Leçons de philosophie sur les principes de l'intelligence ou sur les causes et sur les origines des idées, Volume 2Brunot-Labbe, 1826 |
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... parler ; dans une lan- gue qui est en même temps française et phi- losophique ; dans une langue qui , sous le mier de ces rapports , a atteint , dépassé peut- être les bornes de la perfection , et qui , sous le second , se trouve ...
... parler ; dans une lan- gue qui est en même temps française et phi- losophique ; dans une langue qui , sous le mier de ces rapports , a atteint , dépassé peut- être les bornes de la perfection , et qui , sous le second , se trouve ...
Page 23
... parler des connaissan- ces elles - mêmes , ou des idées ; et j'oserai une seconde fois vous communiquer des vues qui me sont propres . L'obligation de se livrer , en métaphysique , à des recherches nouvelles durera tout le temps que ...
... parler des connaissan- ces elles - mêmes , ou des idées ; et j'oserai une seconde fois vous communiquer des vues qui me sont propres . L'obligation de se livrer , en métaphysique , à des recherches nouvelles durera tout le temps que ...
Page 31
... parler des mêmes choses quand ils ont pro- noncé les mêmes mots , ou de choses diffé- rentes quand leur langage est différent . Ils oublient qu'un seul mot a quelquefois plusieurs acceptions ; et que d'autres fois , au contraire ...
... parler des mêmes choses quand ils ont pro- noncé les mêmes mots , ou de choses diffé- rentes quand leur langage est différent . Ils oublient qu'un seul mot a quelquefois plusieurs acceptions ; et que d'autres fois , au contraire ...
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... parler . J'interroge Lavoisier sur la nature de cet air qu'il nous dit être éminem- ment respirable . C'est le même , répond - il , que l'air déphlogistiqué de Priestley , et l'air empiréal de Schéele . Je demande enfin aux successeurs ...
... parler . J'interroge Lavoisier sur la nature de cet air qu'il nous dit être éminem- ment respirable . C'est le même , répond - il , que l'air déphlogistiqué de Priestley , et l'air empiréal de Schéele . Je demande enfin aux successeurs ...
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... parler , empê- chent tout rapprochement . Le mal paraît donc sans remède ; et il le sera , tant qu'on ne se pénétrera pas de la nécessité de mettre une grande harmonie entre les mots et les choses , entre ce qu'on dit , et ce qu'on veut ...
... parler , empê- chent tout rapprochement . Le mal paraît donc sans remède ; et il le sera , tant qu'on ne se pénétrera pas de la nécessité de mettre une grande harmonie entre les mots et les choses , entre ce qu'on dit , et ce qu'on veut ...
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Common terms and phrases
âme Aristote avons caractéristique universelle choses classe comparaison Condillac connaissances connaître corps couleur Descartes diffé différentes dire distinction distinguer elle-même esprit existe faculté de penser facultés de l'âme facultés de l'entendement forme Gassendi Hobbes hommes idées abstraites idées de rapport idées générales idées innées idées intellectuelles idées morales idées sensibles idées simples images individuelle intelli jamais jugemens jugement l'action de l'âme l'action des facultés l'áme l'attention l'esprit l'existence l'origine des idées langage langue universelle leç leçons Leibnitz Locke Malebranche manières de sentir ment métaphysique modifications mots nature nécessaire nombre objets extérieurs Ontologie origine perception de rapport philoso philosophes Platon première principe produit propositions prouver qu'une qualités quatre manières question raison rien sance sations saurait science sens sensa sensations sentimens sentiment de l'action sentiment de rapport sentiment moral sentiment-sensation sentons sépare serait seule sommes source substance succession suffit tence théorie des idées timent tion trouve vérité viennent vrai
Popular passages
Page 25 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 263 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit.
Page 410 - A cette première règle dictée par le génie si l'on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions, de l'attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse.
Page 274 - Rives (Revins). véritable, c'est à savoir que la nature a mis en nous une faculté par laquelle nous pouvons connaître Dieu. Mais que je n'ai jamais écrit ni pensé que de telles idées fussent actuelles, ou qu'elles fussent des espèces distinctes de la faculté même que nous avons de penser. Et même je dirai plus, qu'il n'ya personne qui soit si éloigné que moi de tout ce fatras d'entités scolastiques ; en sorte...
Page 390 - Car qui doute qu'un Français et qu'un Allemand ne puissent avoir les mêmes pensées ou raisonnements touchant les mêmes choses, quoique néanmoins ils conçoivent des mots entièrement différents? Et ce philosophe ne se condamne-t-il pas lui-même lorsqu'il parle des conventions que nous avons faites à notre fantaisie touchant la signification des mots ? Car s'il admet que quelque chose est signifié par les paroles, pourquoi ne veut-il pas que nos discours et .'raisonnements soient plutôt...
Page 367 - XII, auparavant duc d'Orléans , étant monté sur le trône , quelques courtisans lui conseillaient de tirer vengeance d'un grand seigneur qui l'avait autrefois offensé. Louis XII , par une abstraction tout-à-fait noble et royale , répondit : Le roi de France ne venge pas les injures faites au duc d'Orléans.
Page 322 - ... établissant un ordre entre toutes les pensées qui peuvent entrer en l'Esprit humain, de mesme qu'il y en a un naturellement...
Page 323 - ... ensuite une langue universelle, fort aisée à apprendre, à prononcer et à écrire, et ce qui est le principal, qui aiderait au jugement, lui représentant si distinctement toutes choses, qu'il lui serait presque impossible de se tromper...
Page 99 - Les plaisirs de l'esprit ont un attrait toujours nouveau : l'âme est toujours jeune pour les goûter ; et le temps , loin de les affaiblir, leur donne chaque jour plus de vivacité. Pythagore offre aux dieux une hécatombe , pour les remercier d'un théorème qui porte encore son nom.
Page 323 - ... les mots que nous avons n'ont quasi que des significations confuses, auxquelles l'esprit des hommes s'étant accoutumé de longue main, cela est cause qu'ils n'entendent presque rien parfaitement.