Première [-neuvième] lettre à monsieur de Voltaire, Volume 1La Haye, 1773 - French literature |
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... monde . Je me fentois un goût très- vif pour les Lettres . Vos livres feuls firent mes premieres études . Je les dévorois ; leur lecture agréable , légere , fi féduifante pour un âge plus amoureux du brillant que du beau , dégoûtoit mon ...
... monde . Je me fentois un goût très- vif pour les Lettres . Vos livres feuls firent mes premieres études . Je les dévorois ; leur lecture agréable , légere , fi féduifante pour un âge plus amoureux du brillant que du beau , dégoûtoit mon ...
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... monde . Ce n'eft point fur les productions de fa dé crépitude qu'on doit apprécier un Auteur . Je vous prendrai dans la vigueur de vos forces & de votre génie ; & c'est delà que je partirai pour voir le bien & le mal que Vous avez faits ...
... monde . Ce n'eft point fur les productions de fa dé crépitude qu'on doit apprécier un Auteur . Je vous prendrai dans la vigueur de vos forces & de votre génie ; & c'est delà que je partirai pour voir le bien & le mal que Vous avez faits ...
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... monde le peut fans présomption , obferver les écarts où vous vous êtes jeté , & dans lesquels votre exem- ple a entraîné tous vos imitateurs . Je puis vous remettre fous les yeux les vrais prin- cipes fuivis par les grands maîtres ...
... monde le peut fans présomption , obferver les écarts où vous vous êtes jeté , & dans lesquels votre exem- ple a entraîné tous vos imitateurs . Je puis vous remettre fous les yeux les vrais prin- cipes fuivis par les grands maîtres ...
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... monde . Comme fi les Vers les plus miférables , dès qu'ils font fur un air agréable & piquant , n'é- toient pas tous les jours chantés dans tout le Royaume . On a vu jufqu'à des Géomètres , s'i- maginant qu'ils devoient fe connoître en ...
... monde . Comme fi les Vers les plus miférables , dès qu'ils font fur un air agréable & piquant , n'é- toient pas tous les jours chantés dans tout le Royaume . On a vu jufqu'à des Géomètres , s'i- maginant qu'ils devoient fe connoître en ...
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... monde cette fecte d'hommes qui s'appellent Phi- lofophes ; & à la tête defquels vous vous faites honneur de marcher ? Ils ont bien fenti , ainsi que vous , ces hommes fi pru- dents , que leur réputation & leur crédit ne pouvoient être ...
... monde cette fecte d'hommes qui s'appellent Phi- lofophes ; & à la tête defquels vous vous faites honneur de marcher ? Ils ont bien fenti , ainsi que vous , ces hommes fi pru- dents , que leur réputation & leur crédit ne pouvoient être ...
Common terms and phrases
admirable affez ainfi Alzire amour auffi Augufte auroit Auteur avez avoit beau beauté befoin bel-efprit Boileau c'eft c'eſt ceffe chofe Cinna Cléopatre Corneille critiques Defpréaux difant difcours dire Ecrivains efprit Eft-ce eftime Eloge Epître eſt étoient étoit fage faifant faifoit falloit fans favoir fecond fecret femble femme fens fentimens fentir feroit fervir feul fiècle fimple fimplicité fituations foible foit fon père font Fontaine Fontenelle fous fouvent ftyle fublime fuis fuivant fujet fur-tout génie goût grace Héraclius Homère homme Horace j'ai jufte l'efprit laiffe Lamotte Madame de Sévigné mauvaiſe ment Mérope Monfieur n'avoit n'eft n'eſt n'étoit neille Ouvrages paffer paffions parler paroît Pauline penfées penſée perfonne Perraut Philofophie Phocas Pièce plaifanterie plaifir plufieurs Poéfie Poëme Poëte Polyeucte pouvoit prefque puiffe Pulchérie Quinaut Racine raifon refte ridicule rien Rodogune Rouffeau Rouſſeau s'eft Scène Segrais ſes ſon ſtyle tems Tragédie Zaïre ככ دو
Popular passages
Page 200 - Le choix des actions ou mauvaises ou bonnes Ne fait qu'anéantir la force des couronnes; Le droit des rois consiste à ne rien épargner. La timide équité détruit l'art de régner : Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre ; Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, Fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd , Et voler sans scrupule au crime qui le sert.
Page 73 - Sans cesse en divers lieux errant à l'aventure , Des spectacles nouveaux que m'offre la nature, Mes yeux sont égayés; Et tantôt dans les bois , tantôt dans les prairies , Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés. Celui qui , se livrant à des guides vulgaires , Ne détourne jamais des routes populaires Ses pas infructueux , Marche plus sûrement dans une humble campagne Que ceux qui , plus hardis, percent de la montagne Les sentiers tortueux. Toutefois c'est ainsi que...
Page 122 - Et ne savez-vous pas que, sur ce mont sacré, Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré, Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture On rampe dans la fange avec l'abbé de Pure?
Page 14 - Quand j'entends le sifflet, je ne trouve jamais Le changement si prompt que je me le promets; Souvent au plus beau char le contrepoids résiste; Un dieu pend à la corde et crie au machiniste; Un reste de forêt demeure dans la mer Ou la moitié du ciel au milieu de l'enfer...
Page 97 - Quel faux artifice! ne les connaît-il pas? ne saitil pas que c'est sa mère? ne s'en est-elle pas vantée à lui-même ? Je n'ai point de...
Page 56 - Ce fut sur son charmant rivage, Que sa fille volage Me promit de m'aimer toujours. Le zéphyr fut témoin, l'onde fut attentive, Quand la nymphe jura de ne changer jamais; Mais le zéphyr léger et l'onde fugitive Ont bientôt emporté les serments qu'elle a faits.
Page 205 - Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine : Je te l'ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien De peur de s'oublier ne te demande rien.
Page 33 - Pourquoy de mesmes n'estimons nous un homme par ce qui est sien ? Il a un grand train, un beau palais, tant de crédit, tant de rente : tout cela est autour de luy, non en luy. Vous n'achetez pas un chat en poche...
Page 73 - D'obéir et de se rendre , Qu'il n'a pas eu pour le prendre Loisir de le menacer. Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux , De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux : Rien n'est sûr en son rivage : Ce qu'il trouve, il le ravage , Et, traînant comme buissons Les chênes et leurs racines...
Page 63 - N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les Stances avec grace apprirent à tomber, Et le vers fur le vers n'ofa plus enjamber. Tout reconnut fes loix, & ce guide fidele Aux Auteurs de ce temps fert encor de modele.