Oeuvres completes de Voltaire...: Zaire. Adelaide du Gueselin. Amelie, ou Le due de Foix, La mort de Cesar. Alzire, ou Les Americainsla Société littéraire-typographique, 1784 |
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ADELAIDE affez affreux aime ainfi Allez ALVAREZ ALZIR amant AMELIE amour barbare bras Brutus c'eft C'en eft c'eſt Céfar CESAR cher chrétiens COUCY courroux crime cruel deffeins deftin déſeſpoir Dieu dieux dois DUC DE FOIX efclave efprit Eft-ce eft-il ennemis eſt facré faibleffe falut fang fans doute Fatime fauver fecours fecret fens fentimens férail fermens fers fervir feul foins foit foldat fon cœur font foudan fouffrir foupçons fous fouvent frère fuis funefte fupplice fureur gloire Gufman Hélas héros hymen j'ai jour jufte L E Duc l'amour laiffe LISOI Lufignan Madame main maître malheureux Montèze n'eft Nemours Néreftan OROS OROSMAN paffions pardonne parle père pleurs Prince puiffe puiſſance raiſon refte rival Romains Rome SCENE I I Seigneur ſes Solyme ſon Taïfe tendreffe théâtre tragédie trahir trépas triftes tyran VAMI R VENDO vengeance venger vertu veux vois Voltaire yeux Zaïre Zamore
Popular passages
Page 64 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans...
Page 439 - S'arrête devant vous .... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire: Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité...
Page 439 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie.
Page 65 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie ; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Page 65 - ... lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir: Je vois la...
Page 64 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Page 64 - C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin ? sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.