Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëte |
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... sombre , pensif et rude , Afin qu'en me tuant , je pense recevoir Quelque peu de renom pour un peu de sçavoir . Je fus souventefois retancé de mon père , Voyant que j'aimois trop les deux filles d'Homère Et les enfants de ceux qui ...
... sombre , pensif et rude , Afin qu'en me tuant , je pense recevoir Quelque peu de renom pour un peu de sçavoir . Je fus souventefois retancé de mon père , Voyant que j'aimois trop les deux filles d'Homère Et les enfants de ceux qui ...
Page 42
... . N'a pu sauver qu'à peine une obscure mémoire . Vingt siècles , descendus dans cette sombre nuit , Y sont sans mouvement , sans lumière et sans bruit . Poëme de Saint Louis . CORNEILLE CORNEILLE ( Pierre ) naquit à Rouen 1606 . -
... . N'a pu sauver qu'à peine une obscure mémoire . Vingt siècles , descendus dans cette sombre nuit , Y sont sans mouvement , sans lumière et sans bruit . Poëme de Saint Louis . CORNEILLE CORNEILLE ( Pierre ) naquit à Rouen 1606 . -
Page 78
... sombre , A de si noirs forfaits prêteras - tu ton ombre ? ... Ah ! Nuit ... ne permets pas ... » La Mollesse , oppressée , Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et , lasse de parler , succombant sous l'effort , Soupire , étend ...
... sombre , A de si noirs forfaits prêteras - tu ton ombre ? ... Ah ! Nuit ... ne permets pas ... » La Mollesse , oppressée , Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et , lasse de parler , succombant sous l'effort , Soupire , étend ...
Page 81
... sombre inimitié ne fuit point mon visage , << Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement , ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour , il m'en souvient , le sénat ...
... sombre inimitié ne fuit point mon visage , << Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement , ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour , il m'en souvient , le sénat ...
Page 89
... sombre vapeur ; Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois , en dormant , revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer . Lasse enfin des horreurs dont j'étais ...
... sombre vapeur ; Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois , en dormant , revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer . Lasse enfin des horreurs dont j'étais ...
Common terms and phrases
affreux AGAMEMNON ailes âme amour anges Apollon arbrisseau autels beau berceau bords bras brillant BURRHUS céleste chants charme CHRYSALE ciel cieux Cinna cœur déserts Dieu dieux divin douce douleur doux éclat Égypte Émile Deschamps encens enfants Enfants d'Édouard esprit expire feux fille fils flamme fleurs flots foule François Ier frémit front fureur gloire hameau Hélas heureux j'ai jeune jour l'aurore l'autel l'ombre l'onde l'univers laisse Lamartine larmes léger fuseau lieux loin Louis Racine Louis XIII main malheureux mère monde monts mort mortels mourir mourut murmure naquit Néron Nouvelles Méditations poétiques nuit ombre Oronte pâle parfums pauvre pensée père peuple PHILAMINTE pieds pleurs poëme poésie poëte poétiques prière printemps qu'un RACAN rayons regard rois Ronsard rose sacrés saint sang Seigneur Séphora seul silence sœur soir soleil sombre sommeil souffle style talent tempête temple terre tombe tombeaux tremble trépas triste vents vœux voilà voile voit voix yeux zéphyrs
Popular passages
Page 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Page 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Page 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Page 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Page 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Page 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.