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[p] rempliffoient douze cents foixante peaux de bœufs. Jamblique a compté jufqu'à trente - fix mille cinq cents vingt-cinq livres compofés par Mer. cure Trifmégifte. Ils pouvoient être remplis de figures hieroglyphiques à la maniére des Egyptiens [9],& il eft à préfumer que ces charactéres occupoient beaucoup d'efpace. Quelques fçavants ont réduit ce grand nombre de livres à autant de verfets. On appelloit vers, les lignes des auteurs en profe, auffi-bien que des poëtes. Pline [] a dit que les ouvrages de Zoroastre contenoient deux millions de vers. Ceux d'Ariftote, fuivant Diogéne de Laërce [s], contenoient quatre cents cinquante deux mille foixante vers. On a mefuré les ouvrages de Ciceron [r], d'Origene, de Lactance & d'autres, par le nombre de vers, c'eft à dire, de lignes qu'ils contenoient []. Cornelius Nepos [x] dit qu'il a renfer. mé dans un feul volume les vies des plus illuftres capitaines, que différents auteurs avant lui avoient écrites en plufieurs milliers de vers. Diogene de Laerce [y] fait monter les ouvrages de Théophrafte à deux cents trente mille huit cents vers, & il rapporte que Chryfippe écrivoit jufqu'à cinq cents vers par jour. Jofeph à la fin de fes antiquités obferve qu'elles contien

[p]Bayle,républ des lettr Juin 1684.p.384. [7]. Volucrefque, feræque, Sculptaque fervabant magicas animalia linguas. Lucan.

[r] Plin. lib. 30. č. 1. [s] Diog. Laert. in Ariftot. [Prideaux hift.des Juifs,t.2.part. 1. liv.5. [] Verfus vient de verto qui fignific tourner, parce que l'écrivain & le lecreur an-bout de la ligne, retournent au commencement de la fuivante. Menag. obfervat, in Diog. Laërt. 1, 2. lib. 4. Segm. 24. La citation d'un verfer fe rend encore par le mot latin verfus,

nent vingt livres & foixante mille vers.

Suidas témoigne que Callimaque & Ariftarque avoient compofé chacun plus de huit cents volumes [z]. Zénon le Stoïcien avoit compofé fept centscinq traités ou opufcules differents. Epicure, felon Diogène de Laerce [a], étoit celui des philofophes qui avoit le plusécrit; mais Diogène de Laerce die ailleurs [b], que Xénophane avoit écrit plus que Zénon, Démocrite plus que Xénophane, Ariftote plus que Démocrite, Epicure plus qu'Ariftote, mais que Chryfippe avoit plus écrit qu'aucun. A la vérité il obferve [ c ]que fi l'on eût ôté des ouvrages de Chryfippe, ce qui n'étoit pas de lui, il n'y feroit rien refté.

Le grand travail de l'Hexaple d'Origéne lui fit donner le furnom d'auteur de Diamant [d]. S. Jerôme [e] dit que la vie eft trop courte, pour lire autant qu'Origéne avoit écrit ou dicté à différents copiftes.Didyme, furnommé Calcenthère ou aux entrailles de cuivre[f], avoit compofé jufqu'à quatre mille volumes. S. Auguftin [g] s'étonne que Varron aïant tant lû, ait pû tant écrire. S. Ifidore [b] dit que S.Auguftin a compofé tant d'ouvrages, qu'il feroit impoffible à un homme qui travailleC 3

[x] Cornel. Nep. in Epamin. [y] Diog. Laert. in Theophr, & in Chryfipp

[21 Ces volumes étoient des cayers on des rouleaux, d'où eft venu le mot de vo Jumes à Volvendo.

[a] Diog. Laert. in Epic.
[b] Diog Laërt. in procm.
[c] Diog Laërt, in Zen, Citt,
[d] Adamantius.

[e] S. Hieronym. epift. ad Pammack.
[f] Sen. epift. 88.

[g] S. Aug. de civit. Dei, lib. 6. c. 2. [b] S. Ifidor erig, lib. 6, 9,6,111¿

roit nuit & jour, non-feulement de transcrire, mais même de lire tout ce qui a été écrit par S. Auguftin

Pline le jeune eft furpris [i] lui-même en faisant le détail des ouvrages, de fon oncle. Et il remarque en même temps que cet auteur qui avoit tant lû &tant écrit, avoit porté les armes en Allemagne, qu'il avoit plaidé beaucoup de caufes à Rome, qu'il avoit été toute la vie fort occupé des devoirs de la vie civile, & du foin de faire fa cour aux empereurs, & qu'il étoit mort à 56. ans.

Ariftote a complé plus de 707. ou vrages ou traités différents; fi l'on s'en rapporte au dénombrement qu'en a fait François Patritius [k], fans y comprendre les ouvrages dont on doute qu'ils foient d'Ariftote. Galien [avoit fait plus de cinq cents traités fur la médecine feule, & environ la moitié autant fur les autres, sciences. Il a fait lui-même deux livres, contenant l'énu mération de fes ouvrages, & pour en marquer le temps, le lieu & l'occafion. Nous apprenons de lui qu'une partie de fes ouvrages périt de fon vivant par un incendie qui confuma le temple de la paix à Rome.

Les œuvres d'Albert le grand rempliffent 21. volumes, in-folio [m], & celles de S. Thomas [n] dix-fept. Alphonfe Toftat évêque d'Avila mort en 1454. a fait des commentaires fi étendus fur l'écriture fainte, qu'André

[] Plin. lib. 3.. epist. 5..

[k] Francife. Patrit, in difcuff Peripa tet. 1. 1. lib. 2. Diogéne de Laerce n'avoir compré que 400. traités composes par Ariftote

[!] Daniel le Clerc, hift. de la médec.. part. 3. liv. 3. c. 1.,

[m] Edit. de Lyon de 1651.

[n] Edit. de Rome.

Lol Hic jacet, qui aquam bibendo,

Schot a dit que fi l'on vouloit compter les feuillets par les jours de fa vie, on trouveroit qu'il n'y auroit pas un jour à compter depuis le jour de fa naissance, auquel il n'eût rempli plus de trois feuillets. Alphonfe Toftat peut encore étre mis au rang des anciens, fes, ouvrages aïant précédé le renouvellement des lettres & l'invention de l'impri merie.

Tiraqueau qui vivoit,il y a 200.ans, peut être comparé aux plus laborieux des anciens. On fit fur lui une épitaphe qui porte [o] qu'en ne bûvant que de l'eau, il avoit laiffé vingt enfans & vingt volumes.Du Verdier Vau privas dit que Daurat fit plus decinquante mille vers. Bayle [p] croit que Du Verdier nous en a donné à garder.lk paroît beaucoup d'exagération dans ce que Baillet [q] rapporte que Lopé de Véga poëte Espagnol a compofé dixhuit cents comédies, & quatre cents piéces dramatiques ou actes facramentels, qui fe repréfentoient à l'air dans les places publiques de Madrit à la fête du S. Sacrement; un grand nombre d'autres ouvrages, & entr'autres, un poëme de la conquête de Jérufalem.

Quelques auteurs fe preffent trop de mettre au jour leurs productions. Horace [r] confeille de garder un ouvrage pendant neufans. Quintilien [s] avertit les auteurs de fe défier de la complaifance, qu'ils ont pour leurs nouvelles productions, Apulée a raifon

viginti liberos fufcepit, viginti libros. edidit. Si merum bibiffet,, totum orbem impleffet.

[p] Bayle, diet. not. N. fur DauTAÐ. [q] Baill. jugem, desfçwu.r. 5. p. 147. [r] Nonumque prematur in annum. Hor. art. poët.

[s] Ne nobis fcripta noftra,, tamquam recentes fœtus blandiantur. Quintil¡ in~ ftir, lib. 10, G. 4.

[] de dire que l'exactitude eft incompatible avec la viteffe de la compofition. D'autres ne pouvant fe contenter eux-mêmes, retouchent continuellement un ouvrage qu'ils ne rendent pas meilleur. Pline le jeune [] voulant déterminer Suétone à publier fon hiftoire, lui écrivit qu'il l'avoit portée à un tel point de perfection, que la lime, au lieu de la polir, ne pouvoit plus que l'affoiblir. La coûtume de changer de nom a Change- régné [x] long-temps parmi les gens de lettres [y] Le pape Paul II. défenSavants dit ce déguifement de noms. Il fit même emprifonner quelques fçavants qui avoient contrevenu à fes défenfes, foit qu'il fe défiât de quelque complot, foit qu'il jugeât impie de quitter fon nom de baptême pour en prendre d'inventés à plaifir.

12.

ments de noms des

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Quelques académies ont pris plaifir Noms ba-à fe donner des noms badins & exdins d'aca- traordinaires. Celle de Péroule s'eft

démies.

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le Trempé, le Trouble, le Brochet le Bourbeux, le Cygne, &c. L'académie de Génesa pris le nom 'des Endormis; celle d'Alexandrie des Immobiles; celle de Viterbe des Opiniâtres; celle de Sienne des Lourdauts ; celle de Città di Caftollo des Abfurdes ; celle de Fabriano des Dés-unis ; celle de Roffano des Sans-fouci; celle de Naples des Furieux ; celle de Macerata des Enchaînés. Les académiciens de Touloufe ont pris le nom de Lanterniftes, parce que leurs prémiéres affemblées furent fecrétes, & qu'ils fe rendoient à leurs conférences la nuit, fans faire porter de flambeaux, & aïant à la main des lanternes.

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La confidération des sciences a fort varié. Il y a eu des temps & des païs où dération des elles ont été fort honorées, & d'autres fciences à où elles font tombées dans le mépris La lampe de fer d'Epictete fut venduë [z] trois mille drachmes, ou environ cinq cents écus de notre monnoie, Marguerite Stuart femme du dauphin, qui fat depuis Louis XI. trouvant Alain Chartier endormi, le baifa en préfence de plufieurs dames & feigneurs qui étoient à sa suite, & leur

kakia. Du nom de Gérard a été formé celui d'Erafme. Le chancelier de l'hôpital a été travesti en Xenius. Les anciens tradulfant des noms étrangers, n'en changeoient que la terminaison. Ils confervoient par exemple Pyrrhus & Epicurus, fans les rendre par Rufus & Auxiliator: quelques uns de nos auteurs ont rendu les noms propres tres-difficiles à entendre, en traduifant ce qui s'y trouve de fignificatif. De Thou appelle d'Entrague Interamnas, & traduit le nom propre de ménage en Oeconomus. Toute fon hiftoire eft pleine de noms pareillement dépaïfés. Hugo Candidus &

Guillelmus Parvus viennent du même abus. Ne feroit-il pas ridicule d'appeller Campa nella Thomas Clochette?

[z] Lucien comment il faut écrire l'hiftoire.

parmi les

dit qu'elle avoit voulu faire cet hon neur à une bouche, qui avoit proféré tant de belles paroles.

On compte même parmi les auteurs Auteurs un grand nombre de fouverains, de fouverains, princes & de grands feigneurs: Le fegrands cond Mercure ou Hermés Trifmè

&

feigneurs.

gifte [a] dont nous avons déja parlé, qui étoit roi de Thébes en Egypte & de Memphis, avoit compofé plufieurs volumes qui contenoient des hymnes en l'honneur des dieux, des précep tes pour les rois & pour les prêtres, des traités d'aftronomie, des explications des charactéres hiéroglyphiques,ou let. tres mystérieuses des Egyptiens.Il avoit écrit du culte des dieux & des facrifices, de l'ame des hommes, de la nature des dieux, enfin de l'anatomie & de la médecine. Ptolémée Philadelphe emploïa Manethon à traduire ces ou vrages en Grec, mais l'original & la traduction fe font également perdus. Necepfos[b] autre roi d'Egypte fortan cien a été auteur de plufieurs livres de magie, d'aftrologie & de médecine. Denys tyran de Syracule [c] avoit une extrême paffion pour compofer des tragédies, & difputer le prix aux poëtes de fon temps. Pyrrhus roi d'Epire qui fût toûjours dans l'action, & dont Plutarque raconte des prodiges de vaa laiffé [d] des traités de l'art de la guerre. On lit dans Arrien que Ptolémée Soter a écrit l'hiftoire d'Alexandre. Xenophon n'eft pas moins cé

leur

[a] Le fecond Mercure, furnommé Trifmégifte, vivoit du temps de Moyfe, Le prémier Mercure peu aprés le déluge, Boffuer, hift. univerf. Mercure Trifmégifte fut honoré a. prés la mort, fous le nom d'Anubis, Jous la figure d'un chien. Latrator Anubis. Servius dit: capite canino pingitur, quia nihil cane fagacius.

[b] Il eft parlé de Necepfes, roi d'Egypre dans Pline, hift, natur, liv. 7.0. 49. d dans une lettre d'Aufone à faint Paulin.

lébre par les ouvrages de philofophic & d'histoire, que par la retraite des dix! mille Grecs qu'il commandoit, Han nibal compofa plufieurs livres en Grec, & entr'autres hiftoire [e] de l'expé dition de Cn. Manlius Vulfo en Afie; qu'il dédia aux Rhodiens. Scipion l'As fricain & Lælius ont paffé pour les au teurs des comédies mifes fous le nom de Térence. Sylla a fait des mémoires quí font fouvent cités par Plutarque.

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Jules Céfar dans fa plus tendre jeu. → neffe compofa l'éloge d'Hercule,& les tragédies d'OEdipe & d'Adrafte, avec plufieurs autres piéces de théatre,qui furent appellées Julies, & qu'Augufte défendit de publier. Il fit un poëme dont parle Suétone [f]. Il excella pare mi les orateurs, & plaida pour les Bithyniens,pour la loi Plautia, pour De cius le Samnite, pour Sextilius. A l'âge de vingt-un ans, il accufa Dolabella. N'étant encore que quefteur, il fit les oraifons funébres de fa tante Julie & de Cornélie fa femme.Il compofa les deux. Anti-Catons, des traités d'aufpices & d'augures,un recueil d'apophthegmes, un traité d'aftronomie,& deséshéméri des[g].Il fut auteur de deux livres de remarques fur la langue latine. [b] 11 ne nous refte de touts fes ouvrages que fes commentaires.Pline[i],dit que Célar furpaffoit en vigueur d'efprit touts les autres hommes.

Augufte [k]à l'âge de douze ans fit

[c] Diog. Laërt. in Solon. [d] Plutarg. compar, de Pyrrhus & de Marius.

[e] Cornel. Nep in Hannib.

[f] Ce poëme étoit intitulé Iter. Sust, in Jul. c. 56.

[g] Serv. in lib. 11. Æneid. [b] Traduct. des lettr. de Cic. à tic. remarq. fur la 6. lett. du 12, liv, [i] Plin. lib. 7. c. 25. [k] Vol de hiftorie, Latin.

fit l'oraifon funébre de fon aïeule Julie. Il écrivit des commentaires de fa vie. Il a fait, felon Suidas [7] les tragédies d'Ajax & d'Achille : mais Sué. tone [m] rapporte que cette tragédie d'Ajax fut feulement commencée; & qu'Augufte n'en étant pas content, répondit à un de fes amis qui s'informoit de l'état où étoit cette pièce, que fon Ajax s'étoit jetté fur une éponge : faifant entendre qu'il avoit effacé fon ouvrage, parune allufion à la mort d'Ajax qui fe jetta fur fon épée. Il compola un traité fur Caton, des exhortations à la philofophie, un poëme en vers hexamétres fur la Sicile; & quelques épigrammes. Il ne refte de ces ouvrages que quelques vers fort obfcénes fur Fulvie femme de Marc-Antoine qui font rapportés par Martial.

Tibére a écrit des commentaires de fa vie [n], il a auffi compofé [o] des vers lyriques & des poëmes Grecs. Mecœnas a fait une tragédie intitulée, Octavie. Athénée [p] & Plutarque [q] parlent de Juba roi de Mauritanie comme d'un prince très-fçavant. Pline [] dit que fes connoiffances le rendirent plus célébre que fa couronne. Suidas lui attribuë plufieurs ouvrages. Il avoit compofé des antiquités Romaines; des differtations fur la peinture & fur les peintres, des annales de Libye & d'A

Tom. 1.

(1) Suid. in voc. Aüy850s ·

(m) Suet. in Aug. Ajax in fpongiam incubuit. Macrob, Saturnal.lib.2.c 4. (n) Suet. in Tib. c. 61. & in Dumit.c. 20. Veff. de hiftoric. Latin. lib. 1. c. 24. (0) Suet. in Tib., c. 70. (p) Athénée, liv. 3. : (g) Plutarq. vie de Sertorius. (r) Plin. lib. 5. c. I.

(s) Germanicum Auguftum ab inftitutis ftudiis deflexit cura terrarum, parumque dis vifum eft eum effe maximum poëtarum, Quintil, inftit, lib. 10. 6. 1.

rabie qui contenoient plufieurs chofes curieufes fur l'hiftoire naturelle de ces païs-là, & qu'il avoit dédiés à Caïus Céfar petit fils d'Augufte, des traités de médecine & de grammaire.

Germanicus a compofé des tragédies Grecques [s]. L'empereur Claude [ écrit une hiftoire Romaine depuis la mort de Céfar, & des commentaires de fa vie, avec une défense de Cicéron contre la critique d'Afinius Gallus. ajouta à l'alphabet trois lettres qui Il furent en ufage durant fon régne & retranchées après la mort. Agrippine [×] mére de Néron a laiffé des mémoires. Zénobie reine de Palmyre [x] a compofé un abregé de l'hiftoire d'Alexandrie & de l'hiftoire de l'Orient. Trajan [y] & Adrien ont écrit des com mentaires de leurs vies. L'empereur Tite [z] avoit tant de difpofition à compofer des vers, qu'il en dictoit plufieurs fur le champ. Nous avons les réflexions de l'empereur Marc Auréle Antonin remplies d'une morale Stoi cienne. L'empereur Clodius Albinus écrivit des Georgiques dont parle Ju les Capitolin. Les ouvrages de l'empe reur Julien font trop connus pour cn faire ici le détail. L'empereur Gratien etoit bon poëte. L'impératrice Eudocie femme du jeune Théodofe a laiffé plufieurs poëmes dont on trouve le détail dans la bibliothèque [a] de

D

(t) Suet, in Cland, c. 41. Voff, de biftoric Latin, lib. 1. c. 25.

(u) Voff. de historic. Latin.

(x) Cafaub. prafat. ad Polyb..

(y) Commentarios de fuis aut alienis rebus compofuerunt Cornelius Sylla, Julius Cæfar, Auguftus, Claudius, Trajanus, Adrianus, & plures alii. CaJaub. prafat. ad Polyb. Le Vayer. 1.2.dif. cours de l'hift.

(z) Suet. in Tit. c.3.

[a] Phot, biblioth. Cod. 183. & 184.

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