Oeuvres complètes de Boileau Despreaux, precédées des oeuvres de Malherbe, suivies des oeuvres poétiques de J. B. Rousseau..Chez Firmin Didot Frères, libraires, 1840 - 720 pages |
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... fais ; je ha- sarde un sou contre une pistole . La façon de corriger son valet était assez plaisante ; il lui donnait dix sous par jour pour sa vie , ce qui était honnête en ce temps - là , et vingt écus de gages par an . Quand donc il ...
... fais ; je ha- sarde un sou contre une pistole . La façon de corriger son valet était assez plaisante ; il lui donnait dix sous par jour pour sa vie , ce qui était honnête en ce temps - là , et vingt écus de gages par an . Quand donc il ...
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... fais une sottise , en voulez- vous faire une autre ? Quand on lui montrait quelque vers où il y avait des mots superflus , il disait que c'était une bride de cheval attachée avec une aiguillette . Un homme de robe et de condition lui ...
... fais une sottise , en voulez- vous faire une autre ? Quand on lui montrait quelque vers où il y avait des mots superflus , il disait que c'était une bride de cheval attachée avec une aiguillette . Un homme de robe et de condition lui ...
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... fais sur l'innocent ; Ta nature n'est point capable Du trouble qu'une âme ressent : Tu dois ta flamme à tout le monde ; Et ton allure vagabonde , Comme une servile action Qui dépend d'une autre puissance , N'ayant aucune connaissance ...
... fais sur l'innocent ; Ta nature n'est point capable Du trouble qu'une âme ressent : Tu dois ta flamme à tout le monde ; Et ton allure vagabonde , Comme une servile action Qui dépend d'une autre puissance , N'ayant aucune connaissance ...
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... Fais qu'il te souvienne toujours Que tous nos maux en ce monarque Ont leur refuge et leur secours ; Et qu'arrivant l'heure prescrite Que le trépas , qui tout limite , Nous privera de sa valeur , Nous n'avons jamais eu d'alarmes Où nous ...
... Fais qu'il te souvienne toujours Que tous nos maux en ce monarque Ont leur refuge et leur secours ; Et qu'arrivant l'heure prescrite Que le trépas , qui tout limite , Nous privera de sa valeur , Nous n'avons jamais eu d'alarmes Où nous ...
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... fais - tu , que d'une armée A te venger animée Tu ne mets dans le tombeau Ces voisins dont les pratiques De nos rages domestiques Ont allumé le flambeau ? Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts , Et fassent monter aux ...
... fais - tu , que d'une armée A te venger animée Tu ne mets dans le tombeau Ces voisins dont les pratiques De nos rages domestiques Ont allumé le flambeau ? Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts , Et fassent monter aux ...
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Common terms and phrases
aise Alcippe âme amour Apollon assez auteur avez beau beauté belle BOIL Boileau BROSSETTE chanter chose Cicéron ciel Clélie cœur Coulomby crois Démosthène Despréaux Dieu dieux DIOGÈNE dire discours donner écrit endroit ennemis esprit fais fameux fortune fureur gens gloire grec Hérodote héros Homère homme Horace Iliad j'ai j'en jamais Joconde jour jugement l'abbé l'Arioste l'Énéide l'honneur l'Iliade laisse latin lettre livre Longin Louis m'en madame madame de Maintenon main Malherbe mander ment mérite merveilleux mieux MINOS monde monsieur mort n'ai n'en ouvrages parler paroles passer peine pensée père personne Pindare plaisir PLUTON poëme poésie poëte pource pourtant premier prince qu'à qu'en qu'un quelquefois Racan Racine raison reine rien rime s'en s'il saint Sainte-Chapelle sais satire saurait savez sens sentiment sera seul siècle sieur sorte style sublime sujet Térence terre Tite-Live trouve vérité vertu veut veux Virgile Voilà vois voulait vrai yeux
Popular passages
Page 243 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux. Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajomtez quelquefois, et souvent effacez.
Page 242 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée, Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée ; En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 47 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier.
Page 186 - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier. 35 Bienheureux Scudéri 1 dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens, Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre, et des sots pour les lire...
Page 244 - Tantôt, comme une abeille ardente à son ouvrage, Elle s'en va de fleurs dépouiller le rivage : Elle peint les festins, les danses et les ris ; Vante un baiser cueilli sur les lèvres d'Iris, Qui mollement résiste, et, par un doux caprice, Quelquefois le refuse afin qu'on le ravisse. Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l'art.
Page 241 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant, ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr; La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue; Au joug de la raison sans peine elle fléchit Et, loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 242 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encore de modèle. Marchez donc sur ses pas : aimez sa pureté, Et...
Page 46 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine ; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 195 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la. terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Page 242 - Ronsard , qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin. Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.