ont donné ; j'en ai reçu des satisfac- tions si sensibles , que je ne te les pourrai pas dire de bouche . Je te prie de croire qu'encore que je ne t'aie point écrit , il n'y a point eu d'heure que tu ne m'aies été ...
... plaisir qu'elles m'ont donné ; j'en ai reçu des satisfac- tions si sensibles , que je ne te les pourrai pas dire de bouche . Je te prie de croire qu'encore que je ne t'aie point écrit , il n'y a point eu d'heure que tu ne m'aies été ...
Page 15
... d'ordinaire plus de plaisir que d'instruction ; et l'on voit quelquefois que ceux qui les écoutent comme il faut , quoique ignorants et presque stupides , sont tou- chés au seul nom de Dieu et par les seules LETTRES .
... d'ordinaire plus de plaisir que d'instruction ; et l'on voit quelquefois que ceux qui les écoutent comme il faut , quoique ignorants et presque stupides , sont tou- chés au seul nom de Dieu et par les seules LETTRES .
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Popular passages
Page 181 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 212 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 181 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 198 - Il est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir, car je ne suis la fin de personne, et n'ai pas de quoi les satisfaire. Ne suis-je pas prêt à mourir? Et ainsi l'objet de leur attachement mourra. Donc...
Page 249 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 253 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes, comme, par exemple, la lune, à qui on attribue le changement des saisons, le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir; et il ne lui est pas si mauvais d'être dans l'erreur, que dans cette curiosité inutile a.
Page 198 - En un mot, le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu'il se fait centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu'il les veut asservir : car chaque moi est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres.
Page 250 - Quand dans un discours se trouvent des mots répétés, et qu'essayant de les corriger, on les trouve si propres qu'on gâterait le discours, il les faut laisser , c'en est la marque ; et c'est là la part de l'envie , qui est aveugle , et qui ne sait pas que cette répétition n'est pas faute en cet endroit; car il n'ya point de règle générale.
Page 217 - D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite? A cause qu'un boiteux reconnaît que nous allons droit, et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons ; sans cela nous en aurions pitié et non colère.
Page 214 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.