Œuvres complètes de Voltaire: Correspondance (années 1711-1776, nos. 1-9750) 1880-82 |
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Adieu affaire assez auguste aurait avez avocats Beaumont Beauteville bontés Boursier Calas Cayrol et François Chabanon cher ami cher frère chevalier chose citoyens cœur comédie COMTE D'ARGENTAL conseil consolation crois d'Alembert daignez DAMILAVILLE dire divins anges duc de Choiseul duc de Praslin eaux de Rolle écrit Éditeurs Élie envoyé êtes fanatisme Ferney flatte Fréron Genève Genevois gens Hennin Henri IV homme honnêtes imprimé J'ai l'honneur d'être j'aurais j'avais j'en jamais Jean-Jacques juges juillet l'abbé Lekain livre m'avez m'en m'envoyer madame MADEMOISELLE CLAIRON malade malheureux mandé médiateurs mémoire mérite Meyrin Mile Clairon Mme de Beaumont Mme Denis monsieur mont Jura n'ai ouvrage paquet parler passer pense petit philosophe pièce plaisir prince Prusse raison rien Rousseau sais santé savez sentiments sera seul Sirven Suisse supplie Taulès tendre théâtre tragédie très-humble Tronchin trouve vérité Voilà Voltaire voudrais Voyez la lettre Voyez la note voyez lettre voyez tome XXV
Popular passages
Page 152 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez : je suis Roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement ne vous arrivera pas vis-à-vis de vos ennemis, je cesserai de vous persécuter, quand vous ces-serez de mettre votre gloire à l'être.
Page 365 - ... et que, n'ayant plus de Jésuites à manger, elle va se jeter sur les philosophes. Je sais bien qu'elle a les yeux tournés sur moi et que je serai peut-être le premier qu'elle dévorera ; je sais bien qu'un honnête homme peut en vingt-quatre heures perdre ici sa fortune, parce qu'ils sont gueux ;"son honneur, parce qu'il n'ya point de lois ; sa liberté, parce que les tyrans sont ombrageux ; sa vie, parce qu'ils comptent la vie d'un citoyen pour rien, et qu'ils cherchent à se tirer du mépris...
Page 374 - La scène qui s'est passée à Abbeville * est tragique : mais n'y at-il pas de la faute de ceux qui ont été punis ? faut-il heurter de front des préjugés que le temps a consacrés dans l'esprit des peuples?
Page 367 - Il n'va point d'homme un peu généreux qui ne pardonnât au fanatisme d'abréger ses années, si elles pouvaient s'ajouter aux vôtres. Si nous ne concourons pas avec vous à écraser la bête, c'est que nous sommes sous sa griffe, et si, connaissant toute sa férocité, nous balançons à nous en éloigner, c'est par des considérations dont le prestige est d'autant plus fort qu'on a l'âme plus honnête et plus sensible.
Page 105 - Vos jolis vers à mon adresse Immortaliseront Favart ; C'est Apollon qui le caresse Quand vous lui jetez un regard. Ce dieu l'a placé dans la classe De ceux qui parent ses jardins : Sa délicatesse ramasse Les fleurs qui tombent de vos mains. Il vous a choisi pour son maître ; Vos richesses lui font honneur.
Page 93 - J'avais un arbuste inutile Qui languissait dans mon canton ; Un bon jardinier de la -ville Vient de greffer mon sauvageon. Je ne recueillais de ma vigne Qu'un peu de vin grossier et plat ; Mais un gourmet l'a rendu digne Du palais le plus délicat.
Page 252 - Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple, que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants.
Page 313 - Lally était un homme odieux, un méchant homme, si vous voulez, qui méritait d'être tué par tout le monde, excepté par le bourreau.
Page 366 - ... que voulez-vous que je fasse de l'existence, si je ne puis la conserver qu'en renonçant à tout ce qui me la rend chère? Et puis je me lève tous les matins avec l'espérance que les méchants se sont amendés pendant la nuit; qu'il n'ya plus de fanatiques...
Page 77 - Voilà un étrange original ; c'est bien dommage qu'il ait fait le Vicaire savoyard. La conversation de ce vicaire méritait d'être écrite par un honnête homme.