Histoire naturelle, Volume 1, Part 16P. Didot l'ainé ... et Firmin Didot, 1799 - Natural history |
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Common terms and phrases
aiguilles aimans aimant argilles assez avoit bande sans déclinaison basaltes boussoles calcaires cause cavités clinaison courans déja différentes direction de l'aimant distance doit effets également élec Épinus équateur étoient étoit feld-spath fer aimanté fer ou d'acier feu primitif feux souterrains fluide électrique foible force attractive force électrique force magnétique foudres souterraines frottement globe terrestre gnétique granits l'abbé Le Noble l'action du feu l'aiguille aimantée l'attraction l'eau l'équateur aux poles l'est l'hémisphère l'inclinaison l'ouest lame latitude laves limaille Lipari magné magnétisme général mant masse masses électriques matières ferrugineuses matières vitreuses ment méridien métalliques mines de fer minutes mouvement Nature observations paroissent paroît particulière petites physiciens pierre d'aimant pierres ponces polaires pole austral pole boréal poles magnétiques poles terrestres pourroit pouzzolane premier produit pyrites quantité quartz répulsion s'est schorl sens seulement substance surface du globe tion tique tisme tripoli trique trouve variations variolite verres primitifs vertu magnétique Vésuve Vivarais volcanisés volcans
Popular passages
Page 259 - C'est en cela que consiste la sévérité du style, c'est aussi ce qui en fera l'unité et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi. A cette première règle, dictée par le génie, si l'on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions, de l'attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse.
Page 262 - Le style ne peut donc ni s'enlever, ni se transporter, ni s'altérer : s'il est élevé, noble, sublime, l'auteur sera également admiré dans tous les temps; car il n'ya que la vérité qui soit durable, et même éternelle.
Page 253 - Ce plan n'est pas encore le style, mais il en est la base; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois; sans cela, le meilleur écrivain s'égare, sa plume marche sans guide et jette à l'aventure des traits irréguliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu'il emploie, quelques beautés qu'il sème dans les détails, comme l'ensemble choquera ou ne se fera pas assez sentir, l'ouvrage ne sera point construit; et, en admirant...
Page 254 - Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s'écarte jamais. Elle prépare en silence les germes de ses productions, elle ébauche, par un acte unique, la forme...
Page 253 - Cependant tout sujet est un; et quelque vaste qu'il soit, il peut être renfermé dans un seul discours.
Page 250 - Buffon ya cté reçu en 1 7 ji , dans la classe de mccauitjuII s'est trouvé dans tous les temps des hommes qui ont su commander aux autres par la puissance de la parole. Ce n'est néanmoins que dans les siècles éclairés que l'on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la culture de l'esprit.
Page 259 - ... constante pour l'équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l'on écrit comme l'on pense, si l'on est convaincu de ce que l'on veut persuader, cette bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet, pourvu que cette persuasion intérieure ne se marque...
Page 258 - Pour bien écrire il faut donc posséder pleinement son sujet ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement l'ordre de ses pensées, et en former une suite, une chaîne continue , dont chaque point représente une idée, et, lorsqu'on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement sur ce premier trait, sans lui permettre de s'en écarter, sans l'appuyer trop inégalement, sans lui donner d'autre mouvement que celui qui sera déterminé par l'espace qu'elle doit parcourir.
Page 255 - C'est faute de plan, c'est pour n'avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu'un homme d'esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois un grand nombre d'idées: et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres; il demeure donc dans la perplexité: mais, lorsqu'il se sera...
Page 255 - Mais lorsqu'il se sera fait un plan, lorsqu'une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, il s'apercevra aisément de l'instant auquel il doit prendre la plume; il sentira le point de maturité de la production de l'esprit; il sera...