Histoire et littérature, Volume 3

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Popular passages

Page 248 - Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?
Page 31 - Ce n'était pas seulement la guerre qui lui donnait de l'éclat : son grand génie embrassait tout, l'antique comme le moderne, l'histoire, la philosophie, la théologie la plus sublime, et les arts avec les sciences. Il n'y...
Page 246 - Je sors, pâle et vainqueur, Et que je sens la paix de la grande nature Qui m'entre dans le cœur; Maintenant que je puis, assis au bord des ondes...
Page 257 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble, dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus ; Survivez-moi; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons.
Page 60 - Dieu , qui rejette tout l'éclat du monde. Si notre simplicité déplaît aux superbes, qu'ils sachent que nous voulons leur déplaire, que Jésus-Christ dédaigne leur faste insolent , et qu'il ne veut être connu que des humbles. Abaissonsnous donc à ces humbles; faisons-leur des prédications , dont la bassesse tienne quelque chose de l'humiliation de la croix, et qui soient dignes de ce Dieu qui ne veut vaincre que par la faiblesse.
Page 313 - Allons ! C'est la Révolution ! La voilà donc, la minute espérée et attendue depuis la première cruauté du père, depuis la première gifle du cuistre, depuis le premier jour passé sans pain, depuis la première nuit passée sans logis — voilà la revanche du collège, de la misère, et de Décembre ! J'ai eu un frisson tout de même.
Page 5 - S'il créa tout, à tout il sert d'appui : Vins qu'il nous donne , amitié tutélaire , Et , vous , amours , qui créez après lui , Prêtez un charme à ma philosophie Pour dissiper des rêves affligeants. Le verre en main , que chacun se confie Au Dieu des bonnes gens.
Page 115 - Lisez, lisez seulement ce que je vous envoie; vous allez être étonnés, et je le suis moi-même. Le 3 du présent mois, ne vous en déplaise, le diable s'empara de moi et me dit : Venge Cicéron et la France, lave la honte de ton pays.
Page 283 - La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre, Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir, S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre, Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.
Page 367 - Gai! gai! serrons nos rangs, Espérance De la France ; Gai! gai! serrons nos rangs ; En avant, Gaulois et Francs...

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