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Diverles opinions

ficile de déterminer au jufte ce que c'eft, quelle eft fa qualité, & fi ce font des artéres ou des veines qui l'environnent. Hérophile a logé l'ame à peu près comme Defcartes, dans le centre du fur le fiége cerveau; Hppocrate dans le ventricude l'ame le gauche du cœur ; Démocrite & Arif tote dans tout le corps [e], de même que la bonne fanté eft répanduë dans toute la perfonne; Epicure [f] dans l'eftomac, car la peur & l'effroi treffaillent en cette partie, & la joie nous flatte à l'entour d'elle. Les Stoïciens placent la principale réfidence de l'ame dans le cœur; Erafiftrate dans la membrane qui enveloppe le cerveau: Empedocle dans le fang, ce qui eft conforme au fentiment de Moyfe [g], qui défend par cette raifon de manger le fang des bêtes. Galien a penfé que chaque partie du corpsa fon ame; Straton lui affigne fa place entre les deux fourcils. Platon la divife en trois parties, plaçant la raifon dans le cerveau, la colère dans la poitrine, &

[e] Ut bona fæpè valetudo cùm dicitur effe

Corporis, & non eft tamen hæc pars ulla valentis. Lucret lib.3. [f] Hic exultat enim pavor ac metus;

hæc loca circùm

Lætitiæ mulcent. Lucret. lib. 3. [g] Sanguinem univerfæ carnis non comedetis, quia anima carnis in fanguine eft: & quicunque comederit illum, interibit. Levitic. c. 17.

[b] Harum fententiarum quæ vera fit, deus aliquis viderit. Cic.

[1] .,, ἀμφὶ δέοι θάνατος χύτο συμοραΐςής 11.v.

La mort qui détruit l'ame répandit autour de lui fes épaifes ténébres.

[k] Galien attribue la pensée à la matiére. adμatos vosos Galen. de ufu partium, lib. 8.c. 13. de ufu refpirat. c. 5.

[!] D. Alberti Magni de naturá & origine anima, tractat. 2. c. 5.

[m] Avidæ nunquam definere mortalitatis commenta. Plin. lib.7.c. 55.

[] Juvabat de æternitate animarum

les defirs qui tendent à la volupté dans les entrailles. Que quelque Dieu juge [b]laquelle de ces opinions eft véritable.

8.

mortalité

La principale queftion, & la plus philofeimportante au fujet de l'ame, eft celle phes partade fon immortalité. Simonide, Ho-gés fur l'immére [], Hippocrate, Galien [k], de l'ame. Alexandre [7] d'Aphrodifée, Pline [m], les deux [] Sénéques; les Epicuriens, les Saducéens ont crû l'ame mortelle. Pline appelle le fentiment de l'immortalité de l'ame, les illufions d'une nature qui désire ardemment de ne jamais finir. Sénéque dit : J'aurois fouhaité de me perfuader l'immortalité de l'ame; je me rangeois aifément à l'opinion des plus grands hommes, qui donnent plutôt l'efpérance, que la certitude d'une doctrine fi agréable; & je me livrois à cette efpérance fi fublime, mais ces idées fe font évanouies comme un beau fonge.

Les Stoïciens donnoient à l'ame une durée très longue, mais non pas éternelle. Cicéron les raille [o] à l'occa

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Opinion de Platon

qui diftin

guoit trois ames dans

fion de ce fentiment, de ce qu'ils traitent les ames comme les corneil

les.

Phérécydes [p], Thalés, Pythagore [9], Anaxagore, Diogène, Platon [r], Cicéron, ont tenu que l'ame eft immortelle. Xénocrate [s], & Speufippus ont attribué l'immortalité aux ames fenfitives, Orphée à celles des [] bêtes, Numenius & Plotin, même aux ames végétatives.

Tatien, & fes difciples appellés Encratites, ont crû que l'ame mourroit,& qu'elle reffufciteroit avec le corps. L'opinion des Stoïciens & d'Averroës étoit [] qu'il n'y avoit qu'une feule & même ame générale dans touts les

hommes.

.

Albert le Grand réfute [x] le fentiment de Platon, que l'homme a trois ames féparées, la végétative, la fenfil'homme, tive & la raifonnable. Il réfute [y] paréfutée par Albert le reillement l'Opinion d'Orphée, que Grand. les ames des bêtes fubfiftent aprés la déftruction de leurs corps. Enfin, il réfute l'erreur d'Averroes [z], que

[p] Pherecides Syrus primus dixit animos hominum effe fempiternos. Cie. loc. citat.

[q] Pythagore eft le prémier qui ait enfeigné le dogme de l'immortalité de l'ame, suivant Maxime de Tyr, Differtat. 28.

[r] Platon dans le dialog. de Gorgias parle d'un Juge qui fera une destinée à chacun après cette vie, felon fon mérite dans le dixiéme livre de la république, il traite fort am plement des récompenfes & des punitions des ames après la mort.

]] Plato animæ diftinctionem commentus, partem ejus quæ rationalis dicitur, exemit à corruptione, & fuperftitem corpori fecit, reliquas interire fivit. Proclus & Porphirius folam partem animæ rationalem voluerunt effe immortalem, cæteras corruptibiles. Xenocrates verò, & Speufippus fenfitivam quoque immortalem effe contenderunt. Numenius autem & Plotinus vegetativam pari. ter immortalem affeveraverunt. Anaxagoras & Diogenes immortalem effe bu

l'ame après la féparation du corps, fe rejoint à l'ame générale du monde.

10.

Preuves

l'immor

Les preuves apportées par Platon[a], pour prouver l'immortalité de l'ame, Platon, font principalement fondées fur ce que Cicéron toutes chofes naiffent de leurs contrai-lité de l'an res, & que par conféquent la mort doit reproduire la vie, comme la vie produit la mort: doctrine qui n'a aucun fondement réel, & qui conduit à l'opinion de la métempfychofe. Il allégue la réminifcence qui eft dans l'ef prit de touts les hommes, & qui fait qu'étant bien interrogés, ils trouvent d'eux-mêmes les réponfes convenables, parce qu'ils apportent en naiffant la connoiffance des relations qui font entre les objets: ainfi apprendre felon lui, n'eft autre chofe, que fe fouvenir de ce qu'on avoit fçû avant que l'ame fût unie au corps or fi l'ame exiftoit, avant que d'être unie au corps > pourquoi cefferait elle d'être après fà féparation de fon corps [b]? Cette preuve très frivole fuppoferoit fauffement que l'ame a toujours exifté.

manam animam fimpliciter exiftimarunt. Adverfam huic femitam, & fenfibus corporis mancipati, & Democritus & Epicurus poftea tenuit. Joan. Francifc. Picus Mirandula, in exam. vanit, doctr. gent. lib.

1. c. 14.

[t] Div. Albert, Magn. de naturâ &orig. anima, tractat. 2.c. 12. » [u] Pomponat. de incantat. c. 10. [x] Div. Albert. Magn. agoge in libr. Ariftot. de animâ c. 4.

[y] Id. de nat. & orig. anim, tra&t. 2.c. 12. &lib. de animâ lib. 16. tract. 1. c. 11. & 12. [z] Id de unitate intellectûs cont. averr. [a] Plat. in Phadon. & in menon.

[b] Platon dit dans le Phedre que l'ame eft éternelle parce qu'elle n'a pas été engendrée;

it dir dans le Timée que l'ame a été créée avant le corps, & qu'elle a été engendrée par la meilleure des caufes intellectuelles & éternelles. Dans le Phédre il a égard à l'idée de l'ame comme éternelle en Dieu dans le Timée il parle de l'exitance de l'ame, dont il rapporte principe à la création que Dieu en a faite

Platon ajoute qu'une fubstance qui tire fon mouvemement d'elle-même, ne peut être fujéte à la mort ; que l'ame étant un être fort fimple, fans compofition & fans mêlange, il eft impoffible qu'elle foit fujéte à la corruption & à la diffolution. (C'eft la preuve que Cicéron [c fait valoir.) Enfin Platon donne pour derniére preuve, que puifqu'on voit le plus fouvent en ce monde les bons dans l'adverfité, & les méchants dans la profpérité, il faut qu'il y ait une autre vie, où les bons foient récompenfés, & les méchants punis. Il conclut que notre ame étant immortelle, la vie la plus longue comparée à l'éternité, n'eft qu'un point, ou plutôt n'eft rien. Il fait dire [d] à un mort reffufcité, qu'il s'eft trouvé avec un grand nombre de morts, dont la féparation fut faite, que les bons furent mis à la droite, les méchants à la gauche, en présence des juges divins, qui prononcérent un jugement, fuivant lequel les bons furent élevés dans le ciel, & les méchants précipi

tés dans l'abime.

Cicéron [e] joint aux preuves de Platon, le confentement général des nations, à rendre aux morts les der niers devoirs, & à obferver avec beaucoup d'attention & de fcrupule, les cérémonies qui fe pratiquent au trépas; cette inquiétude qui eft née avec nous pour l'avenir; l'ardeur d'immortali fer fon nom, & l'origine de l'ame, qui ne peut être rapportée qu'à Dieu, puifqu'il n'y a rien dans aucune fubitance materielle, dont l'ame puiffe avoir été produite.

[c] In animi autem cognitione dubitare non poffumus, nifi in phyficis planè plumbeifumus, quin nihilfit animis admixtum, nihil concretum, nihil copulatum, nihil coagmentatum, nihil duplex. Quod cùm ità fit, certè nec fecerni,

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l'immorta

me.

Ajoutons à ces preuves des anciens Autres philofophes, une réflexion qui paroît preuves nabien claire & bien convaincante. Si turelles de l'ame eft mortelle, il faut qu'elle foit lité de l'amatérielle; car la feule matiére com pofée de parties, eft fujéte à la difsolution, qui fait la mort. Si notre ame eft matérielle, il s'enfuit qu'elle n'eft qu'un arrangement, un compofé de plufieurs petites parties matérielles trés déliées, beaucoup plus fubtiles, fi l'on veut, que des étincelles, ou qu'une fumée: que ces corpufcules par leur mouvement, leur difpofition, ou leur configuration produifent tout ce qu'il y a de noble & d'excellent dans la penfée. De cette fuppofition il fuivroit néceffairement que la vérité des prémiers principes ne fubfifte que par l'arrangement de quelques petits corps matériels, que fi ces parcelles fe mouvoient dans un autre fens, ou fi elles avoient un arrangement contraire à celui qu'elles ont, nous aurions des no tions toutes contraires, notre régle de juger feroit renversée, & qu'ainfi les prémiers principes, ces vérités éterelles qui frappent l'efprit de leur évidence, & à la certitude defquelles nous ne pouvons pas refufer notre confentement, ne feroient pas des axiomes affurés. Quelle abfurdité de conféquences naîtroit donc du doute de l'immortalité de l'ame ? Cette preuve de fon immortalité a une certitude égale à celle de ces axiomes: Que deux & deux font quatre, que le tout eft plus grand que fa partie, &c.

Après tout; eft-ce une chofe bica difficile à connoître, que la différence 00 3

nec dividi, nec difcerpi, nec diftrahi poteft, nec interire igitur. Cic. Tafcul. quaft. lib. 1. Cicéron fait le méme raisonnement dans le livre de la vieilleffe.

[d] Plat.de la républ. liv 10.
[el Cic. Tufen quat. lib. 1.

qui eft entre l'ame & le corps, entre ce qui penfe & ce qui eft étendu? Fautil une grande pénétration d'efprit, pour comprendre qu'une penfée n'eft rien de rond ni de quarré? que l'étendue n'eft capable que de différentes configurations & de différents mouvements, & non pas de penfée & de raifonnement : & qu'ainfi ce qui penfe & ce qui eft étendu, font deux êtres tout-à-fait oppofés? Cependant cela feul fuffit pour prouver indépendamment de la révélation, que l'ame eft immortelle. Car fi l'efprit n'eft pas étendu, il n'eft pas divifible; & s'il n'eft pas divifible, il n'eft pas fujet à la deftruction.Comment pourroit-on s'imaginer que l'efprit fût étendu & divifible? On peut par une ou plufieurs lignes couper toute forte de figures? mais par quelles lignes peut-on concevoir qu'un fentiment de plaifir, qu'une douleur, qu'un défir, qu'une penfée puiffent être coupés? quelle figure réfulteroit de cette divifion; Ce que la forme eft au corps, la penfée l'eft à l'efprit. Si le corps eft capable d'un nombre inconcevable de configurations,l'efprit eft auffi capable d'un nombre immenfe de différentes idées & de differentes modifications. Comme aprés notre mort, la fubftance de notre chair fe réfoudra en d'autres configu. rations fans s'anéantir, de même notre ame, après fa féparation du corps, aura des fentiments bien différents de ceux qu'elle a pendant cette vie.

La féparation des parties matérielles, quoiqu'elles ne foient pas anéanties, eft la mort du corps; mais l'ame n'a point de parties qui puiffent être divi

[f] On dit même qu'Hermolaus Barba*us patriarche d'Aquilée évoqua le démon pour apprendre la veritable fignification du terme. ire, dont Ariftote fe fert fouvent en par. lant de l'ame. Le fens de ce mot eft proprément une perfection d'harmonie. →

fées. Il eft étonnant que tous les philofophes Païens ne fe foient pas réunis dans un fentiment qui eft évident par lui-même, à ne confulter que la raifon; & qu'ils ne fe foient pas rendus à cette preuve emploïée par Platon & par Cicéron, que l'ame ne peut être matérielle, & que par conféquent elle eft indiffoluble & immortelle. L'immortalité de l'ame n'a pas été débattue avec plus de chaleur par les Queft philofophes,que le fentiment [f] particulier d'Ariftote fur cette queftion.

12.

du fent

ment d' fote f l'immo

lité de l

vec beau

Coup de

Ariftote dans les livres de l'ame, dit qu'il y a point de connoiffance débattu fi difficile à acquérir que celle de l'ame; il réfute les fentiments des Phi- chaleur. lofophes qui l'ont précédé, dont les principaux étoient, que l'ame eft un feu; qu'elle n'eft qu'une harmonie qui réfulte de la bonne difpofition des parties & des organes du corps; qu'elle eft d'une matiére corporelle très fubtile. Il donne enfuite deux définitions de l'ame, l'une que l'ame eft le prémier acte du corps organifé, aïant la vie en puiffance (c'eft à dire, pouvant faire les fonctions vitales ); l'autre, que l'ame eft le prémier principe, par lequel nous voïons, nous fentons, & nous raifonnons. Ariftote appelle l'ame des bêtes [g], une fubftance corruptible; & il donne clairement à entendre par un contrafte nécessaire, qu'il tient l'efprit de l'homme, un efprit incorruptible, & par conféquent immortel. Il me paroît qu'il s'explique très formellement, & qu'il ne laiffe aucun doute de fon fentiment de l'immortalité de l'ame, lorfqu'il l'appelle un être fimple [b], & fans au

[8 ] Νες φθαρτές.

[6] απαθῆ καὶ ἀμιγῆ εἶναι, Το μεν αισθητικόν εκ άνευ σώματος, ὁ δὲ τῆς Χωριστός.

Και τέτο μόνον αϊδίον, καὶ ἀθάνατον

cun melange, lorsqu'il die que le fentiment eft quelque chofe de corporel, au lieu que l'efprit eft entiérement diftinct du corps, & que l'efprit feul eft éternel & affranchi des loix de la mort. Il diftingue trois ames dans l'homme, conformément à la doctrine de Platon; la végétante, la fenfitive & l'intellectuelle, ajoutant qu'il n'y a que cette derniére qui foit immatérielle & immortelle. Dans le douziéme livre de fa métaphyfique, il ne s'explique pas moins formellement, fi ce n'eft que ce qu'il en dit, n'eft qu'en forme de propofition, & non de réfolution. La queftion qu'il fait dans le prémier livre de fa morale à Nicomachus, Si les défunts ont quelque fentiment de la bonne ou de la mauvaife fortune de leurs amis vivants, fur laquelle il conclut qu'ils en font touchés fi légèrement, que cela ne peut altérer leur bonheur, fuppofe néceffairement l'immortalité de l'ame. J'avoue qu'après des paffages qui paroiffent fi decififs, il est étonnant qu'Alexandre d'Aphrodifée, qui eft celui de touts les commentateurs d'Ariftote, qui l'a le mieux entendu, attribue à Ariftote le fentiment que l'ame eft mortelle. Alexandre d'Aphrodifée a été fuivi de plufieurs Péripatéticiens, qui ont penfé que ce qu'Ariftote a dit de l'immortalité de l'ame, doit s'entendre de l'ame générale du monde, ou qu'il ne s'en eft expliqué ainsi que par politique, & par la crainte de la ciguë de Socrate, puifque touts fes principes phyfiques & métaphysiques font incompatibles avec l'immortalité de l'ame. Sa définition de l'ame, qu'elle eft l'acte d'un corps organique, feroit tout-à-fait défectueufe, en fuppofant fon immortalité. Selon les prin. cipes de fa phyfique, rien ne peut être

éternel dans fa durée, qui ne le foit auffi dans fon origine. Il fe mocque de Solon, qui a remis la félicité de l'homme après la mort, auquel temps Ariftote affure qu'il n'y a plus ni bien ni mal àefpérer. Quelques-uns lui ont attribué l'opinion de la métemplychofe d'homme à homme: il a réjetté très expreffément celle de Pythagore & de Platon, qui faifoit paffer les ames des hommes dans les corps des bêtes.

On connoît par un paffage[i]de la Cerda fur Tertullien, que non feulement les fçavants fe font mis fort en peine de fçavoir ce qu'Ariftote a crû de l'immortalité de l'ame, mais qu'ils ont même regardé comme une queftion très importante, de fçavoir fi Tertullien, Plutarque, ou d'autres, ont penfé ou non, que le fentiment d'Ariftote fût, que l'ame étoit immortelle.

Pomponace dans fon traité de l'immortalité de l'ame, rapporte quantité de raifonnements d'Ariftote & d'Averroës, defquels il résulte que l'ame eft immortelle fimplement, & mortelle felon quelque chofe. Il en rapporte enfuite d'autres entiérement op pofés, tirés auffi d'Ariftote, dont il réfulte au contraire, que l'ame eft mor. telle fimplement, & immortelle felon quelque chofe. Il conclut qu'Ariftote a crû que l'ame étoit mortelle, & il déclare fon propre fentiment, qu'on ne peut prouver l'immortalité de l'ame par des raifons tirées de la nature; qu'il n'appartient qu'à Dieu d'apprendre aux hommes une vérité dont il n'y a point de preuve naturelle. Il finit fon ouvrage, en difant: Je me fou

mets en cela, comme en toute autre chofe au faint fiége Apoftolique.

Ce traité fit beaucoup de bruit; toute l'échole dans laquelle Ariftote régnoit abfolument, s'éleva contre

[i] La Cerda in Tertullian, de refurret, carn, c, 2.

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