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lois a fait voir que dans cette irruption, il n'y eut que les foldats qui pafférent les Pyrénées. Mézerai dit que l'armée des Sarafins n'étoit compofée en tout que de quatre-vingt à cent mille hommes. !

En 891 Pempereur Arnoul remporta fur les Normands une victoire fi complette,que de cent mille Normands, aucun ne se sauva [b], & que du côté de l'empereur il n'y eut pas un feul, homme de tué.

A la bataille des trois rois, de Navarre, d'Arragon, & de Caftille contre les Maures, Mariana écrit après toutes les chroniques,que deux cents mille Maures furent tués, & qu'il ne périt que vingt-cinq Chrétiens. A la bataille de Tariffe l'an 1340. il y eut encore deux cents mille Maures tués, & feulement vingt Chrétiens.

Il n'y a aucune vraisemblance dans, ce que les hiftoriens rapportent des victoires des princes Normands en Sicile; qu'il ne resta pas un feul homme de trois cents mille Sarafins défaits par Rogerique les fils de Tancréde avec cinq cents hommes de pié & fept cents chevaux battirent l'armée de l'empereur de Conftantinople compofée de foixante mille hommes. Mais tout cela n'eft rien en comparaifon de ce qui eft raconté par Nicétas dans l'hiftoire de l'empereur Alexis, qu'au fiége de Conftantinople un feul Franc mit en fuite toute une armée des Grecs.

Lucien [c] traite d'incroïables & de ridicules toutes les circonftances d'un nombre de morts auffi difproportionnées. On peut appliquer à beaucoup de traits d'hiftoire ces paroles de

[b] Hist. du monde de Chevreau, liv. 5. [ c ] Lucien, comment il faut écrire l'hift. [d] Hæc ad oftentationem fcenæ gaudentis miraculis aptiora quàm ad fidem,

Tite Live,fur une particularité furprenante,qu'on difoit être arrivée à la prife de la ville de Veïes. Ces incidents, [d] dit-il, plus propres à la fcéne qui aime le merveilleux qu'à l'hiftoire, je ne veux ni les affurer, ni les réfuter. Il fuffit de fçavoir ce que la renommée en a publié.

TO. Du traité

ftoire Grec

On trouve parmi les œuvres de Plutarque un traité fort fingulier, qui eft des paralléattribué à cet auteur, mais qui paroît les de l'hifuppofé. Il eft intitulé: Des parallèles que & Rode l'hiftoire Grecque & Romaine. Ce maine traité des paralléles, auffi bien que les œuvres de Stobée citent plufieurs auteurs, à la vérité fort obfcurs, qui rapportent à l'hiftoire Grecque des faits fi reflemblants aux événements les plus remarquables de l'hiftoire Romaine, & dont les circonftances font fi précifément les mêmes, qu'il n'y a que les noms de changés, & que les uns font évidemment copiés fur les autres.

Zopyre Byfantin [e]a écrit que Phi-, lonomé fille de Nictimus eut du dieu Mars deux jumeaux qui furent jettés dans le Fleuve Erymanthe. L'eau porta ces enfants dans le creux d'un arbre, où une louve les allaita. Un berger prit foin de les élever, & ils devinrent rois d'Arcadie. C'eft mot pour mot l'hiftoire de la naissance & de l'éducation de Romulus & de Remus.

La mort de Pififtrate roi d'Orchoméne eft parfaitement femblable à celle de Romulus. Les fénateurs affaffinent Pififtrate, & Tléfimacus l'un d'eux,pour prévenir une émotion populaire, feint qu'il a vû Pififtrate monter au fommet du mont Pifée fous la forme d'un dieu, de même que Proculus affura qu'il avoit vû Romulus enlevé au ciel.

neque affirmare, neque refellere opera pretium eft: famâ rerum ftandum eft, Tit. Liv. lib.5. [e] Plutarch.in parallel. h.in parallel.

Brennus roi des Gaulois affiégeant la ville d'Ephéfe [f], Démonice promit de lui livrer une porte, à condition qu'on lui donneroit pour récompenfe de fa perfidie toutes les richeffes qui feroient trouvées dans le temple. Aprés le pillage de la ville & du temple, Brennus fit jetter furelle une fi grande quantité d'or & d'autres chofes prétieufes qu'elle en fut écrasée. N'eft-il pas clair que c'eft la même hiftoire que celle de la Romaine Tarpeïa [g] qui convint avec les Samnites qu'ils lui donneroient pour prix de fa trahifon ce qu'ils portoient au bras, entendant leurs braffelets: mais ils l'accablérent fous le poids de leurs boucliers, qu'ils jettérent fur elle.

Les Tégéates & les Phénéates étant en guerre [b], & les deux armées rangées en bataille & prêtes à combatre, on convint de part & d'autre de décider la querelle par le combat de trois fréres jumeaux qui étoient dans l'une des deux armées contre trois autres fréres jumeaux,qui fe rencontroient auffi dans l'autre armée. Les Tégéates remirent le fort de leurs armes aux trois fils de Rhéximaque, & les Phénéates aux trois fils de Démoftrate. Ces fix guerriers étant aux prifes, deux des fils de Rhéximaque tombérent morts, & les trois fils de Démoftrate furent bleffés. Le troifiéme des fils de Rhéximaque nommé Critolaiis feignit de fuir, & féparant ainsi fes adverfaires par l'inéga

[f] Stob. Sermon, 10, de iniuftit.

[g] Plutarch. in Romul. Tit. Liv. lib. 1. [b] Plutarch, in parallel, Stob. Sermon.39. de patria.

[i]Horatios Curiatiofque fuiffe fatis conftat; nec fermè res antiqua alia eft nobilior.Cùm tamen in re tam clarâ nomi. num error manet, utrius populi Horatii, utrius Curiatii fuerint. Autores utroque

lité de leurs pourfuites à proportion de leurs bleffures, il les tua l'un aprés l'autre. Critolaus étant retourné parmi les fiens, fut félicité univerfellement de fa victoire, il n'y eut que fa fœur qui verfa des larmes, parce que Demodicus fon amant avoit péri dans ce combat de la main de fon frère. Ce vainqueur farouche indigné d'une triftesse

mal placée au milieu du triomphe & de la joie de la patrie; tua inhumainement fa foeur. Il fut accufé de ce-meurtre par fa mére, & abfous par le peuple.Ceft l'hiftoire des trois Horaces & des trois Curiaces dans toutes les circonftances. Tite-live [i] obferve furce combat, qu'il étoit douteux de quel côté les Horaces & les Curiaces avoient combattu, plufieurs mettant les Curiaces du côté de Rome,& les Horaces du côte d'Albe; qu'il en trouve cependant un plusgrand nombre qui font combatre les Horaces pour Rome; & que fon penchant le détermine à fuivre ce dernier fentiment. C'eft donc le penchant de Tite Live qui a fixé ce trait d'hiftoire, environ fix cents ans aprés qu'il eft arrivé:

Agéfilas frére de Thémiftocle aïant tué [b] Mardonius dans le camp de Xerxés, au lieu de tuer ce roi, il se brula le bras droit [7] dans un feu allumé pour un facrifice. Xerxés paroiffant effraïé de cette fureur, Scaches, lui dit Agéfilas, que tout Athénien a la même réfolution, & fi tu en doutes, je

vais

trahunt: plures tamen invenio qui Romanos Horatios vocant. Hos ut fequar inclinat animus. Tit.Liv.lib.x.

[k] On trouve dans Hérodotc que Mardonius fut tué à la bataille de Plarées. Herodot. Calliop. Cefait même étoit fi célébre que les marbres de Paros en ons fait une époque,

[1] Stob. Sermon. 7. de fortitudine, & Plutarch.in parallel.

vais bruler le bras gauche. On ne peut méconnoître ici l'action de Mucius [m] Scævola.

Valére [n] Maxime rapporte que Pompée ambassadeur auprés de Gentius roi d'Illirie, fe brula le doigt en préfence de ce roi, pour lui faire con noître qu'il étoit incapable de trahir le fecret du fénat, & pour lui donner une haute idée de la fermeté des Romains. Le fait eft fort fufpe&t par bien des raifons. Ce fut l'an de Rome 585. & 167. ans avant Jefus Chrift que cette ambaffade fut envoiée au roi Gentius. La famille des Pompées n'étoit pas encore connue à Rome. On trouve que les deux ambassadeurs qui furent envoïés en Illiric, fe nommoient M. Perpenna. & L. Petilius; & il n'eft point dit qu'ils fe foient brulé le doigt..

L'oracle confulté fur un gouffre qui s'étoit ouvert dans Céléne ville de Phrygie [o], répondit qu'il falloit y jetter ce qu'il y avoit de plus prétieux. Aprés qu'on eut tenté inutilement d'y jetter toute forte de richeffes, Egyfthée fils de Midas, ou felon d'autres, Anchutus prince Phrygien fauta dans le gouffre à cheval & armé comme pour aller au combat. Les dieux infernaux furent appaifés, & legouffre fe referma. Cette hiftoire eft la même [p], que celle du chevalier Romain [9]Q. Curtius.

La flatterie Grecque a-t-elle fourni ces faits à l'hiftoire Romaine, pour lui,

... Tom. I..

[m] Denys d'Halicarnasse, historien 'trés-, exact n'a point parlé de l'action de Mucius Scavola, que plufieurs traitent de fabuleufe. [n] Val. Max. lib. 3. c. 3.

101 Srob p. 93. Plutarch, in parallel. [p] Tit. Liv. lib. 7.

[9] Plutarque vie de Romulus rapporte que Curtius à la téte des Sabins tomba dans une fondriére, où fon cheval s'enfonça. Il fit ce qu'il put de la voix & de la main pour le dé

fervir d'ornement, & pour remplir les vuides de fes quatre prémiers fiécles? ou l'hiftoire Grecque n'a-t-elle été que l'écho de la Romaine? c'est le fujet des differtations trés intéreffantes de deux célébres Académiciens qui ont foutenu [r] les deux opinions contraires. M. de Poilli prétend que les quatre prémiers fiécles de l'hiftoire Romaine font fabuleux ou au moins fort fufpects. M. l'abbé Sallier allégue tout ce qui peut établir la verité & même la certitude de cette hiftoire.

Les événements les plus importants & les plus connus font ordinairement ceux fur lesquels les hiftoriens s'accordent le moins.

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Diverfité

Quelle diverfité d'opinions fur la guerre de Troïe! Les uns en ont fait une d'opinions des plus illuftres époques de l'hiftoire, fur les faits comme d'un événement trés réel, les lébres. les plus ceautres l'ont regardé comme entiérement fabuleux,

Dion Chryfoftome [s] a foutenu fur la foi des prêtres Egyptiens, qu'Héléne recherchée par les plus grands prin ces de l'Afic & de la Gréce fut mariće par fon pére Tyndare à Alexandre fils de Priam; que ces rivaux firent la guerre aux Troïens; que les Grecs affoiblis par la pefte, par la famine, & par les diffentions qui se mirent entr'eux, demandérent la paix aux Troïens, & que pour perpétuer la mémoire de ce traité, il fut fait un che

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gager, & voïant que ses efforts étoient inutiles, il le laiffa-là, & fe fauva. Le lieu est encore appellé de fon nom, ajoute Plutarque, le lac Curtius. Il y a bien de l'apparence que l'avanture du Sabin Curtius a donné lieu à inventer l'hiftoire du chevalier Romain Q Curtius.

[r] Mémoir. de l'Acad. des bell. lettr. r. 6. [s] Dio Chryfoft. orar, 11. de Troja non capta.

val de bois, fur lequel on grava la paix qui venoit d'étre conclue. Les Troiens abattirent un pan de muraille pour faire entrer dans leur ville ce cheval qu'on ne pouvoit faire paffer par les portes. Paufanias [t] ditau contraire qu'il a vû dans la citadelle d'Athénes les cheval d'airaint fait par Epeüs pour battre les murailles de Troïe, comme on s'eft fervi depuis du bélier.

Plufieurs ont écrit [u] qu'Héléné ne fut jamais à Troïe: que Pâris & Héléne furent pouffés par la tempête à une des embouchures du Nil, nommée Canope, & de là conduits à Memphis. Protée qui y régnoit reprocha à Pâris fa perfidie, l'obligea de fortir de fes états, & retint Héléne avec toutes fes richelles. Pâris continua fa route [x], & arriva à Troïe. L'armée des Grecs l'y fuivit de prés; les Troïens fommés de rendre Héléne & toutes les richesses qui avoient été emportées avec elle, répondirent que ni cette princeffe ni fes biens n'étoient dans leur ville. Quelle apparence en effet, remarque [y] Hérodote, que Priam ce vieillard fi fage eût mieux aimé voir périr fous fes yeux fes enfants & fa patrie, que de donner aux Grecs une fatisfaction auffi jufte que celle qu'ils lui demandoient? Les Grecs perfiftérent opiniâtrément à ne les point croire. La divinité ajoute encore le même hiftorien, voulant que les Troïens par la deftruction entiére de leur empire, appriffent à l'univers que les dieux vengent les grands crimes d'une maniére éclatante.

Ménélas [z] à fon retour paffa en

[] Paufan. in Attic.

[u] Philoftr.in Apollon, lib. 4. c. 5. [x] M. Rolin. hift. anc, des Egyptiens. &c. [y] Hérodot. Euterp.

[2] Euripid in Helen, & Stefichor,ap. Plat. de republ. lib. 9.

Egypte chez le roi Protée, qui lui rendit Héléne avec toutes fes riches fes.

Suivant quelques auteurs, Enée trahit fa patrie, & livra une porte de Troie aux Grecs. Le voïage d'Enée en Italie eft révoqué en doute par Denys d'Halicarnaffe; & parmi les modernes, par Jufte Lipfe, Philippe Cluvier, Samuel Bochart & plufieurs autres.

C'étoit une opinion ancienne qu'Enée avoit fon tombeau à Berecynthia, en Phrygie [a], prés du fleuve Nolos; & que c'étoit un certain Romus de fa race, qui étoit venu en Italie, & qui avoit bâti Rome.

Métrodore de Lampfaque n'hésite point à dire [b] que tous les héros d'Homére, Agamemnon, Achille, Hector, Pâris, Enée n'ont jamais exifté.

Il y a une grande variété d'opinions toutes également incertaines fur la fondation de Rome [c]. Les uns difent que les Pélafges aprés avoir couru la plus grande partie de la terre, & fubjugué beaucoup de nations s'arrêtérent dans la campagne de Rome, & qu'ils don. nérent ce nom à la ville qu'ils y fondérent pour marquer leur puiffance & la force [d] de leurs armes. Les autres racontent que le jour de la prife de Troïe, quelques Troïens s'étant embarqués fur des vaifleaux,qu'ils trouvérent heureufement dans le port, & aiant été jettés par les vents fur les côtes de la Tofcane, defcendirent prés de la riviére du Tibre; que parmi leurs femmes qui étoient toutes tres fatiguées, & qui ne pouvoient plus fopporter le

[a] Agathocles ap. Feftum.

[b] Dans une oraifon de Tatien, qui est dans le fecond tome de la biblioth, des péres. [c] Plutarq. vie de Romulus,trad, de Dac. [d] Rome fignifie force en Grec.

conjectures fur différents païs, il trouve plus vraisemblable, que ce fondateur de Rome étoit Syrien.

Quelques auteurs affûrent qu'il n'y eut que trente Sabines enlevées [ƒ]; Valérius Antias & Denys d'Halicarnaffe en font monter le nombre à cinq cents vingt-fept; Juba à fix cents quatre-vingt-trois.

Tite-Live [g], Florus [b], Plutar que [i], Aurélias Victor [k] avancent que le dictateur Camille défit & chaffa les Gaulois qui avoient pris Rome: Polybe, Juftin [7], Suétone [m] rapportent que les Vénétes aïant fait une irruption dans le païs des Gaulois, ces derniers acceptérent les fommes qui leur furent offertes par les Romains pour faire la paix, & s'en retournèrent avec tout leur butin, pour défendre leur propre païs.

travail de la mer, il y en eut une nommée Rome qui confeilla à fes compagnes de bruler leurs vaiffeaux : ce qui aiant été éxécuté, leurs maris furent d'abord dans une grande colére, mais peu de temps aprés connoiffant la fertilité du païs, ils fçurent très bon gré à leurs femmes de les avoir contraints de s'y fixer, & ils appellérent la ville qu'ils bâtirent du nom de celle qui avoit donné le confeil de bruler leurs vaiffeaux.Il y en a qui difent que Rome fut fille d'Italus & de Leucaria, ou de Telephus fils d'Hercule; qu'elle fut mariée à Enée ou à fon fils Afcanius, & qu'elle donna fou nom à la ville. D'autres prétendent que Rome fut bâtie par un fils d'Ulyffle & de Circé,appellé Romanus. On en trouve auffi qui écrivent qu'elle doit fon origine à un certain Romus fils d'Emathion qui fut envoïé en ce païs là par Dioméde. Selon d'autres, elle fut bâtie par un Romus roi des Latins, lequel chaffa les Tyrrhé niens. Antiochus de Syracufe auteur trés ancien, qui vivoit cent ans avant Ariftote, s'éloigne encore plus de touts ces fentiments,& a écrit que longtemps avant la guerre de Troïe, il y avoit en Italie une ville appellée Rome. Parmi ceux mêmes qui en attribuent la fondation à Romulus,il y a autant de contradictions [e] fur l'origine, la naiffance, & l'éducation de ce fondateur.

Gronovius prétend que Romulus étoit étranger, & aprés avoir porté les

[e] Quidquid de Romulo ac Remo (quem Græci primi hujus vocabuli fictores omnes pariter appellant Romum) five Romani feu Græci prodiderunt, mera est fabula per fe fatis abfurda & inepta; in quâ neque de patre puerorum, neque de matris nomine, neque de expofitore, nec de fublatore, nec de nutrice quidquam certi conftat, Philipp, Cluverius, Ital.antiq. lib.3.5.2.

Plutarque commence ainfi la vie de Lycurgue: On ne peut rien dire du légillateur Lycurgue, qui ne foit rapporté différemment té différemment par les hiftoriens: car il y a diverfes traditions fur fon origi ne, fur les voïages, fur la mort, & encore plus fur les loix, & fur la forme du gouvernement qu'il établit: mais l'on s'accorde encore moins fur le temps où il a vêcu.

Hérodote, Diodore, Trogue Pompée, Juftin, Paufanias, Plutarque, Quinte.Curce, & plufieurs autres auteurs ont parlé de la nation [n] des Amazones. Strabon [o] nie que cette K 2

[f] Plutarq, vie de Romul.
[g] Tit.Liv. lib. 5.
[b] Flor. lib. 1.

[i] Plutarq. vie de Camille.
[k] Aurel, Vilf.c.23.
[1] Juftin.lib. 38.

[m] Suet. in Tib. c. 3.

[n] Il eft auffi fait mention des Amazones dans les poëfies d'Homére de Coinsus» [•] Strab. lib.1M

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