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Page 26 - ... de plaisir et d'ivresse, quel est son amour effréné pour ces antiques combats. Le signal se donne, la barrière s'ouvre, le taureau s'élance au milieu du cirque ; mais au bruit de mille fanfares, aux cris, à la vue des spectateurs il s'arrête inquiet et troublé : ses naseaux fument ; ses regards brûlants errent sur les amphithéâtres: il semble également en proie à la surprise, à la fureur. Tout...
Page 72 - Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de l'an Il en rapporta davantage.
Page 26 - Tout à coup il se précipite sur un cavalier qui le blesse, et fuit rapidement à l'autre bout. Le taureau s'irrite, le poursuit de près, frappe à coups redoublés la terre, et fond sur le voile éclatant que lui présente un combattant à pied. L'adroit Espagnol, dans le même instant, évite à la fois sa rencontre, suspend à ses cornes le voile léger, et lui darde une flèche aiguë qui de nouveau fait couler son sang. Percé bientôt de toutes les lances, blessé de ces traits...
Page 37 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre; il dort peu et d'un sommeil fort léger; il est abstrait, rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide; il oublie de dire ce qu'il sait, ou de parler d'événements qui lui sont connus, et, s'il le fait quelquefois, il s'en tire mal, il croit peser...
Page 42 - En arrivant et en jetant son maître sur le sable aux pieds de sa femme et de ses enfants, le cheval expira de fatigue. Toute la tribu l'a pleuré, les poetes l'ont chanté, et son nom est constamment dans la bouche des Arabes de Jéricho.
Page 39 - ... de galeries si embarrassées et si remplies de monde où il ne trouve moyen de passer sans effort et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s'asseoir, il se met à peine sur le bord d'un siège, il parle bas dans la conversation, et il articule mal; libre néanmoins...
Page 24 - L'exilé partout est seul. Ces chants sont doux, mais les tristesses et les joies qu'ils réveillent ne sont ni mes tristesses ni mes joies. L'exilé partout est seul. On m'a demandé : Pourquoi pleurez-vous?
Page 36 - Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance; il fait répéter celui qui l'entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit. Il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue fort haut.
Page 38 - ... ceux à qui il parle ; il conte brièvement , mais froidement ; il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire : il applaudit , il sourit à ce que les autres lui disent, il est de leur avis; il court, il vole pour leur rendre de petits services : il est complaisant , flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires , quelquefois menteur ; il est superstitieux , scrupuleux , timide : il marche doucement et légèrement ; il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés...
Page 38 - ... il vole pour leur rendre de petits services. Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire...

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