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46. La chaine des événements eft im. perceptible à toute prèvoiance humaine.47. Exemples des jugements aftrologiques. 48. L'aftrologie ne fait intervenir la phyfique, que par oftentation. 49. Extraits des traités d'Albumazar, & d'Avenar . 50.Détail ridicule de quelques prédictions.51. Prognoftics de quatre fortes de morts. 52. Des noms illuftres dont l'aftrologie s'honore. 53. Entêtement des Grands pour l'aftrologie. 54. Predictions de l'aftrologie. 55. Des Chaldéens à Alexandre. 56. De Spurinna à Cefar. 57. De Nigidius Figulus à Octavius. 8. De Tibére à Galba. 59. De Thrafylle à Tibére. 60. De Thrafylle fur lui même. 61.Obfervations fur les préditions aftrologiques. 62. Découverte d'un tréfor. 63. Construction d'un pont de bateaux fur le golphe de Baïes: 64. Prédiction de l'empire à Néron. 65. Réponfe & hiftoire d'Afcletarion. 66. Un aftrologue fe tire d'un pas difficile. 67. Prédictions fur Sévére, & fur fa femme Julie. 68. Prédiction du père de l'impératrice Eudoxie.69.Prédiction de l'empire des Sarafins.70. Prédiction qui fauva la vie au comte de Ne. vers.71.Prédiction fur un archevêque de Pife. 72.Sur un cordelier de Boulogne. 73. Léoni ne put éviter fa deftinée. 74. Prediction qui caufa la mort du duc de Clarence. 75.Prédiction de Richard Cervin. 76. Horofcope des trois papes. 77. Predictions rapportées par Pafquier. 78.Prédictions fur François I.& Henri II. 79. Prédictions du président Ranconnet, de l'abbé de Marivaux,& de Goizel. 80. Des prédictions de Morin. 81. Réponse des aftrolognes au comte de la Mirandole. 32. A l'empereur Vitel lius. 83. Les Cannibales moins incor

rigibles que nous, fur les prédictions. 84. Fanffeté des prédictions aftrolo giques. 85. Réponse de Caffius. 86. Horofcope de Metius, cause de sa mort.87. L'empereur Manuel trompé par l'aftrologie. 88. La confiance en laftrologie perd le duc de Viféu. 89. Fauffe prédiction de Cardan à Edouard VI. 90.Sur lui-même.91. Cardan avance fa mort pour justifier sa prédiction. 92. Prédiction conjecturale donnée pour aftrologique. 93. Il n'y a prognoftiqueur, à qui l'on ne faffe dire tout ce qu'on voudra .94. Les aftrolo gues pourroient fe vanter de quelque certitude, s'ils mentoient toujours. 95. Parole d'Henri le Grand. 96. Exemple de la fauffeté des recits les plus circonftanciés des prédictions. 97. Fauffeté des prédictions, qui ont été le plus généralement répanduës. 98. Prédiction d'Albumazar. 99. D'Avenar. 100. D'Arnoldus 101. De Stoffler. 102.De Régiomontan,& de Stoffler. 103. De Leovice. 104.Opinion de Cardan fur les influences imperiales de la derniére étoile de la grande ourse. 105. Horoscope des villes. 106. Horoscope de Rome.107. Horofcopes des grandes villes recueillis par Gauric. 108. Horofcope de Conftantinople. 109. Horoscope de JésusChrift. 110. Mépris d'Agrippa pour laftrologie. 111. Des nativités pendant les quatre temps.1 12.L'intendan ce des religions diftribuée aux Planetes .113. L'aftrologie prohibée par les conftitutions canoniques & civiles.

Ous venons d'obferver que la

Nous

chimie eft un art trompeur, par l'abus qu'on en fait, mais qu'elle a produit fouvent, & qu'elle peut produire encore touts les jours des avantages imprévus & inespérés par les

chimiftes. Pour l'aftrologie judiciaire, dont nous allons traiter dans ce chapitre, elle n'a rien que d'illufoire & de frivole: c'eft un monftre [a], dont les vices ne font`rachétes par aucune vertu. L'entêtement que plufieurs perfonnes & même des plus illuftres ont eu pour les promeles frivoles de l'a. ftrologie judiciaire, demande une explication approfondie de fes principes. L'homme feroit fort à plaindre [b], L'homme s'il parvenoit à cette connoiffance de Plaindre,s'il l'avenir, pour laquelle il a une curioconnoifloit fité fi vive.

1.

feroit fortà,

l'avenir.

2.

De l'invention de l'af

De quelle fatisfaction [c]euffent pu jouir Priam, Pompée, Céfar, s'ils avoient prévu la fin malheureufe qui les attendoit? l'homme en cherchant à connoître l'avenir, voudroit perdre le plus préticux de fes biens, qui eft l'efpérance.

Hérodote [d] attribue aux Egyp

[a] Monftrum nullâ virtute redemp

tum. Juven.
[b] Prudens futuri temporis exitum
Caliginofa, nocte premit Deus. Hor.
[c] Atque ego pæ utilem quidem
arbitror effe nobis futurarum rerum
fcientiam. Quæ enim vita fuiffet Pria-
mo, fi ab adolefcentiâ fcfflet quos e-
ventus fenectutis effe habiturus ? an
Cn. Pompeium cenfes tribus fuis Con-
fulatibus, tribus triumphis, maxima-
rum rerum gloriâ lætaturum fuiffe, fi
fciffet fe in folitudine Ægyptiorum tru-
cidatum iri, a miffo exercitu? poft
mortem autem ea confequutura, quæ
fine lachrymis non poffumus dicere?
quid verò Cæfarem putamus, fi divinaf
fet fore, ut in eo fenatu quem majore
ex parte ipfe cooptaffet, in curiâ Pom-
peïana, ante ipfius Pompeii fimula-
chrum, tot Centurionibus fuis infpec-
tantibus, à nobiliffimis civibus, par-
tim etiam à fe omnibus rebus ornatis,
trucidatus ità jaceret, ut ad ejus cor-
pus, non modò amicorum, fed næ fer-
vorum quidem quifquam accederet, quo
cruciatu animi vitam acturum fuiffe ? cer-

judiciaire.

tiens l'invention de l'aftrologie judi- trolo ie
ciaire: mais le nom qu'elle portoit
anciennement de fcience Chaldaï-
que [e], marque bien expreffément,
que fon origine venoit [f] de Chal-
dée.

Des témoignages, de Berofe & d'Eu-
poléme cités par Eufébe [g] attribuënt
à Abraham [b] une grande connoif-
fance des chofes céleftes, & l'inven
tion de l'aftrologie [i] judiciaire, ou
de la fcience de Chaldée. Mais si ce
patriarche a ajouté foi aux influences
des aftres, nous ne devons point dou-
ter qu'il n'ait borné leurs effets aux qua-
lités du tempérament, & à la conftitu-
tion des corps, & que cette fciencene
fût en lui exempte de toutes les fuperf
titions, que la témérité des astrologues
y a jointes depuis.

Selon Suidas [k], Zoroaftre & Hoftanés Babylonien ont été les auteurs

de

tê igitur ignoratio futurorum malorum
utilior eft, quàm fcientia. Cic. de divia
nat. lib. 2.

[d] Herodor. Euterp.

[e] Eufeb. praparat. evangel. lib. 9.

[f] Principio Affyrii, ut ab ultimis
autoritatem repetam, propter plani
tiem magnitudinemque regionum, quas
incolebant, cùm cœlum ex omni parte
patens, atque apertum intuerentur,
trajectiones motufque ftellarum obferva-
runt: quibus notatis, quid uni cuique
fignificaretur, memoriæ prodiderunt.
Quâ in natione Chaldæi, non ex artis,
fed ex gentis vocabulo nominati, diutur-
nâ obfervatione fyderum, fcientiam pu-
tantur effeciffe, ut prædici poffet, quid
cuique eventurum, & quo quifque fato
natus effet. Eamdem artem etiam Ægy-
ptii, longinquitate temporum, innu-
merabilibus pene fæculis confequuti pu-
tantur. Cic. de divinat.lib. 1.
[g] Eufeb. ioc citat.

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[6] Τα εράνια ἔμπειρος .

[i] Καὶ τὴν ἀστρολογίαν, της την Χαλ
Jai Tupery
δαῖκήν ευρειν

[4] Suid.in vocib. dςρονομία & Ζωροάςρι

Commen

judiciaire,

bles.

de l'aftrologie judiciaire. Un paffage d'Ifaïe fait connoître que l'art de prédire l'avenir par les aitres, étoit fort ancien à Babylone. Appelle maintenant à ton fecours, dit le prophéte [à cette ville, les augures qui obfervoient les aftres, & qui fupputoient les mois, pour te prédire l'avenir. 3. Chilon Lacédémonien, & un des cements de fept fages de la Gréce, fut, dit-on, Patrologie le prémier parmi les Grecs, qui fe foit phyfiques appliqué à l'aftrologie judiciaire. Il fou & railonna-tenoit que le chaud, l'humide, le froid, & le fec font les quatre qualités, dont le mélange différent fait toute la diverfité des tempéraments des hommes; que le chaud & l'humide fervent à la génération, & le froid & le fec à la deftruction des corps; que ces quatre qualités font difpofées dans les hommes, fuivant les influences céleftes; que le foleil eft le principe de la chaleur, & la lune le principe de T'humidité; & que fuivant la difpofi. tion de ces deux grands luminaires dans le moment de la naiffance de T'enfant, il apporte au monde le ferment de la maladie, qui doit détruire fon compofé, ou lui caufer de temps en temps des altérations. On ne s'en tint pas long-temps à des réflexions fi générales, qui n'offroient pas à la curiofité humaine de quoi la conten

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le taureau, & les jumeaux. Du point de ce même tropique auquel il leur plut de donner le nom du cancer ou de l'écriviffe, jufqu'au point de l'équinoxe, ils diviférent le zodiaque en. trois autres conftellations, qu'ils appellérent le cancer, ou l'écriviffe, le lion, & la vierge. Les trois conftellations fuivantes commencérent au point de l'équinoxe d'Automne, & furent nommées la balance, le fcorpion, & le fagittaire. Enfin depuis le tropique d'hyver, ou du capricorne, jufqu'au point équinoxial du printemps, l'efpace fut divifé en trois conftellations, appellées le capricorne, le verseau & les poiffons.

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5.

Des noms

L'explication de ces noms eft fi peu ingénieufe, qu'elle ne mérite pas des fignes qu'on s'y arrête beaucoup. La pré- du zodiamiére de ces conftellations eft nom- que. mée le bélier, parceque le bélier eft le conducteur du troupeau; la feconde, le taureau pour montrer l'augmentation des forces du foleil ; la troifiéme, les jumeaux pour donner à entendre que cette force eft doublée; l'écriviffe, parceque le foleil commence alors à reculer; le lion, parce que l'ardeur du foleil nous femble alors dans fa plus grande violence ; la vierge, parce qu'alors cette grande violence du foleil s'adoucit; la balance, à caufe de l'égalité des jours & des nuits; le fcorpion, à cause de la malignité de l'air & des maladies plus fréquentes en automne ; le fagittaire, pour marquer la fuite du foleil qui s'eft éloigné avec promptitude; le capricorne, parce qu'il eft mélancholique comme cette faifon; le verfeau, à caufe des pluies fréquentes; enfin LIII

bant menfes, ut ex eis annuntiarent ventura tibi. Isaï, c. 47. v. 13.

Combien les principes de l'af trologie font frivoles.

les poiffons, pour défigner les grands débordements des eaux caufés par les pluies qui les ont précédés [m].

On peut juger par ces noms de fantaifie, qu'elle eft la vanité des principes aftrologiques, qui attribuent aux in fluences des conftellations, les proprié tés qui répondent à la nature des fignes, dont on leur a donné le nom. Le poëte Manile, par exemple, dit que ceux qui reçoivent en naiffant les influences du verfeau, feront portés[n] à faire des jets d'eau:& qu'ils ont [o] une humeur douce en partage. Il explique de même les propriétés des douze autre fignes: c'eft comme fi l'on attachoit une vertu efficace à des enfeignes, que le caprice auroit fait mettre à certaines maifons. Ces conftellations du zodiaque font effectivement nommées les douze maifons du foleil.

Les anciens aftronomes après avoir di

(m) Un auteur moderne a pensé que les noms des douze fignes du zodiaque, leur avoient été donnés par les douze patriarches, & que ces noms étoient tirés des rapports à la prophétie de Jacob: c'est ce que nous avons expliqué dans le chapitre de l'histoire de l'aftronomie.

(n) Ille quoque inflexâ fontem qui projicit urna,

Cognatas tribuit juvenilis aquarius

artes,

Cernere fub terris, undas inducere terris,

Ipfaque converfis afpergere fluctibus aftra. Manil, aftronomic. lib. 4. () Mite genus, dulcefque fluunt ad fidera partus. Id. loc citat.

(p) Bérénice avant fait vœu de consacrer fes cheveux, qui étoient parfaitement beaux, fi Prolémée Evergéte fon mari venoit fans accident de fon expédition de Syrie, lorsqu'elle le vir de retour avec beaucoup de bonheur & de gloire, elle fit couper les cheveux qui fureur offerts dans le temple de Venus del'isle de Chypre. Peu de temps après ces cheveux s'étant perdus, Ptolémée fut fort offenfé de cette négligence.

Conon de Samos, mathématicien s'avifa de

vifé le zodiaque en douze fignes ou mai, fons, ont partagé chaque figne en trente degrés, pour en compofer le nombre de 360. qui eft le nombre divifeur de chaque cercle, & qui se rapporte à peu près aux 365. jours, & fix heures,moins onze minutes, que le foleil, fuivant Ptolémée, & Tycho-Brahé, ou la terre fuivant Copernic, nous paroît emploïer à achever la révolution de fon orbite ; & ils ont divifé le refte du ciel en conftellations, aufquelles ils ont donné différents noms tirés, ou d'une reffemblance groffiére, comme au chariot ; où de l'idolà- des conti trie, comme à Hercule; ou des fictions lations. des poëtes, comme à l'Orion; ou de la flatterie [p], comme à la chevelure de Bérénice.

En fuppofant que ces conftellations envoient des influences jusqu'à nous, quel rapport peut-il y avoir entre les noms de ces conftellations, & la ver

dire alors que ces cheveux avoient été transpor. tés au ciel, & nïant fait remarquer sept étoiles près de la queüe du lion,qui n'avoient fait parrie d'aucune conftellation, il les appella la chevellure de Bérénice. Hygin. poëtic. aftronomic.

Ce fut le fujet du poëme de Gallimaque, dont nous avons la iraduction latine dans

Catulle.

L'ame de Jules Céfar fut placée parmi les étoiles. Sur quoi Ovide a fait ces beaux vers, fi flateurs pour Augufte:

... fimul evolat altius illa. Flammiferumque trahens fpatiofo limite crinem,

Stella micat:natique videns benefactaque, fatetur

Effe fuis majora, & vinci gaudet ab illo.

Hic fua præferri quamquam vetat acta paternis,

Libera fama tamen, nullifque obnoxia juflis,

Invitum præfert, unâque in parte re.

pugnat. Ovid. Metam. lib. 15. Les aftronomes, pour confoler l'empereur Adrien de la mort d'Antinous métamorphoférent auffi l'ame de ce favori en une étoile

Des noms

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Différents principes

nom de cet animal.

Où en est l'aftrologie, pour peu que l'on confidére que la conftellation apies iphéres. pellée par quelques aftrologues le vautour, eft nommée la lyre par Prolé mée ? Quelle oppofition de rapports [9] entre un vautour & une lyre! les Arabes ennemis des images auroient eru commetre une idolâtrie, s'ils avoient placé des figures humaines dans le ciel ils ont donc mis deux paons, à la place des jumeaux; une gerbe à la place de la vierge; un carquois, au lieu du fagittaire; un mulet chargé, à la place du verfeau; un veau marin, au lieu d'Androméde. Sur le même principe, ils ont fait touts les autres changements, qui y avoient rapport. Un dérangement fi confidérable dans le ciel a dû altérer étrangement les qualités des influences.

La fphére barbarique, dit Firmicus, eft entiérement différente de la Grec que & de la Romaine. Les conftellations des Chinois font encore plus éloignées des nôtres. Les anciens aftra nomes n'ont pu s'arrêter qu'aux mille vingt-deux étoiles qu'ils connoiffoient: mais n'eft-il pas évident, fuivant leurs principes, que ce nombre immenfe d'étoiles,qui leur a été inconnu, a auffi fes influences? Quelle foi peut-on ajou ter à leur expérience, puifqu'ils n'ont connu que très imparfaitenent l'état du ciel, dans lequel on fait touts les jours de nouvelles découvertes.

L'aftrologie moderne met quarante-huit conftellations dans le ciel, au

(9) Raguf.de divinar, lib. 1. epift. 4. (r) Martian Cappell. lib. 8,

lieu que l'ancienne n'y en mettoit que trente-cinq, comme il a été remarqué [r] par Martianus Cappella. Dailleurs les Chaldéens, les Egyptiens, les Grecs, & les Arabes font [s] entiérement oppofés entr'eux dans les régles & préceptes des jugements; & toute l'aftrologie ancienne a été rejettée par Ptolémée.

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10.

étoiles.

Il est même à obferver que les douLes fignes ze fignes du zodiaque, ne font plus du zodia fous les mêmes étoiles, puifque l'ef- que ne font plus fous pace, que nous appellons toujours le les mêmes bélier, & qui s'étend de la fection équinoxiale du printemps, jufqu'à trente degrés au-delà, n'eft plus fous les étoiles du bélier, mais fous celle des poiffons. Or ce n'eft point cet efpace du ciel nommé le bélier qui influe, mais ce font les étoiles elles mêmes, fi l'on s'en rapporte aux aftrologues, fuivant qu'elles fe trouvent en différents afpects avec le folcil ou avec les planétes,en forte qu'étant placées dans les points cardinaux d'une figure,elles communiquent leurs qualités falutaires ou nuifibles, en même temps qu'elles tranfmettent leur lumiére.

Ainfi la vertu de la conftellation, qui étoit, il y a deux mille ans dans le bélier, a paffé indubitablement au taureau, en raisonnant fuivant les principes aftrologiques, puifque la préten due vertu réfide dans l'étoile, qui influë par fa lumiére, & que les étoiles qui compofoient la conftellation du bélier, ont paffé dans celle du taureau, & ainfi fucceffivement de figne en figne dans tout le zodiaque.

En fuppofant que la vertu des influences fût telle que les aftrologues le prétendent, & qu'elle pût s'étendre

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(s) Agripp.de vanit. fcientiar. c. 31,

วอ

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De l'expé

rience prétendue des

aftrologues.

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