1 Répandit dans leurs rangs con espric belliqueux, La colère à l'instant succédant à la crainte , larmes que si quelque bruit par un heureux réveil. Mais déja sur con banc la machine enclavée de rabot : CHANT IV. L Es Cloches dans les airs de leurs voix argentins Appelloient à grand bruit les Chantres à Matines: Quel chagrin, lui dit-il, trouble vocre sommeil : Quoi ! voulez-vous au Chour prévenir le Soleil ? Ah ! dormez , & laissez à des Chantres vulgaires , Le soin d'aller fi-côt mériter leurs salaires. Ami , lui dic le Chantre encore pâle d'horreur N'insulte point, de grace , à ma jufte terreur, Mêle plutôt ici tes foupirs à mes plaintes, Et tremble en écoutant le sujet de mes craintes, Pour la feconde fois un sommeil gracieux Avoit sous ses payots appesanti mes yeux: Quand , l'esprit enivré d'une douce fumée, J'ai cru remplir au Chaur ma place accoutumée, Là, triomphant aux yeux des Chantres impuiffans, Je beniffois le Peuple , & j'avalois l'encens : Lorsque du fond caché de notre Sacristie, Une épaisse nuée à longs flots est sorcie , Qui s'ouyrant à mes yeux, dans son bleuâtre éclat, à M'a M'a fait voir un Serpent conduit par le Prélat. Le Chantre s'arrêtant à cet endroit funeste, peur , * HoCourt , vole, & le premier arrive dans le Chour. mère a O toi, qui sur ces bords qu'une eau dormante fait la guerre moüille , * Rats & Vis combattre autrefois le Rat & la Grenouille : Qui par les traits hardis d'un bizarre pinceau, noüilMis l'Italie en feu pour la d'un Sceau : $ les. Muse , prêre à ma bouche une voix plus sauvage § La Secchia Pour changer le dépit , la colère , la rage , rapita, Que le Chantre sensic allumer dans son sang, Italiet. M. des des gre. Poeme |