Page images
PDF
EPUB

lifthéne, & il fut difgracié. Pline [k], & Xiphilin [7] témoignent qu'il paf. fa, pour avoir été complice de la mort d'Alexandre. Pline le charge même, d'avoir indiqué la corne de mule, comme la feule matiére capa ble de contenir, & de tranfporter l'eau de la fontaine du Styx, enenvoïée par Antipater à son fils Caffandre, pour empoifonner ce monarque. C'étoit en punition de ce crime, que T'empereur Caracalla vouloit faire fupprimer & brûler touts les ouvrages d'Ariftote. Plutarque [m] traite ces foupçons de faux bruits, & il juftifie Ariftote, fur ce qu'il ne fe trouva aucune marque de poifon dans le corps d'Alexandre. L'humeur extravagante de Caracalla n'ajoûte rien au poids du préjugé, & ne rend pas cette accufation plus grave, d'autant plus qu'il eft fort incertain [n] qu'Alexandre ait été empoifonné, & que plufieurs [o]ont attribué fa mort à l'excés d'une débauche de table. Ariftote fut accufé d'une efpéce inions fur d'idolâtrie finguliére. Sa paffion pour la mort d'A-fa femme Pythias le porta, dit-on, à en faire une divinité, & à lui rendre le même culte aprés la mort, que les Athéniens rendoient à Cérés.

Différentes

riftote.

[k] Ungulas tamen mularum repertas, neque aliam ullam materiam quæ non præproderetur à venenoStygis aquæ, cùm id dandum Alexandro magno Antipater mitteret, memoriâ dignum eft magna Ariftotelis infamiâ excogitatum Plin. lib.30. c.16.

[1] Xiphil, è Dion. lib 77.
[m] Plutarq.vie d'Alex.
[n] 2. Curt lib.10.

[.] Herculaneus Scyphus Alexandrum condidit. Sen, epift. 83.

Philo Heracleota libro de miraculis in Scythiâ tradit afinos cornibus præditos reperiri, quæ hanc aquam ( Stygii fontis) ferant, ac tale cornu Alexandro

Quelques auteurs ont écrit qu'étant pourfuivi à ce sujet pourfuivi à ce fujet, par Eurymedon Prêtre de Cérés, la crainte des Athéniens [p] le porta à s'empoifonner, d'autres rapportent qu'il s'enfuit à Calcis ville d'Eubée, & qu'il rêpondit à ceux qui lui demandoient la caufe de fa retraite [q], qu'il avoit voulu épargner aux Athêniens un fecond crime contre la philofophie, faifant entendre la condamnation de Socrate, & le danger que lui-même avoit couru. Héfychius, dans la vie d'Ariftote, affure que non feulment il y eut arrêt de mort contre lui,mais que l'arrêt fut même exécuté,& qu'Aristote avala de l'aconit, dont il mourut.

Saint Justin, & faint Grégoire de Nazianze ont cru, qu'Ariftote étoit mort de déplaifir, de n'avoir pu comprendre la caufe du flux, & du reflux de l'Euripe; fur quoi quelques modernes ont inventé cette fable, qu'Ariftote fe précipica dans l'Euripe, en difant:Que l'Euripe m'engloutiffe,puifque je ne puis le comprendre. On doit être fort réservé à ajoûter foi à ces fortes d'hiftoires, à caufe du penchant que les hommes ont toûjours eu à attribuer une fin extraordinaire à ceux qui ont laiffé un nom fort illuftre.

[ocr errors]

R 2

Macedoni à Sopatro datum fuiffe, idque etiam Delphis cum hoc epigrammate pofitum:

Σον τόδ' Α' λέξανδρος Μακεδών κέρας ανα
θετο, Παίαν,

Κάνθωνος Σκυθικὸ κρῖματι δαιμόνιον
Ο Στυγὸς ἀλράντε λ σηίδος ἐκ ἐδα μάθη
Γ' σματι, βάςαξεν δ' ύδατος ήνορέην

Il eft fort vraisemblable que cette offrande faite par Alexandre au temple de Delphes, fut le fondement de l'opinion qui s'eft répandue que ce roi avoit été empoisonné par une eau qui ne pouuoit être contenue que dans de la corne de pié de mule.

[p] Eumel ap. Diog. Laert. in Aristot. [q]Cl, Elian.variar.hiftoriar.lib.3.c.36,

Lowanges exceffives

riftote.

Plufieurs auteurs[r] rapportent fimplement qu'Ariftote mourut de fa mort naturelle, & d'une douleur de cholique à laquelle il étoit fujet, dans une de fes années climactériques étant âgé de 63. ans, la troifiéme année de la 114. Olympiade, deux ans aprés la mort d'Alexandre, & la même année que mourut Démofthéne l'orateur,

Jamais on n'a donné à aucun auteur des louanges fi exceffives. Suivant donées à A- Averroës [s], c'est un miracle de Dieu d'avoir accumulé tant de lumiéres en un feul fujet. Loüions Dieu, ajoûte-t-il, qui a féparé cet homme de touts les autres, pour rendre propre à lui feul le comble de l'humaine perfection. Sa doctrine eft la vérité même; fon entendement a été l'ouvrage le plus achevé de la nature, & la derniére limite de l'intelligence humaine : il a été créé pour enfeigner tout ce qu'il eft poffible de fçavoir. Les théo logiens de Cologne [ ] l'ont nommé le précurfeur de Jefus Chrift, dans les chofes naturelles, comme faint Jean-Baptifte, dans les myftéres de la

grace: Henri d'Affia [ « ] le fait auffi fçavant que notre prémier pére Adam. Le célébre commentateur de l'écriture fainte [x], Corneille de la Pierre dit, qu'il y a lieu de douter, fi dans fes ouvrages de morale Ariftote tient plus du jurifconfulte que du prêtre, du prêtre que du prophéte, plus du prophéte que de Dieu. George de Trébyzonde avoit fait un livre entier des conformités de la philofophie d'Ariftote, avec l'écriture fainte. Baronius [y] rapporte que lé Carpocratiens rendoient aux images de Jésus-Chrift, de Pythagore, de Platon & d'Ariftote, le même culte, que les Payens rendoient aux idoles. Macrobe [z] dit qu'il ne peut pas être d'un fentiment différent de celui d'un philofophe, que la nature approuve en tout. Quelques auteurs ont écrit, qu'il y avoit des églifes en Allemagne, où on li foit la morale d'Ariftote aulieu de l'évangile. Mais ce fait paroît fort fufpect, aïant été avancé par des Calviniftes, qui ont voulu faire honneur à la réformation, d'avoir corrigé cet abus.

[ocr errors]

[r] Apollod. ap. Diog. Laërt, in Ariftor. [s] Ariftoteles fuit regula & exemplar, quod natura invenit ad demonftrandam ultimam perfectionem in ma. teriis Averr. in lib. Ariftot. 3. de animâ.

Ariftoteles tres fcientias invenit logicam, naturalem, & divinam. Et nullus error inventus eft ufque ad hoc tempus, quod eft mille & quingentorum annorum; & talem virtutem effe in uno individuo potius eft miraculofum quàm huma num. Id. in proœm. phyfic.

Laudemus Deum qui feparavit hunc virum de aliis in perfectione, appropriavitque ei ultimam dignitatem quam non omnis homo poteft in quâcunque ætate attingere. Id. in lib.1. de generat. animal.

Ariftotelis doctrina eft fumma veritas, quoniam ejus intellectus fuit finis humani intellectûs: quare benè dicitur de illo, quod ipfe fuit creatus & datus nobis divinâ providentiâ, ut non ignoremus poffibilia fieri. Id. in lib. deftruff. difputat. 3. in folur. dubitat. 13. & ap. Petr. Caftellan. de vitis illuftr. medicor. in Ariftot.

[r] Præcurforem Chrifti in naturalibus, ut Joannes Baptifta fuit in gratuitis. Agripp. de vanit scientiar.c.54.

[u] Rapin, compar. de Platon & d' Arif.

[ocr errors][merged small]

Le docteur Sépulvéda a foûtenu publiquement & par écrit l'opinion, qui place Ariftote parmi les bienheureux. Le P. Gretferus eft de même fentiment, quoiqu'il reprenne la façon de s'exprimer de Sépulvéda, comme trop affirmative.Cœlius Rhodiginus donne à Ariftote [a] quelque notion du Mef fie, & du mystére de l'Incarnation, & une parfaite contrition à l'article de la mort, avec des larmes pleines de douleur & d'efpérance, qu'il offrit au fouverain être, en implorant fa mifericorde. Mais cette contrition & cette priére paroiffent peu vraisemblables. Son teftament prouve, qu'il n'avoit pas l'efprit dégagé des erreurs de l'idolâ trie, aïant ordonné qu'on l'acquittât d'un vou fait à Jupiter pour la fanté de Nicanor, & qu'on fit quatre animaux de pierre de quatre coudées chacun, pour être placés dans les temples de Jupiter & de Minerve, dans la ville de Stagyre. Il n'a rétracté aucune de fes erreurs, dont les principales font injurieufes à la divinité [b]. Dans fa métaphyfique, il repréfente Dieu comme affujetti aux loix de la nature, & fans prévoiance des chofes d'ici-bas: il ajoûte que la providence divine ne s'étend pas aux chofes fublunaires, c'eft à dire, à tout le monde habité, & à cette partie de l'univers, qui eft comprife entre le centre de la terre, & la région de la lune. La mortalité de l'ame réfulte des principes qu'il établit, quoiqu'il la déclare immortelle dans fes livres de l'ame. Il a foûtenu l'impoffibilité de la création du monde, fondé fur cet axiome, Qu'on ne fait rien de rien, d'où il conclud que le monde eft éternel.

[a] Cal. Rhodig. lib. 17.c. 34. [6] Ariftoteles tàm callide mundiortum, & animæ præmia, & Deos, &

Ariftote

eurs fça

Cafaubon remarque dans les notes 6. fur Diogene de Laerce, qu'il ny a ja- peu eftimé mais eu que des fophiftes & de petits de plusfçavants, qui aïent mal parlé d'Arifto- vants. te. Cependant cet illuftre philofophe a été peu eftimé de Jean-François comte de la Mirandole, dans fon traité de la vanité de la doctrine des Gentils; par François Patricius, dans fes difcuffons Péripatétiques; par Vivés, dans les caufes de la corruption des arts; par Bodin, dans fa république; par Bacon, Galilée, & Gaffendi, dans leurs traités de philofophie; & par le plus grand nombre des philofophes modernes.

[ocr errors]

Fautes rele

Le comte de la Mirandole, Gaffen- 7. di & d'autres auteurs ont relevé des vées dans fautes d'Ariftote dans la géographie, Aristote. laftronomie, l'anatomie, dans l'explication des météores, dans l'hiftoire des animaux. Galien le reprend d'avoir avancé, que le cœur eft le principe des nerfs: Ariftote s'eft trompé en répandant dans fes ouvrages qu'il n'y a point d'artère dans le foie que le Danube prend fa fource dans les Pyré nées; que la terre eft plus élevée vers le Septentrion. Sa phyfique eft remplie d'explications vuides de fens, & d'un langage qui ne fignifie rien, comme lorsqu'il dit que la matiére a un défir & unempreffement naturels de fe perfectionner par la forme, & que les formes font des fubftances qui fubfif tent parelles mêmes; ou lorsqu'il prétend expliquer les opérations de la nature, par des qualités occultes, & des vertus fpécifiques. Galien avance qu'Ariftote a tiré d'Hippocrate, tout ce qu'il ya de bon dans fa phyfique. Ariftote dans le troifiéme livre du ciel, étaR 3

dæmones fuftulit, ut hæc omnia aperté quidem diceret, argui tamen non poffet. Cardan, de fapient, lib. 3.

8.

De la logi

tote.

blit fans aucun fondement une fphére du feu élémentaire au-deffus de la lune. Il dit au fecond livre des météo res, que la terre eft inhabitable fous l'équateur. Il approuve dans fes politiques, que les enfants mal conftitués foient mis à mort, & il confeille de faire avorter les femmes, pour éviter la trop grande multiplication des citoïens. Son obfcurité la fait com parer [c] à la Seiche, qui répand [d] autour de foi une liqueur noire pour se cacher.

[ocr errors]

Avicenne, fuivant quelques auteurs, fut affez patient, pour lire quarante fois les livres de métaphyfique d'Ariftote, fans les entendre jufqu'à ce qu'un commentaire Arabe, qui lui tomba heureufement entre les mains, lui en expliquât le fens.

Ariftote à la vérité eft plus mêque d'Ari thodique & plus régulier que Platon: il s'eft fervi de divifions & de définitions il a diftingué les trois opérations de l'efprit; la prémiére de concevoir, la feconde de juger, la troifieme de raifonner. L'opération de concevoir, eft la fimple idée, comme lorsque je me repréfente l'idée de Dieu. Juger, c'eft affirmer ou nier quelque chofe de l'objet que l'on a conçu, comme lorfque je penfe que Dieu eft bon. Raifonner, c'eft tirer une conféquence d'un ou de plufieurs jugements, comme lorfque je dis, Dieu eft bon, donc il faut l'ai

mer.

[c] Atramentum fepiæ more infperfit. [d] Oppian, de pifcat. lib. 3. v. 156. [e] Chryfippe avoit compofé trois cents onze volumes fur la feule logique. Lipf. in Sen. de benef. lib. 1. c. 4.

Sénéque & Jufte Lipfe ont témoigné pes d'eftime pour cette logique de Chryfippe.

Pour régler la prémiére de ces trois opérations, Ariftote a fait le traité des Catégories, qui enfeigne dans quel ordre doivent être rangées toutes les chofes que nous pouvons concevoir. Pour conduire la feconde, il a compofé le traité de l'interprétation, dans le quel il explique la force des expreffions. Et pour diriger la troifiéme, il

[ocr errors]

compofé les livres des Analytiques, des Topiques, & des Sophifmes, où il fait voir les diverfes efpéces de propofitions univerfelles, affirmatives conditionnelles, contradictoires, & autres, & il enfeigne les régles des fyllogifmes, & la maniére de les conftruire par l'arrangement des trois termes. Aléxandre d'Aphrodifée témoigne qu'Ariftote a inventé les modes & les figures des fyllogifmes. Sa logique paffa cependant pour fort inférieure à celle de Zénon Eléate, de Chryfippe (e), & des Stoïciens.

Mais à quoi fervent toutes ces fub. tilités 2 mon efprit en eft-il plus éclai ré, & ma raifon mieux réglée, lorfque je connois les cinq univerfaux, genre, efpéce, difference, propriété, & accident? lorfque je fçai que l'animal eft le genre; que l'homme & le lion font les efpéces; qu'être fpirituel ou être matériel, c'eft une différence;

qu'une propriété de l'ame eft d'être fpirituelle; & que c'est un accident à l'homme d'être blond? lorfque j'ais mis dans ma mémoire les dix Catégories, qui renferment tout ce qui peut fe concevoir, dont la prémiére eft la fubftan

Cujus (Chryfippi) acumen nimis tenue retunditur, & in fe fæpe replicatur: etiam cùm agere aliquid videtur, pungit non perforat. Sen, de benef. lib. 1. c. 4.

Curiofâ fubtilitate virilem & malculam illam fectam (Stoïcorum dico) enervavit. Lipf, in Sen, de benef. lib. 1, C. A.

ce, & les neuf autres fes modalités: en forte que lorsque je dis, Mon frère eft affis, en tant qu'homme, il eft dans la prémiére catégorie; en tant que frére, il eft dans la quatrième, où dans la Catégorie des relations; & en tant qu'affis, dant la cinquième, ou dans la Catégorie des fituations? Mon raisonnement eft-il fortifié, lorfque je fçai les figures & les noms des defférents fyllogifmes, dont les uns font compofés de trois propofitions univerfelles & affirmatives, comme celui-ci : Tout homme eft animal; tout animal refpire, donc tout homme refpire[f]; ou d'une propofition univerfelle négati ve pour majeure, d'une univerfelle affirmative pour mineure, & d'une univerfelle négative pour confequence, comme celui-ci : Nul homme n'eft immortel, tout François eft homme, donc nul François n'eft immortel (g), Je ne fuis pas garanti de l'erreur, pour fçavoir à combien de formes différen tes, ces fyllogifmes peuvent être reduits.

Lorfque j'ai voulu former mon raifonnement, je ne m'étois pas propofé d'apprendre quelles font les opérations d'un efprit qui raifonne. C'eft comme fi l'on difoit à un homme, qui veut apprendre à danfer, que celui qui danfe, a la volonté de remuer les piés,

[f] Corte forme eft en Barbara.

[g] Cette forme eft en Celarent. Toutes ces formes des Syllogifmes font ren fermés dans des vers qui ont toute la rudeffe du ftyle de l'échole:

Barbara, celarent, Darii, ferio, baralipton &c.

Leur explication confifte en ce que les propofitions univerfelles affirmatives font marquée par A, les univerfelles negatives, par E; les particuliéres affirmatives par I; les particulieres negatives par O.

[4] Comminuitur & debilitatur gene.

qu'en confequence de cette volonté il les remue effectivement, & que par ce mouvement il les porte d'un lieu à un autre. Cette fcience peut être appellée la vraie réminifcence de Platon, qui ne nous apprend que ce que nous fçavions déja

Quel homme s'eft avifé jamais', lorfqu'il a eu un fujet à traiter férieufement, de chercher dans quelle Caté gorie d'Ariftote étoient placées les par. ties, qui compofent ce fujet ? 11 eft trés-avantageux d'accoutumer l'efprit à raifonner jufte, de lui faire contracter l'habitude de l'ordre & de la précifion: mais ne feroit-ce pas le mettre à une gêne capable d'éteindre tout fon feu, que de l'aftreindre dans l'ufage, à fuivre les régles [b] de la dialectique?

Les inventions de l'ancienne logique font peu de chofe en comparaison des fubtilités d'une logique plus moderne.Les Scholaftiques ont bien amené d'autres monftres, & en plus grand nombre: des termes barbares [i], des diftinctions incompréhensibles, des propofitions réduplicatives, des modalités, des heccéïtés, des ampliations, des reftriations, des différences de médiat & d'immédiat, de complet & de non complet, de concret & d'abstrait, d'univerfel éxiftant ou intelligible; in

rofa indoles in iftas anguftias conjecta.Sen. [i] Caramuel dans fon ouvrage intitulé

TiTaros, c'eft-adire le trés-fubtil, on nova dialecticometaphyfica,prétend expli quer clairement & rendre diftinctes les con ceptions obfcures des Métaphyficiens des Scholaftiques: &ilinvente à ce sujet un grand nombre de mots barbares, dont il veut qu'on fe ferve, comme font amaveruns, untis; ama veratus, ti; amaviflens, entis; amaviffe tusti; autres participes de pareille fabrique dérivés d'amavi, d'amaveram &c. Baillet jugem.des fçav. 1. 2. p. 579.

« PreviousContinue »