Mémoires pour servir à l'histoire des événemens de la fin du dix-huitième siècle, depuis 1760 jusqu'en 1806-1810, Volume 3

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Page 448 - Tremblez, tyrans! et vous, perfides, , L'opprobre de tous les partis, Tremblez! vos projets parricides Vont enfin recevoir leur prix!
Page 448 - Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus ! Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre...
Page 447 - Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils, vos compagnes ! Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons, Marchons ! ... qu'un sang impur abreuve nos sillons.
Page 45 - ... d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le roi.
Page 46 - les ecclésiastU neur à la loi souveraine qui a droit de l'exiger pour la sûreté et la tranquillité de l'Etat. Nous sommes tout prêts , s'écrièrent les évêques et les ecclésiastiques qui vouloient allier les devoirs du citoyen avec les vertus du chrétien ; nous sommes tout prêts de jurer la fidélité la plus inviolable à la nation, à la loi et au roi. Mais comment s'engager, sous la loi du serment, à maintenir une constitution qui n'est encore ni achevée ni connue ? N'est-ce pas...
Page 447 - Français, pour nous, ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! Aux armes, citoyens ! etc. Quoi ! ces cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers...
Page 113 - XVI, si, s'élevant comme roi au niveaude sadignilé, et donnant un noble essor à cette énergie qui sied si bien aux grands caractères ; si, arrivé à l'autel de la patrie, il se fût écrié.... « Français! peuple toujours idolâtre de vos rois, je viens jurer ici, à la face du ciel et de la terre , que je me dévoue tout entier pour votre bonheur : jurez à votre tour d'être toujours fidèles à votre roi ; brisez aujourd'hui les fers qui le tiennent asservi sous le joug d'une tourbe de...
Page 389 - Pétion ne se rendit point à cette invitation pressante : il ne daigna pas même envoyer au château une députation municipale , comme il l'avait promis dans la réponse familière qu'il fit au roi. Sa majesté adressa la même sollicitation à l'assemblée nationale ; mais elle ne crut pas de sa dignité de lui répondre, et bien moins encore de sa politique de se prêter à aucun des moyens qui auraient pu détromper le peuple. Cependant l'aspect de la capitale devenait à toute heure plus effrayant...
Page 401 - Feuillans , traversait au même instant cette ténébreuse avenue. LL. MM. furent obligées de s'y arrêter long-temps. Un grenadier de la garde nationale , craignant le danger d'une telle foule pour monseigneur le dauphin , le prit dans ses bras , et, l'élevant au-dessus des têtes, le porta ainsi jusque dans la salle de l'Assemblée : en revenant à nous : « Je viens , dit-il avec enthousiasme, » de porter le fils de mes maîtres , l'univers entier » dans mes bras ; vive monseigneur le dauphin...
Page 402 - ... sans émotion; il' rentra! dans sa chambre avec la Reine, les ministres et un petit nombre de personnes, et bientôt après il en sortit pour. se rendre avec sa famille à l'Assemblée. Il était entouré d'un détachement de Suisses et de gardes nationaux. De toutes les personnes du; service, madame la princesse de Lamballe, et madame la marquise de Tourzel , gouvernante des enfans de France, eurent seules la permission de suivre la famille royale. Madame de Tourzel, pour ne pas quitter le jeune...

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