Oeuvres completes de Jean RacineFurne, Libraire-Editeur, 1829 - 651 pages |
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Achille AGAMEMNON amant amour ANDROMAQUE ANTIGONE ARBATE ARCAS Arnauld assez ASSUÉRUS ATALIDE ATHALIE auroit avez avoient avoit AXIANE Bajazet BÉRÉNICE Boileau BRITANNICUS BURRHUS c'étoit Calchas charmes cher CHICANEAU CHOEUR choses ciel CLYTEMNESTRE cœur connoissance courroux crime cruel DANDIN dessein Dieu dieux dire discours douleur enfin ennemis ÉTÉOCLE étoient étoit faisoit falloit fille fils frère funeste fureur gloire grace Grecs Hélas HERMIONE HIPPOLYTE homme HYDASPE Ibid IPHIGÉNIE j'ai jamais Jansenius jésuites JOAD JOCASTE JOSABETH jour l'amour l'Église L'INTIME laisse LÉANDRE lettre long-temps m'en madame mains malheureux mander ment mère MITHRIDATE monde MONIME monsieur mort n'avoit NARCISSE Néron ORESTE parler paroît passer père peuple Pharnace PHÈDRE pleurs Polynice Port-Royal Porus pouvoit prince Pyrrhus qu'à qu'un Racine raison reine religieuses rien rois Rome ROXANE saint sais sang SCÈNE secret seigneur seroit seul sœur soin sort TAXILE Titus tragédie Uzès veux Vitart vœux vois voix vouloit vous-même XIPHARÈS yeux
Popular passages
Page 281 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Page 281 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 286 - Qu'il règne donc ce fils, ton soin et ton ouvrage ! Et que pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau ! Voici ce qu'en mourant lui souhaite sa mère : Que dis-je souhaiter! je me flatte, j'espère Qu'indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d'Achab qu'il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner ton autel, Et venger Athalie, Achab et Jézabel. (Athalie...
Page 271 - Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur pâture, Et sa bonté s'étend sur toute la nature.
Page 278 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ' ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé * ? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens , à ses yeux , est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes*? Le Seigneur a détruit la reine des cités.
Page 273 - Rions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain?
Page 269 - J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l'ai pris pour l'effet d'une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer.
Page 64 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants. Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants...
Page 269 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels: Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels!
Page 55 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.