Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëte |
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... Voilà comment depuis neuf mois en çà Je suis traicté : or ce que me laissa Mon larronneau , longtemps jà , l'ay vendu , Et en sirops et juleps despendu . Ce néantmoins ce que je vous en mande N'est pour vous faire ou requeste ou demande ...
... Voilà comment depuis neuf mois en çà Je suis traicté : or ce que me laissa Mon larronneau , longtemps jà , l'ay vendu , Et en sirops et juleps despendu . Ce néantmoins ce que je vous en mande N'est pour vous faire ou requeste ou demande ...
Page 10
... Voilà le point principal de ma lettre ; Vous savez tout : il n'y faut plus rien mettre . Rien mettre , las ! certes , et si ferai , Et si faisant mon style hausserai ; Disant : 0 Roy , amoureux des neuf Muses , Roy , en qui sont leurs ...
... Voilà le point principal de ma lettre ; Vous savez tout : il n'y faut plus rien mettre . Rien mettre , las ! certes , et si ferai , Et si faisant mon style hausserai ; Disant : 0 Roy , amoureux des neuf Muses , Roy , en qui sont leurs ...
Page 55
... Voilà le précipice où l'ont enfin jeté Les attraits enchanteurs de la prospérité . Dans le palais des rois cette plainte est commune ; On n'y connaît que trop les traits de la Fortune , Ses trompeuses faveurs , ses appâts inconstants ...
... Voilà le précipice où l'ont enfin jeté Les attraits enchanteurs de la prospérité . Dans le palais des rois cette plainte est commune ; On n'y connaît que trop les traits de la Fortune , Ses trompeuses faveurs , ses appâts inconstants ...
Page 61
... voilà pas encore de son style ? Ne servent pas de rien ! BÉLISE . O cervelle indocile ! Faut - il qu'avec les soins qu'on prend incessamment , On ne te puisse apprendre à parler congrûment ? De pas mis avec rien tu fais la récidive : Et ...
... voilà pas encore de son style ? Ne servent pas de rien ! BÉLISE . O cervelle indocile ! Faut - il qu'avec les soins qu'on prend incessamment , On ne te puisse apprendre à parler congrûment ? De pas mis avec rien tu fais la récidive : Et ...
Page 62
... voilà pour user une oreille sensible . BÉLISE . Ton esprit , je l'avoue , est bien matériel ! Je n'est qu'un singulier , avons est un pluriel . Veux - tu toute ta vie offenser la grammaire ? MARTINE . Qui parle d'offenser grand'mère ...
... voilà pour user une oreille sensible . BÉLISE . Ton esprit , je l'avoue , est bien matériel ! Je n'est qu'un singulier , avons est un pluriel . Veux - tu toute ta vie offenser la grammaire ? MARTINE . Qui parle d'offenser grand'mère ...
Common terms and phrases
affreux AGAMEMNON ailes âme amour anges Apollon arbrisseau autels beau berceau bords bras brillant BURRHUS céleste chants charme CHRYSALE ciel cieux Cinna cœur déserts Dieu dieux divin douce douleur doux éclat Égypte Émile Deschamps encens enfants Enfants d'Édouard esprit expire feux fille fils flamme fleurs flots foule François Ier frémit front fureur gloire hameau Hélas heureux j'ai jeune jour l'aurore l'autel l'ombre l'onde l'univers laisse Lamartine larmes léger fuseau lieux loin Louis Racine Louis XIII main malheureux mère monde monts mort mortels mourir mourut murmure naquit Néron Nouvelles Méditations poétiques nuit ombre Oronte pâle parfums pauvre pensée père peuple PHILAMINTE pieds pleurs poëme poésie poëte poétiques prière printemps qu'un RACAN rayons regard rois Ronsard rose sacrés saint sang Seigneur Séphora seul silence sœur soir soleil sombre sommeil souffle style talent tempête temple terre tombe tombeaux tremble trépas triste vents vœux voilà voile voit voix yeux zéphyrs
Popular passages
Page 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Page 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Page 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Page 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Page 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Page 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.