Mémoires sur les fièvres de mauvais caractère du Levant et des Antilles: avec un aperçu physique et médical du Sayd et un essai sur la topographie de Sainte-Lucie

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Reymann, 1804 - Fever - 396 pages
 

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Popular passages

Page 103 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 73 - La chaleur du climat peut être si excessive que le corps y sera absolument sans force. Pour lors l'abattement passera à l'esprit même; aucune curiosité, aucune noble entreprise, aucun sentiment généreux; les inclinations y seront toutes passives; la paresse y fera le bonheur...
Page 42 - Egyptiens sont en general d'une taille au-dessus de la moyenne, leurs formes se prononcent vigoureusement, la couleur de leur peau est d'un rouge obscur ; ils ont le front large, le menton arrondi, les joues médiocrement pleines, le nez droit, les ailes nasales fortement sinueuses, les yeux grands et bruns, la bouche peu fendue, les...
Page 20 - Le même auteur décrit ainsi les moilificalions de celte eau. Dès que le Nil commence à croître , il est excessivement fangeux ; on ne peut boire son eau qu'après l'avoir fait déposer dans des vaisseaux enduits d'un mucilage végétal. Elle s'épure insensiblement et à mesure qu'elle baisse; en pluviôse (janvier) elle est passablement claire. Si elle se soutenait dans cet état, ce serait à juste titre que l'Egytien vanterait sa beauté et sa salubrité. Limpide , fraîche et légère, elle...
Page 1 - Mémoires sur les Fièvres Pestilentielles et Insidieuses du Levant, avec un aperçu physique et médical du Sayd (et un essai médical sur le dem-el-mouia).
Page 45 - Coptes opposent un air de majesté et de puissance ; à la rudesse de leurs traits une affabilité soutenue : à leur abord inquiet et soucieux une...
Page 20 - Limpide, fraîche efe légère, elle réunit les principales qualités d'une boisson agréable et bienfaisante ; mais elle éprouve un troisième changement. Le Nil dégénère en un vaste marais , dont les eaux mortes et brûlantes ne sont potables qu'après avoir été purifiées avec soin, et rafraîchies dans. des vases poreux qu'on expose à un courant d'air. La boisson répétée de cette eau qui se...
Page 363 - ... de tartre quand je m'apercevais ,,que les premières voies étaient embarrassées; le vinaigre quand je ne voulais ,,que tempérer la chaleur; je l'essayais en substance et je lui associais la «serpentaire de Virginie à mesure que je voyais l'éréthisme céder davantage. ,,Alors j'ajoutais encore ou l'acide muriatique si l'abondance des sueurs «résolvait les forces ou l'esprit de Minderererus et le nitre si l'ardeur des ,,voies urinaires était fort vive.
Page 50 - Les arbres, les arbrisseaux, les plantes sont la parure et le vêtement de la terre. Rien n'est si triste que l'aspect d'une campagne nue et pelée qui n'étale aux yeux que des pierres, du limon et des sables. Mais, vivifiée par la nature et revêtue de sa robe de noces au milieu du cours des eaux et du chant des oiseaux, la terre offre à l'homme dans l'harmonie des trois règnes un spectacle plein de vie...
Page 169 - ... points gangréneux, que masquait un enduit jaunâtre. Au dehors, cet organe était sain , de même que toutes les surfaces et toute l'étendue du tube intestinal, si on en excepte la tunique profonde du duodénum , qui se ressentait parfois des désordres de l'estomac. » Le foie et la rate, le foie surtout, offraient plus de volume, et la vésicule du fiel plus d'humeur bilieuse que dans l'état naturel ; ces différences n'étaient pas toujours également notables, mais la, bile paraissait...

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