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Macrobe [a] rapporte au Soleil toutes les divinités du Paganifme: c'eft auf fi l'opinion [b] de Voffius.Le même abus, qui avoit jetté les hommes dans l'adoration des chofes inanimées, dont ils tiroient de grands avantages,comme du Soleil,[c] de la Lune, du feu, les engagea à mettre au nombre des dieux[d]les hommes qui leur avoient fait du bien. Sanchoniaton [e] obferve, que c'étoit la coutume des Phéniciens & des Egyptiens de déifier les inventeurs des chofes néceffaires à la vie. La premiére apothéofe [f], que l'on des apo- connoiffe, eft celle d'Ofiris,fuivie peu aprés de celle de Bélus. Toutes les divinités des Grecs, Saturne, Jupiter, tous les autres princes de la famille des Titans font beaucoup plus modernes. Dans les temples [g] d'Ifis & de Sérapis, une ftatue méttoit le doigt fur les lévres pour recommander le filence, fuivant Varron, & ordonner, qu'on zût à fetaire fur l'origine mortelle, & purement humaine de ces divinités.

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Exem tes theofes.

Il y a eu des apothéofes, qui ont peu couté à acquérir. Anna Perenna [b] étoit une bonne femme, qui fournit quelques vivres au peuple Romain, pendant fa retraite fur le mont Aventin, lorfque la république Romaine étoit agitée des difcordes civiles.

[a] Microb. Saturnal. lib. 1.c. 18. & feq. [b] Voff. de idolol. lib.

2.

[c] Deorum numero eos folos ducunt, quorum opibus apertè juvantur, Solem, Vulcanum & Lunam Caf.de bello Gall, lib 6. [d] Non folùm hæc ætas,fed & tota pofteritas reperti alimenti gratiâ, repertores ut deos omnium clariffimos honoravit. Cic. de nat. deor. lib. 1.

Hic eft vetuftiffimus referendi bene merentibus gratiam mos, ut tales numinibus adfcribant. Plin. lib. 2. c. 7.

[e]Sanchoniat. ap. Eufeb. preparat.evangel.lib.x c. 6.

[f]M. Abbé Banier, explicat,hiftor, des fab.

Ce bienfait lui valut une place de décffe. On célébroit fa fête au mois de Mars,& on lui faifoit des facrifices.

Cicéron [] fait mention des apothéofes d'Erechtée, & de fes filles ; Plutarque [k] & Diodore [] de celle de Théfée; Tite-Live de celle de Ro. mulus; S. Auguftin, de celle [m] de Codrus; Origéne [] de celle d'Hercule Thébain, fils d'Alcméne, & de celle d'Amphiarais. Les Carthaginois anciennement érigérent en divinités deux fréres, appellés Philénes, qui avoient été immolés à la patrie. Cyréne & Carthage étant en difpute [o] fur des limites, on convint de part & d'autre, que deux jeunes hommes partiroient en même temps, de chacune des deux villes, & que l'endroit, où ils fe rencontreroient ferviroit de limites. Les Carthaginois firent plus de diligence, & avancérent.... fort avant dans les terres de cet état voifin:ceux de Cyréne foutinrent, que les Carthaginois avoient ufé de fupercherie, & étoient partis plus matin, qu'ils ne devoient. La difpute s'échaufa, on parla de nouvelles conventions. Les Cyrénéens propoférent de recon noître le droit des Carthaginois, s'ils confentoient d'être enterrés vifs fur la place, offrant de fubir le même fort, fi

[] Quoniam verò in omnibus templis, ubicolebatur Ifis & Serapis,erat etiam fi mulacrum, quod, digito labiis impreffo, admonere videbatur, ut filentia fierent; hoc fignificat ut homines eos fuifle tacere tur. S. Aug. de civit. Dei. lib. 18. e. 1.

[b] Ovide croit qu'Anna Perenna étoit la fœur de Didon Ovid.fast.lib.3.

[i] Cic. de nat. deor. lib. 3.
[k] Plutarch.in Thefeo.
[1] Diod lib 4.

[m] S.Aug. de civ. Dei, lib. 18. c.19.
[n] Orig. contra Celf. lib. 3.

[o] Salluft de bello Jugurth. Val. Max, lib. 5.c.6.

16.

Apothéofes

des empe

les frontiéres étoient reculées jufqu'où ils le prétendoient. Les Philénes acceptérent ces conditions, & furent enterrés vifs fur le champ. Les honneurs divins leur furent décernés, & on leur éleva des autels, qui furent appellés les Autels des Philénes.

La fête [p] d'Ariftote étoit célébrée comme celle d'une divinité à Stagyre, ville de fa naiffance, qu'Alexandre avoit fait rebâtir en fon honneur. Ce même conquérant fit [q] Hephæftion dieu, & jouit lui-même [] pendant fa vie, des honneurs de la divinité.

Euthyme de Locres,excellent Athléte pour le pugilat,recût auffi de fon vivant les honneurs de la divinité. On remarqua, comme un prodige extraordinaire

que deux ftatues érigées en fon hon neur, l'une à Olympie,l'autre à Locres, furent frappées du tonnerre le même jour.

Plaphon[] fe déïfia lui-même par fon perroquet: il l'inftruifit à prononcer, Plaphon eft un dieu. Ille lacha enfuite dans une forêt remplie de ces oileaux, quitous aiant appris à répéser ces mêmes paroles, perfuadérent aux peuples la divinité de Plaphon.

Le temple de Tullia, confacré par Cicéron à la fille, prépara la voie aux apothéofes, qui peu après fuivirent à Rome en grand nombre. La divinité des empereurs fut une inftitution d'Augufte. C'eft à ce fujet, que l'empereur Julien,dans la fatire des Céfars, appelle Augufte[] faifeur de poupées: parce que,comme les enfants font des poupées, Augufte avoit introduit l'ufage des pou, pées céleftes,ou des nouveaux fimulachres de la divinité.

[p] Ammonius, in vit. Ariftotel. [g] Plutarch. in Alex. Juftin. lib.12. [r] 2. Curtius & Arrian. passim. [s] Plin. lib. 7. c. 47.

1 Cal. Rhodig. lib. 3. c. 5.

Dion Caffius [*] décrit la pompe des funérailles d'Augufte, fon lit de parade, fon effigie de cire, fon oraifon funébre récitée par Tibére: de quelle façon fon corps fut brûlé, comment Livie recueillit, & mit fes os à part, & avec quelle adreffe on fit partir l'aigledu haut du bucher, d'où il fembloit, que cet oifeau de Jupiter porto it au ciel l'ame de l'empereur.

Hérodien[y]rapporte tous les honneurs funébres, rendus aux cendres de l'empereur Sévére, transportées d'Angleterre à Rome. L'effigie de cire étoit placée dans un lit d'y voire, élevé fort haut.Durant fept jours, les fénateurs vêtus de noir,& les dames vêtues de blanc, prenoient féance à la droite, & à la gauche de ce lit.Les médecins vifitoient réguliérement cette figure,expofée fur le lit de parade, & déclaroient tout haut que le mal empiroit. Divers chœurs de jeunes hommes,& de jeunes filles chantoient des hymnes. Enfuite le lit & l'effigie étoient pofés au champ de Mars, dans un tabernacle de face quarrée : les chevaliers Romains faifoient caracoller leurs chevaux par des mouvemens réglés,qu'on appelloit Pyrrhiques; un certain nombre de chariots,chargés de perfonnes qui repréfentoient les grands de l'état,tournoient autour de l'édifice juf qu'à ce que le fucceffeur à l'Empire alumoit lui-même le bucher,& on voïoit en même temps partir de fon plus haut étage l'aigle,que la fuperftition faifoit fervir de véhicule à l'ame de l'empereur.

Le même honneur de l'apothéose fut déféré aux impératrices.Suétone [z] & Dion Caffius [a] le rapportent de LiF 2

[4] κοροπλάστη. [x] Die Caff. lib. 56. [y] Herodian. lib. 4. [z] Suet.in Claud c. 11. [a] Dio Call: lib. 60.

vie. Drufille fœur & concubine de Cali. gula, qui fut mariée en prémiéres nô. ces à Caffius Longinus, & en fecondes à Emilius Lépidus, reçût tous les honneurs divins. Le fénateur Livius Geminus jura,qu'il l'avoit vû monter au ciel, en la même forme, que Proculus l'avoit autrefois affirmé de Romulus, & Numérius Atticus,d'Augufte.

Ces apothéofes devinrent un fujet de railleries.Sénéque fit une fatire fur celle de Claude.Néron appelloit les champignons les morceaux des dieux,à caufe de l'empoifonnement de cet empereur,que fa ftupidité avoit fait fort méprifer pendant la vie, & qui ne fut pas plus révéré après fa mort, malgré fon titre de

dieu.

Vefpafien tombant en défaillance,dit: Je penfe,que je deviens dieu,ou peu s'en faut.Pline parle ainfi de ces apothéofes dans fon panegyrique de Trajan: [b] Tibére confacra Augufte,pour augmenter la majefté de l'Empire; Néron fit rendre le même honneur à Claude par dérifion; Tite plaça dans le nombre des dieux Vef. pafien fon pére, & Domitien déifia fon frére Tite, l'un & l'autre pour s'honorer eux-mêmes dans les apothéofes d'un pére, & d'un frére: Pour vous; Trajan, vous avez élevé votre pére Nerva au rang des immortels, par le pur motif d'exalter la vertu.

Conftantin fut mis au nombre des dieux[c]par les Payens, & d'un autre cô té,les Chrétiens le mettoient au nombre des Saints. Jamais la mémoire d'un défunt ne fut fi fêtée que la fienne.

Les apothéofes diminuérent le ref

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pect des peuples pour les faux dieux.Ces nouvelles divinités qui avoient paru peu auparavant fur la terre, & qui avoient été fouvent des perfonnes infâmes par toute forte de vices,comme un Antinous déïfié par Adrien,n'infpiroient aux peuples que du mépris. On trouve des dieux. menacés,maltraités, punis. Eft ce à moi de craindre les dieux[d],disoit Néron, puis que j'ai le pouvoir de les faire? Caligula appelloit Jupiter en duel [], & jettant des pierres vers les nuës, il s'écrioit: Ote-moi du monde, ou je t'en ôterai.

17.

Alexandre à la mort d'Hephæftion Dieux pu nis par les [f] fit brûler le temple d'Efculape. homines. Augufte aiant perdu fa flotte par une tempête, [g] défendit de porter eir proceffion l'image du dieu Neptune, avec celles des autres dieux. A la mort de Germanicus les ftatues des dieux furent lapidées, les autels renversés, les dieux Pénates jettés par les fenêtres. Le pere le Comte dans fes mémoires de la Chine, décrit plaifamment le courroux des Chinois contre leurs ido-> les.,, Comment, chien d'efprit, lui » difent-ils quelquefois, nous te lo- ». geons dans un temple magnifique : » tu es bien doré, bien nourri, bien » encenfé; & après tous ces foins que » nous prenons de toi, tu es affez in- » grat pour nous refufer ce qui nous eft » néceflaire Enfuite on le lie avec des » cordes & on le traîne par les rues, " chargé de boues & de toute forte, d'immondices, pour lui faire païer les » paftilles dont on l'avoit auparavant » parfumé. Que fi durant ce tems là, „ ils obtiennent par hazard ce qu'ils

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fouhaitent,alors ils rapportent l'idole en
» cérémonie dans fa niche, après l'avoir
bien lavée & bien effuiée, ils le profter-
» nent même en fa préfence & lui font di.
verfes excufes. A la vérité lui difent-ils,
, nous nous fommes un peu,trop preflés;
,, mais au fond,n'avez-vous pas tort d'être
fi difficile? Pourquoi vous faire battre à
plaifir? Vous en couteroit-il davantage
d'accorder les chofes de bonne grace?ce-
pendant ce qui eft fait eft fait; n'y fon-
» geons plus, on vous redorera, pourvû
», que vous oubliez tout le paffé. Un Chi-
nois aïant perdu fa fille unique malgré
les priéres & les offrandes qu'il avoit fails fept planétes.[h] Dans le prémier on

fieurs inftances l'accufateur gagna
hautement fon procès; l'idole fut con-
damnée, comme inutile dans le roïau- „
me, à un éxil perpétuel, fon temple,
rafé & les Bonzes qui repréfentoient
fa perfonne furent rigoureufement cha-»,
tiés, fauf à fe pourvoir contre les »
autres efprits de la province, pour fe fai-
re dédommager du chatiment qu'ils
avoient reçû qour l'amour de celuici.»,
Rien n'eft plus honteux à la na-
ture humaine que le culte cruel des des fauffes
fauffes divinités. La ftatuë de Moloch
avoit fept retranchemens, pour fignifier

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tes à une idole, dont les Bonzes lui a voient vanté le pouvoir, forma fa plain» te devant le juge du lieu, & conclut, » vû la foibleffe ou la malice de cette ido »le,à ce que fon temple fut rafé,fes Mini» ftres honteufement chalés, & elle-mê» me punie en fa propre & privée perfon»ne. L'affaire parut au juge de confé» quence,il la renvoïa au gouverneur, le» quel ne voulant rien avoir à démêler » avec les gens de l'autre monde, pria le » vice-roi de l'examiner. Celui-ci, après », avoir écouté les Bonzes,qui paroiffoient fort allarmés, appella leur partie, & lui » confeilla de fe défifter de fes pourfuites. » Vous n'êtes pas fage, lui dit-il, de vous brouiller avec ces fortes d'efprits; ils font naturellement malins, & je crains » qu'il ne vous jouent un mauvais tour. » Cet homme protefta toujours qu'il péri»roit plutôt que de rien relacher de fes » droits. Le vice-roi ne pouvant plus reculer, fit inftruire le procès, & en donna cependant avis au confeil fouverain de » Pekin, qui évoqua l'affaire à lui,& cita » inceffamment les parties. Elles compaarurent peu de temps après. Après plu

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facrifioit les fruits; dans le fecond, les
tourterelles, dans le troifiéme, les bre
bis; dans le quatrième, les boucs; dans
le cinquiéme,les veaux; dans le fixième,
les bœufs; dans le feptième, les enfants.
Ce dernier retranchement étoit confa-
cré au Soleil, & ils croïoient qu'au
plus grand des dieux il falloit offrir
la plus noble des victimes.

Ameftris, femme de Xerxés[i], fa-
crifia aux divinités infernales treize
jeunes garçons des meilleures maifons
de Perfe; les Pélafgiens aïant voué la
dixme de leurs fruits, fe crurent obli-
gés de facrifier la dixme de leurs enfants.

Les Thraces [k] de cinq ans en cinq ans dépêchoient quelqu'un d'entr'eux vers leur dieu Zamolxis.Ce député étoit choifi au fort. Après lui avoir donné les inftructions,ils le jettoient en l'air, en forte qu'il retombât fur des javelines qu'ils tenoient droites, & la pointe en haut.S'il s'enferroit bien à plomb,& qu'il mourut promptement, c'étoit pour eux une preuve de la faveur divine.

Céfar [& Strabon [m] rapportent que les Gaulois faifoient un coloffe d'oF 3

[Caf.de bello Gall. lib. 6.

[m] Strab, lib. 4, Lucain dir que les

ور

18. Culte cruel

divinités.

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fier d'une grandeur énorme, qu'ils le rempliffoient d'hommes vivants qui étoient brûles en l'honneur des dieux. Les Carthaginois [2] immoloient leurs enfants à Saturne. Lorfqu'ils furent affiégés par Agathoclés []; ils imputérent leurs malheurs au changement de la coutume d'immoler à Saturne leurs propres enfants, tirés au fort, en celle d'immoler des enfants, achetés ou nourris fecrétement pour cet horrible ufage: & dans le deffein d'appaifer leurs dieux, ils immolérent à la fois deux cents jeunes garçons des plus nobles, tirés au fort.

Pendant qu'Hannibal faifoit trem bler l'Italie, le fort deftina fon fils à cette barbare immolation. Le fénat de Carthage, partagé entre la crainte des dieux & celle d'Hannibal, dépécha vers ce général pour apprendre fa volonté. Hannibal ne voulut pas que fon fils mourût, & dit qu'il valoit mieux le conferver pour le fervice de la patrie; que pour lui, il alloit faire périr tant de Romains [p],que les dieux n'auroient pas fujet de fe plaindre qu'on leur eût fouftrait une victime.

Cette abominable coutume étoit encore pratiquée en fecret du temps de Tertullien [9], quoique Tibére, pour

Gaulois facrifioient des victimes humaines à Mercure à Mars.

Et quibus immitis placatur fanguine cæfo

Theutates, horrenfque feris alta ribus Hefus. Lucan. lib. 1. [n] Plutarq. de la fuperftition. Tertull. apologet. Minut. Felic. Octav. [o] Den. d'Halic. liv. 1.

[p] Vos quoque di patrii, quorum delubra piantur Cædibus, atque coli gaudent formidine matrum, Huc lætos vultus,totafque advertite mentes,&c. Sil. Italic. lib. 4 [q] Tertull. Apologet.

l'abolir, fe fût fervi d'un moïen fort efficace,qui fut de faire attacher en croix les prêtres, qui immoloient ces innocentos victimes.

On lit dans la fainte écriture [r] que le roi de Moab facrifia fon fils aîné.

Ariftoméne Meffénien égorgea en l'honneur de Jupiter [s] Ithométe, trois cents-hommes.Théopompe roi de Lacédémone étoit la principale victime.

On peut mettre au nombre des facrifices humains, les dévouemens volontaires de Codrus, de Curtius, & des Décies.A chaque journée de triomphe lorf que la marche étoit arrivée au Capitole, les Romains immoloient folemnellement les prifonniers à Jupiter.Tite-Live rapporte,qu'après la bataille de Cannes, on enterra à Rome quelques victimes vivantes.

Les Locriens [1] dans une guerre dangereufe, firent vœu de proftituer toutes leurs filles dans une fête de Venus. Héliogabale[]facrifioit à fes dieux les plus beaux enfants qu'il pouvoit trouver,& pendant que fes magiciens immoloient ces jeunes victimes, il examinoit lui-même leurs entrailles. Les démons demandoient [x] le fang le plus illuftre, comme on peut en juger par les exemples d'Iphigénie, de

[r] Reg. lib. IV. c. 3. v. 27.

[s] S. Clem. Alex. in protreptic.

[] Cùm Rheginorum tyranni Leo phronis bello premerentur Locrenfes, voverunt,fi victores forent,ut die fefto Veneris,virgines fuas proftituerent.Juft.l. 23. [u] Lamprid. in Heliogab.

[x 1 Les facrifices des victimes humaines font atteftés par Caf.de bello Gallic.lib 6. Denys d'Halic. liv. 1. Lucain, liv. 1. Pompon. Mel. liv. 3. Juftin. liv. 18. Strab. liv. 4 Plutarch. in Themistocl. Pelopid. & Marcell. Tertullian. apologet. Hérodot. Euterp. Diod. Sic. lib. 5. Athén, deipnosoph.liv. 13. Porphyr. de abftinent. lib. 2. Paufan, in Laconic. Eufeb. preparat, evang, ¿c.

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