Théatre de Voltaire, Volume 1Renouard, 1809 - French drama |
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acte affreux aime ALBIN âme amour ARONS ARTÉMIRE assez avez BRUTUS Cassandre Céphise charmes cher CHOEUR ciel CLITANDRE cœur Corneille coupable courroux craint crime cruel d'Hérode d'horreur d'OEdipe DAMIS déja destin dieux DIPE douleur ÉGINE enfin ennemis époux faiblesse fatal fils forfaits funeste fureur gloire GRAND-PRÊTRE haine Hélas HÉRODE héros heureux HORTENSE hymen ICARE IDAMAS indigne j'ai jamais JOCASTE jour juste l'amour Laïus licteurs lieux long-temps m'en madame mains maître malheureux Mariamne MAZAEL MESSALA moi-même mont Cithéron mort Motte NARBAS OEdipe ouvrage Pallante pardonne parler PASQUIN père peuple peut-être PHILOCTÈTE Philotas Phorbas pièce pleurs poëte porte Quirinale prince PROCULUS punir qu'OEdipe qu'un reine rime rois Romains Rome sais SALOME sang sauver SCÈNE secret seigneur sénat sentiments seul Sohême Sophocle sort soupçons sujet supplice Tarquin théâtre Thébains Thèbes TITUS tragédie trahir TRASIMON tremble trépas triste trône TULLIE tyrans VALÉRIUS Varus vengeance venger vertu veux vois yeux
Popular passages
Page 79 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 125 - Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l'avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées?
Page 145 - A mon noir ascendant tu n'as pu résister : Je tombais dans le piège, en voulant l'éviter. Un dieu plus fort que toi m'entraînait vers le crime ; Sous mes pas fugitifs il creusait un abîme ; Et j'étais, malgré moi, dans mon aveuglement, D'un pouvoir inconnu l'esclave et l'instrument.
Page 79 - Le génie de notre langue est la clarté et l'élégance ; nous ne permettons nulle licence à notre poésie, qui doit marcher, comme notre prose, dans l'ordre précis de nos idées. Nous avons donc un besoin essentiel du retour des mêmes sons pour que notre poésie ne soit pas confondue avec la prose.
Page 185 - Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté; Qui, des faibles mortels déplorant les naufrages. Pensais toujours du bord contempler les orages : Asservi maintenant sous la commune loi, Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi? Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette dîne si superbe est enfin dépendante.
Page 28 - Œnone, la rougeur me couvre le visage: Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs; Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs.
Page 144 - L'E voilà donc rempli cet oracle exécrable, Dont ma crainte a pressé l'effet inévitable ; Et je me vois enfin, par un mélange affreux, Inceste et parricide, et pourtant vertueux. Misérable vertu , nom stérile et funeste , Toi par qui j'ai réglé des jours que je déteste, A mon noir ascendant tu n'as pu résister : Je tombais dans le piège, en voulant l'éviter.
Page 339 - Frappez, ne l'épargnez pas; elle n'a pas épargné notre père. » Prométhée est attaché sur un rocher avec des clous qu'on lui enfonce dans l'estomac et dans les bras. Les furies répondent à l'ombre sanglante de Clytemnestre par des hurlements sans aucune articulation.
Page 185 - La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite; Tout vous livre à l'envi le rebelle Hippolyte. Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus': Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune; Mes seuls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix.
Page 414 - Brutus , il fallait pardonner. Mes pleurs , en te parlant , inondent ton visage : Va , porte à ton supplice un plus mâle courage ; Va, ne t'attendris point, sois plus Romain que moi , Et que Rome t'admire en se vengeant de toi.