Œuvres du cardinal de Retz: Mémoires, seconde partie (suite et fin) 1872-76

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Popular passages

Page 351 - Coadjuteur l'avait brouillée irréconciliablement avec son mari, et qu'après les impressions qu'il lui avait données de sa conduite, elle ne pouvait l'aller trouver en Normandie, sans exposer au moins sa liberté. Cependant le duc de Longueville...
Page 332 - Il ya plus de soixante volumes de pièces composées dans le cours de la guerre civile ; je crois pouvoir dire avec vérité qu'il n'ya pas cent feuillets qui méritent qu'on les lise.
Page 210 - Ils allèrent la plupart aux remontrances pour la liberté des Princes, mais simplement, timidement, sans chaleur, sans parler contre le Mazarin, et il n'y eut que...
Page 173 - Cependant il en avoit paru détaché , et c'étoit aussi son jeu. Il nous étoit d'une si grande conséquence de ne pas unir au cardinal le garde des sceaux, qui connoissoit notre manœuvre comme ayant été des nôtres, et comme y ayant même beaucoup...
Page 463 - Bertet m'a dit qu'il étoit présent lorsqu'elle écrivit ce billet; il ne se ressouvenoit pas précisément sur quel sujet. Quand sa patience fut à bout, et qu'elle se fut résolue , et par les conseils de M. de Châteauneuf , et par la permission qu'elle en reçut de Brulh , de pousser M. le prince , elle fut ravie d'avoir lieu de se pouvoir fier à moi pour l'y servir. Elle chercha ce lieu avec plus d'application qu'elle n'avoit fait; et en voici une marque.
Page 428 - feroit point la sincérité dans la conduite d'un fils « de France , puisque dans celle d'un coadjuteur de « Paris , aussi contraire à votre volonté , elle oblige
Page 262 - Selon toutes les apparences, elle paroissoit y être avec un mauvais dessein , et plutôt en volonté d'attaquer que de se défendre. Nous avons su depuis que , dans les premiers jours , le coadjuteur proposa souvent au duc d'Orléans d'enlever le Roi , et de mettre la Reine dans un couvent; sa maxime étant celle de Machiavel : qu'il ne faut point être tyran à demi. Mais la douceur naturelle du duc d'Orléans corrigea sans doute ce qu'il y avoit de trop hardi et de barbare dans...
Page 116 - ... de créance. La substance du discours fut que les sentiments que j'avais fait paraître pour la défense de la liberté publique, joints à ma réputation, avaient donné à Cromwell le désir de faire une amitié étroite avec moi. Ce fond fut orné de toutes les honnêtetés, de toutes les offres, de toutes les vues que vous vous pouvez imaginer.
Page 351 - ... en le lui proposant. Je fus surpris au dernier point, quand je trouvai qu'elle ne me parut pas seulement y avoir fait réflexion; et je le suis encore quand je la fais moi-même.
Page 273 - ... dont la puissance trop étendue des favoris semble l'avoir arraché depuis quelque temps. La suite n'a que trop fait voir combien ce projet de la noblesse eût été avantageux au Royaume ; mais M. le duc d'Orléans et...