Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëte |
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... tombes en fusée , Qu'une jeune fillette au soir , De sa quenouille laisse cheoir Quand au foyer elle sommeille , Frappant son sein de son aureille , Et son tors fuseau délié Loin de sa main roule à son pié : Ainsi tu roules , alouette ...
... tombes en fusée , Qu'une jeune fillette au soir , De sa quenouille laisse cheoir Quand au foyer elle sommeille , Frappant son sein de son aureille , Et son tors fuseau délié Loin de sa main roule à son pié : Ainsi tu roules , alouette ...
Page 43
... tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fit voir trente voiles ; L'onde s'enfle dessous , et d'un commun effort , Les Maures et la mer montent jusques au port . On les laisse passer : tout leur paraît tranquille ; Point de soldats au ...
... tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fit voir trente voiles ; L'onde s'enfle dessous , et d'un commun effort , Les Maures et la mer montent jusques au port . On les laisse passer : tout leur paraît tranquille ; Point de soldats au ...
Page 49
... tombé pour toi dans la profusion . Toutes les dignités que tu m'as demandées , Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui ...
... tombé pour toi dans la profusion . Toutes les dignités que tu m'as demandées , Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui ...
Page 87
... voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui - même il tombe embarrassé . Excusez ma douleur . Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle . J'ai vu , seigneur , j'ai vu votre malheureux fils - - 87.
... voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui - même il tombe embarrassé . Excusez ma douleur . Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle . J'ai vu , seigneur , j'ai vu votre malheureux fils - - 87.
Page 116
... et renversés , Et loin d'eux dans les champs leurs membres dispersés . Ce que le fer atteint tombe réduit en poudre , Et chacun des partis combat avec la foudre . Jadis avec moins d'art , au milieu des combats , ― -- 116.
... et renversés , Et loin d'eux dans les champs leurs membres dispersés . Ce que le fer atteint tombe réduit en poudre , Et chacun des partis combat avec la foudre . Jadis avec moins d'art , au milieu des combats , ― -- 116.
Common terms and phrases
affreux AGAMEMNON ailes âme amour anges Apollon arbrisseau autels beau berceau bords bras brillant BURRHUS céleste chants charme CHRYSALE ciel cieux Cinna cœur déserts Dieu dieux divin douce douleur doux éclat Égypte Émile Deschamps encens enfants Enfants d'Édouard esprit expire feux fille fils flamme fleurs flots foule François Ier frémit front fureur gloire hameau Hélas heureux j'ai jeune jour l'aurore l'autel l'ombre l'onde l'univers laisse Lamartine larmes léger fuseau lieux loin Louis Racine Louis XIII main malheureux mère monde monts mort mortels mourir mourut murmure naquit Néron Nouvelles Méditations poétiques nuit ombre Oronte pâle parfums pauvre pensée père peuple PHILAMINTE pieds pleurs poëme poésie poëte poétiques prière printemps qu'un RACAN rayons regard rois Ronsard rose sacrés saint sang Seigneur Séphora seul silence sœur soir soleil sombre sommeil souffle style talent tempête temple terre tombe tombeaux tremble trépas triste vents vœux voilà voile voit voix yeux zéphyrs
Popular passages
Page 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Page 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Page 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Page 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Page 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Page 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.