66. Phénome ordiaajoo's du 104. Ja vitesse du fon selon que le cremblent sensiblement , toutes lesfois venc cst favorable qu contraire. Le qu'on bat la garde avec un cercain camson n'est pasi produit [i] par les Mis bour, & ne eremble point, quand on brations totales du corps sanore, la bat avec d'autres qui fonc plus de mais par les vibrations particuliéres bruit. de ses petites parties d'ou naîe le fré Un certain treffaillement dans l'air mificment. fait plus d'effet que les vents impéSi deux chordes d'un même luch: tueux. Le bruit d'un caroffe semble [k] ou de deux luths différents , mais quelquefois faire trembler les murs. voisins l'un de l'autre , font à l'unif. Los piliersi dk: l'église Cachédrale de fon, on n'en sçauroic toucher l'une Reims branlent, dit-on, au fon des que l'autre ne raisonne , ou du moins claches. ne tremble en même temps : au lieu Croirons-nous que la Physique refqu'elle ne branle point , quand on te en défaut sur l'explicacion de cer- nes extratouche une autre chorde voiline, qui tains phénoménes du fon fort excran'est point d'accord avec elle. Dire ordinaires , ou qu'ils font beaucoup comme l'ancienne Phylique , qu'il y exagérés au-delà de leurs véritables a de la sympachie cnere ces deux chor- circonstances? Onlit dans [2] S. Cle. des, c'est ne rien dire. L'explication ment d'Alexandrie, qu'il se trouve en de cetce expérience eft que les chor- Perle: trois montagnes situées au mides , qui font à l'unisson fost capa- lieu d'une grande plaine ; qu'en apbles des mêmes vibracions, de force prochant de la prémiére on entend un que l'air qui eß remué par l'une , bruio confus de combattants ; que imprime fort à propos ses mêmes le près de la seconde , ce bruit paroîc coufles à l'autre : ce qui ne sçauroit plos distinet & plus proche ; & qu'aaarriver quand deux chordes n'étant prés de la troisiéme, les-cris des compas à l'uniflon ne font pas d'accord battanos fechangent en cris de victoire ensemble , parceque l'air qui eft & d'allégresse. ébranlé par Pane , ne trouve point Olaiis Magnus [m] décrit une caFautre dispofée à suivre son mouve- vernc de Finlande près de Vibourg, ment , & qu'à fon égard les secoufs dans laquelle lorfqu'on jeete un chien, fes de l'air sont comme des contre. ou quelques autre animal en vie , il temps qui ruinent Veffet les uns des en fort un bruit fi terrible & fi vicautrcs, lenc, qu'il penwerfe par terre touts Geroe disposition d'un corps à fe ceux qui en approchent : enforte que mouvoir quand un autre ébranle fa les ennemis font quelque irruption lair, fe rencontre en plusieurs autresi dans le païs, le gouverneur fait bouexemples. Les vitres d'une mailowy eber les oreilles des habicants ; & [•] #f. de l'Acad. des scienc. ann. 1709. P. 93. His de la même ann 1716.p. 66. Mémoir. de la méme ann. 1716.p.262.6 264. [l]. Physiquede Rohanlı , part. 1. ch. 26 [1] S. Clem. Alex. ftromat. lib. 6. [m] olaž Magni hiftor. Jeprente, lib. 11. 6. 4. par le bruit horrible qu'il excice, Syracuse il y a un bâciment creux en faisant joccer dans la caverne un fort ancien , nommé la prisan de Deanimal vivant, il renvers les en- nys, conseruit de maniére que ceux nemis, & il est facile de les tuer & qu'on y enfermoit , ne pouvaient fai. de les dépouiller. re le moindre bruit ni reprendre Pline ( * ) parle d'une autre caver. leur haleine, sans être entendas . Le pe en Dalmacie , dont il obferve un bâciment étoit en forme d'oreille , & phénoméne assez femblable. Lorlu on y avoit imité la nature . Aujourqu'on y jette quelque pierre ou au- d'hui qu'on a muré la principale entre mariére perante , il s'excite aufli. trée , fi quelqu'un fait dy bruit dans tôc des courbillons & des tempêtes, cerce cave qui va en serpentalit , 8C quoique le ciel fût caime & serein au- qui se termine en slétrécissant on paravanti éprouve deux effets: le prémier , que Caffiodore observe que lorsqu'on la voix sera tellement grabicis qu'une parle à haute voix [], ou qu'on tous. fimple toux le fera entendre comme le sur les bords de la fontaine d'Arécku- w coup de tonnerre ; le second , que se en Calabre, les eaux murmurent de fon s'y redouble en foret , que li & bouillonnent, deux personnes y chantantØn enSolin[p] rapporte qu'une faucaipe tend diftinctement un concert de quade Sicile étoit émuë pas le fon des tre voix C'est ce que le pére. Kirflutes', au point de se déborder. chor a éprouvé , dit-il in 1638. Il y a un lac [g] proche de Béja & huit ans après le pére Schoc fit en Portugal , dans lequel on pêche lui-même l'épreuve du prémier' efa des poissons noirâtres . Lorsque l'air fet ; quant au second le pére. Schoc eft fort chargé d'eau , & qu'il doic observe qu'il n'entendit rien de femtomber beaucoup de pluïc , ou faire blable i, peut-être parceque la place quelque orage, il fore de ce lac (au étoic on peu changée, car il de la rapport de Robbe ) un bruic pareil au trouva pas entiérement conforme à la mugissement d'un caureau , que l'on description du pére Kircher. entend quelquefois de cinq à fix Les aqueducs de Claude [s] realieuës. voïoient la voix , jusqu'à une distan- de exemples Le même Auteur dit qu'il y a pres et de seize milles , ou de plus de cinq fort lointai nes du foa. du Mont d'or en Auvergne [r], un licuës. lac très profond, dans lequel fi l'on La cloche d'Erfurc [ ] en Allema. jette une pierre, elle excite des éclairs, gne s'entend , dit-on, à vingt-quacre de la grêle & du connere, milles ou à huit lieuës à la ronde. Le pére Gaspard Schot rapporto Le bombardement de Génes [ #] après le pérc Kircher, que près de fue entendu près de Livourne éloi- . [n) Specus in Dalmaciæ ora, vastoin lin.c.s. præceps hiatu , in quem , dejecto levi [9] Geogr.de Robbe, liv. 7.ch. 8.p.443. pondere , quamvis tranquillo die, tur- Er] La même , liv. 1. ch. 2.p. 142. bini fimilis emicat procella . Plin. lib. 2. c. [s] Théolog. Physiq. de M. Derham, 45 Part. 1. liv. 4. ch.3.p.170. [O] Caffiodor. variar, leEtion. lib. 8.c.32. [1 ] La même , part.i. liv.4.ch.3.pag.185. [p] Et quafi miretur vocis dulcedi. [-] Théol. Physiq. de M. Darbam , pari, nein, ultra margines intumelcat . $0. I liv. 4.ch. 3. pag, 1920 gnée de 90, milles. Dans le fouléve- fert de véhicule au fon ; la recher- prenantu menter aufli la force du fon.":3 de, la tompront ou feront lever le poids Repetitions ; M. Derham rapporte qu'un coup de fix centslivres hors de terre. Lorsque multipliées de fusil [*]tiré sur le sommet d'une Sixte Quint fit élever le grand obélil. ques échos. trés haute montagne , ne fit pas plus que du Vatican, Fontana célébre archi. de bruit que si l'on eût rompu un pe tecte n'aïant pas prévu que le poids digieux obélisque sur la base . Seur- Il y a, dit-on, un écho encre Con- l'eau, où l'on a mis du poivre , un nom-Concevabe fan & Charenton, qui répéte les sons bre étonnant de petits animaux, qui des corps. jusqu'à dix fois. se mouvement comme autant de monC'est un air groffier & sensible qui ftre dans une vaste mer. Malézieu[a] ap 68. 70, Petitele is cules. Effets sur, [x] Laméras, part. 1.1. 4.4, 3. p. 187. [2] Vallem. Phybq. occulre : apperçut avec le microscope des ani- corpuscules insensibles, si la différen- 71. Les effets maux vivants, vingt-sept millions de te disposition des pores dans la baguet- de la bafois plus petits qu'une mitte. Il vit au te', & dans la main de celui qui la guette ne travers de leur peau transparente dles tient', reçois uneimpression remarqua-tre cxpliviscéres , des eufs, des figures de fæ- ble sur les sources d'eau, sur les vei- qués phylitus, une espéce de sang qui circuloic. nes des métaux, sur les pas descrimi- quement. Ces animaux ont dans leur petitesse in- nels ? Mais le système des corpuscu. concevable des yeux, des intestins, des les [b] au sujet du tournoiment de la veines, des artéres, un cæur, un cer- baguctte a été refuté très solidement. veau qui diftribuë les esprits animaux, Elle tournoit sur plusieurs choses, qui & ces esprits animaux sont apparem- tenoient plus du moral que du physiment à leur corps comme les parties que, comme sur les limites d'un champ, les plus déliées de notre-fung sont à no- sur un contrat licigieux, sur des beftre corps. tiaux achetés d'un argent volé. Elle Une cache de moiáffure de la gran- s'accommodoit à l'intention de ceux deur d'un grain de sable paroît, dans qui en faisoient usage. Elle étoit faude microscope, comme un amas de plu- tive dans les circonstances les plus con. sieurs plantes très distinctes, dont les formes aux systemes qui avaient été unes ont des fruits, d'autres des bou- imaginés à ce sujet, comme dans les cons à demi ouverts. De quelle énor- lieux où l'on avoit caché des piéces de me petitesse doivent êcre les racines & métal , & dans ceux où des crimes les filtres qui séparent les aliments de bien avérés avoient été commis [c]. ces petites plantes ? Elles ont leur grai. Il faut donc convenir qu'on ne peut ne aing que ks.chênes & les pios. Dans donner de raison physique du tournoile système des développements, on sup- 'ment de la baguette, & que les faits pose que Dieu a créé, dans le même authentiques qui font rapportés à ce moment, & dès le commencement du sujet , ne peuvent être attribués qu'à monde, toutes les plantes , & les corps l'imposture des hommes ou des déde touts les animaux, les uns dans les mons. En effet quel moïen de routeautres; qu'il ne se produit rien de nou- nir que des corpuscules qu’un homveau dans la nature; que la formation me exhale, demeurent pendant un & l'accroissement de cercains corps, la mois suspendus en l'air sur le courait conception & la naiđance des autres d'une riviére , pour indiquer les trane font, à proprement parler , que des ces d'un criminel par le tournoiment développements : fi cela est ainli, quel de la baguette ? le est la petitesse incompréhensible des Revenons aux effets surprenants des germes ? corpuscules . Un grain de musc for. Jusqu'où ne va point l'action des mé dans la vessie d'une espéce de che Tom.l. Rrr . [] Hift. des pratiq. fuperftitieuses, par dé, n'aïant réuffi à aucun des essais qu'on le p, le Brun. y fit de la baguette . Bayle dift, cris. nos. [c] Babyle dit que Jacques Aymar per. H. fur Abaris. die route sa répuration à l'hôrel de Cone vreuil, sans presque rien perdre de sa d'air dégagée, séparée & écartée par lence. La matiére subtile, qui pallait mentée par la registance qui fait agir La force des corpuscules paroît évi- plus de parties, & de ressores à la fois. tion de l'ef. demment dans les effets de la poudre à On remarque un effet bien plus fort fet de la canon. Lorsqu'elle s'enflamme, la ma- cncore que celui de la poudre à canon, minant & poudre tiérę subtile extrémement agitée come dans l'or fulminant qui n'est qu'une 72. Explica De l'orful de la fou canon. dre fulmi nante [a] Vallem. Phyfia. oculte, ich. 10.“ Tas ce mélange de thuile de sartre, en de |