Histoire de la querelle des anciens et des modernes |
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Popular passages
Page 53 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 167 - La nature a entre les mains une certaine pâte qui est toujours la même, qu'elle tourne et retourne sans cesse en mille façons, et dont elle forme les hommes, les animaux, les plantes ; et certainement elle n'a point formé Platon, Démosthène ni Homère d'une argile plus fine ni mieux préparée que nos philosophes, nos orateurs et nos poètes d'aujourd'hui.
Page 53 - Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement; et comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trou^er cette antiquité que nous révérons dans les autres.
Page 155 - On se nourrit des anciens et des habiles modernes; on les presse, on en tire le plus que l'on peut, on en renfle ses ouvrages : et quand enfin l'on est auteur et que l'on croit marcher tout seul, on s'élève contre eux, on les maltraite, semblable à ces enfants drus* et forts d'un bon lait qu'ils ont sucé, qui battent leur nourrice". Un auteur moderne...
Page 128 - ... sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change : mais le cœur ne change point et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 96 - D'ornements égayés ne sont point susceptibles : L'évangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la fable.
Page 123 - ... ainsi que le musicien chante et que le joueur de luth touche son luth devant les personnes à qui il a été promis, Cydias, après avoir toussé, relevé sa manchette, étendu la main et ouvert les doigts, débite gravement ses pensées quintessenciées et ses raisonnements sophistiqués.
Page 44 - ... de tels précepteurs comme tu as eu. Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature.
Page 51 - ... d'une infinité de maladies tant du corps que de l'esprit, et même aussi peut-être de l'affaiblissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus.
Page 148 - Térence est dans mes mains; je m'instruis dans Horace, Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. Je le dis aux rochers; on veut d'autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds.