La langue française

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A. Mame et fils, 1925 - French language

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Page 84 - LA cigale ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau ! Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsiste^ Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 46 - Et moi, dit l'ours, je soutiens qu'on m'avoit fait une injustice , quand on me préféra le lion : je suis fort, courageux, carnassier, tout autant que lui; et j'ai un avantage singulier, qui est de grimper sur les arbres.
Page 4 - Les 20 consonnes sont : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, w, x, z.
Page 80 - Voyez-vous ces vastes forêts qui paraissent aussi anciennes que le monde ? Ces arbres s'enfoncent dans la terre par leurs racines, comme leurs branches s'élèvent vers le ciel; leurs racines les défendent contre les vents, et vont chercher, comme par de petits tuyaux souterrains, tous les sucs destinés à la nourriture de leur tige ; la tige elle-même se revêt d'une dure écorce, qui met le bois tendre à l'abri des injures de l'air ; les branches...
Page 84 - Que faisiez-vous au temps chaud?' Dit-elle à cette emprunteuse. 'Nuit et jour, à tout venant, Je chantais, ne vous déplaise.' — 'Vous chantiez? J'en suis fort aise. Eh bien, dansez maintenant!
Page 80 - Les branches distribuent en divers canaux la sève que les racines avaient réunie dans le tronc. En été, ces rameaux nous protègent de leur ombre contre les rayons du soleil. En hiver, ils nourrissent la flamme qui conserve en nous la chaleur naturelle. Leur bois n'est pas seulement utile pour le feu; c'est une matière douce, quoique solide et durable, à laquelle la main de l'homme donne sans peine toutes les formes qu'il lui plaît pour les plus grands ouvrages de l'architecture et de la navigation....
Page 48 - Munis de paniers, de légers filets, de pelles et de longs bâtons armés d'un crochet de fer, ils attendaient que la marée laissât à découvert la vaste grève et ses rochers, pour recueillir le riche butin préparé par la Providence, le lançon argenté qui glisse dans le sable humide, les crabes voraces, et les homards aux larges pinces, et la crevette, et la moule nacrée, et les coquillages de toute sorte.
Page 22 - Amour à la fermière ! elle est Si gentille et si douce! C'est l'oiseau des bois qui se plaît Loin du bruit dans la mousse. Vieux vagabond qui tends la main, Enfant pauvre et sans mère, Puissiez-vous trouver en chemin La ferme et la fermière!
Page 22 - La ferme et la fermière! Mon seul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore; Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les yeux je revois L'enclos plein de lumière, La haie en fleur, le petit bois, La ferme et la fermière ! Si Dieu, comme notre curé...
Page 10 - Pouffe, petite chienne de la Princesse, qui était auprès d'elle sur son lit. Dès qu'elle les eut touchés, ils s'endormirent tous, pour ne se réveiller qu'en même temps que leur maîtresse...

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