Mes mémoires, Volume 3 |
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Page 25
... jouer ? Alors , va à Colmar prendre langue ; moi , je vais à Neuf- Brisach rendez - vous ici dans deux heures . Chacun part de son côté . Arrivé à Colmar , Rusconi entre au café Blondeau , et s'informe . Tout est su . Pendant qu'il s ...
... jouer ? Alors , va à Colmar prendre langue ; moi , je vais à Neuf- Brisach rendez - vous ici dans deux heures . Chacun part de son côté . Arrivé à Colmar , Rusconi entre au café Blondeau , et s'informe . Tout est su . Pendant qu'il s ...
Page 27
... jouer . - La noce sous le bois . Cet espoir , c'était celui que de Leuven allait faire jouer nos vaudevilles et nos mélodrames . M. de Leuven père , voyant qu'on ne l'inquiétait aucune- ment depuis qu'il était en France , avait pris le ...
... jouer . - La noce sous le bois . Cet espoir , c'était celui que de Leuven allait faire jouer nos vaudevilles et nos mélodrames . M. de Leuven père , voyant qu'on ne l'inquiétait aucune- ment depuis qu'il était en France , avait pris le ...
Page 29
... jouer , et , une fois joué , il userait de l'influence que lui donnerait son succès pour exiger la réception de l'une de nos pièces . La consolation était médiocre , l'attente chanceuse . Je demeurai fort abattu . Sur ces entrefaites se ...
... jouer , et , une fois joué , il userait de l'influence que lui donnerait son succès pour exiger la réception de l'une de nos pièces . La consolation était médiocre , l'attente chanceuse . Je demeurai fort abattu . Sur ces entrefaites se ...
Page 47
... jouer nos pièces ! Adolphe se leva et s'habilla . À onze heures , nous sonnions à la maison de la rue de la Tour - des - Dames . Mademoiselle Mars , mademoiselle Duchesnois et Talma y de- meuraient porte à porte . Talma était à sa ...
... jouer nos pièces ! Adolphe se leva et s'habilla . À onze heures , nous sonnions à la maison de la rue de la Tour - des - Dames . Mademoiselle Mars , mademoiselle Duchesnois et Talma y de- meuraient porte à porte . Talma était à sa ...
Page 61
... jouer son Régulus ; c'était Soumet , encore tout fier . de son double succès de Saül et de Clytemnestre ; c'était Né- pomucène Lemercier , ce boudeur paralysé dont le talent était estropié comme le corps , qui , de son côté sain ...
... jouer son Régulus ; c'était Soumet , encore tout fier . de son double succès de Saül et de Clytemnestre ; c'était Né- pomucène Lemercier , ce boudeur paralysé dont le talent était estropié comme le corps , qui , de son côté sain ...
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Common terms and phrases
Adolphe Alexandre Dumas Arnault arrivé Aubray avez Bamps Béfort billet Bonaparte Broval bureau c'était Cartier Casimir Delavigne cent chambre cher chevalier Chiappini chose cinquante cœur comte Corneille Crépy Danré demandai-je demande Dermoncourt devant Deviolaine Dieu dire dis-je dit-il duc d'Orléans duc de Bellune Dumas Elzévir Ermenonville êtes eût faisait fille garçon général Dermoncourt général Foy général Verdier Gondon heures homme j'ai j'avais j'étais jamais jeune jouer jour Jouy Koechlin Lassagne Lefèvre lettre Leuven lord Ruthwen Louis XVIII Lucien m'avait madame mademoiselle Georges mademoiselle Raucourt main maison Malvina Maria-Stella matin mois monsieur mort n'avait n'était Napoléon Neuf-Brisach non-seulement Oudard Paillet passer père personne pièce place plume poëte porte pouvait première prince Pyrame Régulus reste rien rotifer Rusconi s'était sais savez serait seulement soir sorte Soulié Sylla Talma tête théâtre Théâtre-Français Théophile Gautier tragédie trouvé vampires venait Vieux-Augustins Villers-Cotterets vingt voilà voisin
Popular passages
Page 225 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 108 - FILLE. J'AI fui ce pénible sommeil Qu'aucun songe heureux n'accompagne; J'ai devancé sur la montagne Les premiers rayons du soleil. S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sur l'aubépine en fleurs; Sa mère lui portait sa douce nourriture ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs ! Oh! pourquoi n'ai-je pas de mère? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau Dont le nid se balance aux branches de l'ormeau? Rien ne m'appartient sur la terre ; Je...
Page 108 - S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sur l'aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs. Oh ! pourquoi n'ai-je pas de mère ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau, Dont le nid se balance aux branches de l'ormeau ? Rien ne m'appartient sur la terre, Je n'eus pas même de berceau, Et je suis un enfant trouvé sur une pierre, Devant l'église du hameau.
Page 112 - ... général, chaque fois qu'en se promenant celui-ci s'arrêtait devant lui. Le général y introduisait délicatement l'index et le pouce d'une main que son arrière-cousin Napoléon eût enviée pour la blancheur et la coquetterie, savourait voluptueusement la poudre d'Espagne, et, comme le Malade imaginaire, se remettait à arpenter la chambre tantôt en long, tantôt en large. Ma visite fut courte ; quelque considération que j'eusse pour le général, je me sentais peu de vocation pour devenir...
Page 270 - Le préfet a peur de moi; et sa femme, qui ne me saluait jamais, m'a priée deux fois à dîner. « Mais il ne faut pas perdre de temps, et nous comptons sur vous. Croiriez-vous que mon mari n'a pas encore fait la moindre démarche pour se faire réintégrer dans sa place, sous prétexte qu'elle n'existe plus, et que sa charge lui a été remboursée en assignats?
Page 271 - Languedoc une somme de quarante-cinq mille francs qui ne lui a jamais été payée ; j'espère qu'on ne vous en fera pas attendre le remboursement, et que vous ne refuserez pas de faire usage de ces fonds si vous éprouvez un moment de gêne; ce qui n'est guère probable dans la position où vous devez être. » Adieu , mon cher cousin , je vous embrasse pour toute la famille , en attendant le plaisir de vous venir voir bientôt à Paris.
Page 272 - A soixante-cinq ou six ans, tout au plus, réduit à une fortune de quarante mille livres de rente, il se confine au fond d'un château , et croit pouvoir renoncer à la carrière de l'ambition; comme si un père ne se devait pas à ses enfants, comme si un gentilhomme ne devait pas mourir debout. « Je suis fâché que votre beau-frère ait repris la croix de Saint-Louis avant...
Page 281 - Pour courtisans Versaille a gardé ses statues, Les adulations et les eaux se sont tues : Versaille est la Palmyre où dort la royauté. Qui des deux survivra, génie ou majesté ? L'aube monte pour l'un, le soir descend sur l'autre. Le spectre de Louis aux jardins de Le Nôtre Erre seul, et Corneille, éternel comme un dieu...
Page 271 - On lui reproche d'avoir servi tous les partis, parce qu'il a été employé par tous les gouvernements qui se sont succédé en France depuis vingt ans; mais c'est un brave garçon, vous pouvez m'en croire ; il est le premier ici qui ait arboré la cocarde blanche. D'ailleurs, il ne demande qu'à être conservé dans sa place de directeur des postes ; ayez soin de m'écrire sous son couvert.
Page 302 - L'arc de ses sourcils, tracé avec une pureté et une finesse incomparables, s'étend sur deux yeux noirs pleins de flammes et d'éclairs tragiques; le nez mince et droit, coupé d'une narine oblique et passionnément dilatée, s'unit avec son front par une ligne d'une simplicité magnifique; la bouche est puissante, arquée à ses coins, superbement dédaigneuse, comme celle de la Némésis vengeresse qui attend l'heure de démuseler son lion aux ongles d'airain.