Page images
PDF
EPUB

cha

i les f

part Modèle de demande d'admission à l'examen pour les candidats mineurs.

les

érés

"me

que

מם

nt

oit

nt

é

Je soussigné (nom et prénoms), né à.........., département de........ (jour, mois, année), présente à M. le recteur de l'académie de..........., conformément au statut du 26 novembre 1849 et en vertu de l'autorisation ci-jointe, de M....... (père, mère, oncle, frère aîné, tuteur), la demande d'être admis à l'examen du baccalauréat devant la Faculté des lettres de......

A......., le....... 18..

(Signature du candidat.)

La signature doit être légalisée par le maire de la commune.

1 Modèle de l'autorisation du père de famille, du tuteur, etc.

Je soussigné (nom et prénoms), domicilié dans la commune de......., département de................., déclare autoriser mon....... (fils, neveu, frère, pupille), d'après la demande ci-dessus écrite et signée par lui, à se présenter à l'examen du baccalauréat devant la Faculté des lettres de.......

A......., le....... 18..

(Signature du père, ou de la mère, ou de l'oncle, ou du frère aîné, ou du tuteur.)

La signature doit être légalisée par le maire de la commune.

Modèle de la demande d'admission à l'examen pour les candidats majeurs.

Je soussigné (nom et prénoms), né à............, département de........... (jour, mois, année), domicilié à....., département de....., présente à M. le recteur de l'académie de....................., conformément au statut du 26 novembre 1849, la demande d'être admis à l'examen du baccalauréat devant la Faculté des lettres de......., en vertu de l'extrait de mon acte de naissance, que je dépose dans ses mains et qui atteste que je suis majeur; ladite demande écrite et signée par moi par-devant M. le maire de la commune de........, où je réside.

A......., le....... 18..

(Signature du candidat.)

La signature doit être légalisée par le maire de la commune.

Modèle de la formule à transcrire par le candidat majeur ou mineur sur le registre de la faculté avant l'examen.

Je soussigné (nom et prénoms), né à....., département de..... (jour, mois, année), déclare me présenter aujourd'hui (jour, mois, année), en vertu des pièces produites par-devant M. le recteur de l'académie de..................., aux épreuves du baccalauréat devant la Faculté des lettres de.......

Je déclare, de plus, que je n'ai été examiné, depuis trois mois, par aucune Faculté des lettres.

Fait à......., le....... 18..

(Signature du candidat.)

[ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors][merged small][merged small]

La condition la plus certaine de réussite à l'examen du Baccalauréat ès lettres, c'est d'avoir fait de bonnes études classiques. En effet, l'examen du Baccalauréat n'est que le couronnement de ces études, comme le prouve la concordance exacte de son programme avec celui des Lycées. Aussi, pour les candidats qui ont fait de bonnes classes, cet examen, malgré la nomenclature variée du programme, n'est-il pas aussi difficile qu'on se l'imagine. Mais les diverses matières qu'il renferme, les candidats les ont vues et apprises dans le cours de plusieurs années; s'ils en possèdent le fond, ils peuvent en avoir oublié les détails. Il importe donc que, dans l'année qui précède l'examen, ils reviennent sur l'ensemble des questions exigées par le programme, non-seulement pour coordonner leurs connaissances, mais encore pour se familiariser avec leur énonciation. C'est ce que le ministre et le conseil supérieur ont compris et voulu faire comprendre, en plaçant au programme de l'année de logique la révision des auteurs, de l'histoire, etc., et c'est aussi pour aider les élèves dans ce travail de révision, et les candidats dans le travail de la préparation à l'examen du Baccalauréat, que ce Manuel a été rédigé, comme nous l'avons dit dans l'avertissement, en parfaite conformité avec les programmes des Lycées. L'examen du Baccalauréat ès lettres, tel qu'il est déterminé par l'arrêté du 5 septembre 1852, se compose, comme par le passé, de deux épreuves, l'une écrite et l'autre orale, mais toutes deux profondément modifiées, afin que le succès de cet examen ne soit plus l'œuvre d'une préparation rapide et factice, mais le résultat de longues et consciencieuses études classiques. L'épreuve écrite, qui est la première et aussi la plus importante, parce que d'elle dépend l'admission du candidat à l'épreuve orale, comprend, comme autrefois, une version latine à faire en deux heures, et de plus, une composition latine ou une composition française, selon que le sort en décidera, à faire, dans la même journée, en quatre heures : double travail pour lequel il n'est laissé à leur disposition d'autres livres que des dictionnaires latin-français et français-latin. La version latine continuera d'être ce qu'elle était, une version de la force de celles qu'on donne en seconde ou en rhétorique. Quant à la

composition latine ou française, l'esprit général du programme et des circulaires qui le commentent ou le développent, fait présumer qu'elle consistera surtout et le plus souvent en l'un des exercices de style auxquels on façonne les élèves de ces deux classes, tels que narration, discours, lettre et dissertation1.

L'épreuve orale, sauf quelques suppressions ou modifications, comprend les mêmes matières que précédemment, savoir : les Auteurs grecs, latins et français, la Philosophie sous le nom de Logique, la Géographie, l'Histoire ancienne, du moyen âge et des temps modernes, l'Arithmétique, la Géométrie et la Physique. Cette épreuve doit durer au moins une heure.

[ocr errors]

Épreuve écrite. Nous engageons les candidats à bien se pénétrer des Conseils que nous donnons plus loin [p. 1 et s.] sur la meilleure manière de faire une version et une composition latine ou française, conseils qui ne peuvent que leur être fort utiles, s'ils veulent bien les suivre avec exactitude.

Épreuve orale. Explication des auteurs. Si le nombre des auteurs grecs, latins et français est plus restreint dans le nouveau que dans l'ancien programme, en revanche, l'explication porte sur un plus grand nombre d'ouvrages ou sur des ouvrages plus étendus. Ainsi, l'ancien programme n'indiquait que le premier chant de l'Iliade et de l'Odyssée; le nouveau porte: Homère, et par conséquent ses deux épopées tout entières. L'ancien programme ne demandait que la première églogue, les épisodes des Géorgiques et les six premiers livres de l'Énéide; le nouveau porte: Virgile, c'est-à-dire ses œuvres complètes. L'ancien programme n'exigeait que les Épitres et l'Art poétique de Boileau; le nouveau porte: Boileau, et, partant, tous ses poëmes.

Logique, géographie, histoire, arithmétique, géométrie,

1. Cependant le sujet donné à la première session d'examen qui a eu lieu le 15 janvier, à Paris, d'après le nouveau programme, semblerait indiquer une autre tendance. Ce sujet avait pour titre : Narrabis de Cicada et Formica fabulam ; c'est la fable de la Cigale et la Fourmi, la première du livre 1er de La Fontaine. On pourrait induire de là que les sujets de composition paraîtraient devoir être pris, du moins à la Faculté de Paris, dans les auteurs français, latins et grecs qui sont prescrits pour l'examen du Baccalauréat; mais ce cadre, d'ailleurs ingénieux, peut être restreint ou étendu par les autres Facultés; et dès lors les candidats feront bien de s'exercer à des compositions plus élevées et plus difficiles, attendu que s'ils traitent convenablement ces sortes de sujets, ils traiteront encore mieux des sujets plus simples et plus faciles.

'S

I

S

1

physique. L'examen oral sur la logique, la géographie, l'hiit stoire, l'arithmétique, la géométrie et la physique présente un autre caractère. En effet, pour qui voudra confronter les programmes des Lycées avec celui du Baccalauréat, il sera évident que celui-ci n'est qu'un abrégé de ceux-là, et qu'il leur est ce qu'une table de matières est à un ouvrage. Ainsi le questionnaire de la Logique (indépendamment de l'analyse de cinq traités moraux ou philosophiques) ne se compose que de trois questions théoriques: 1° Étude de l'esprit humain et du langage; 2° De la méthode dans les divers ordres de nos connaissances; 3o Application de la méthode à l'étude des principales vérités de l'ordre moral; or, ces trois questions ne sont que les trois titres du triple enseignement trimestriel de la Logique, dans la classe dite de Logique; titres dont le premier comprend douze questions, relatives pour la plupart à la psychologie; le deuxième, quatorze questions de logique proprement dite, et le troisième, six questions de morale et de théodicée.

Il en est de même pour la géographie. Le questionnaire de géographie ne renferme que cinq questions : la première, Grandes divisions du globe, comprend tout l'enseignement géographique de la classe de troisième; la deuxième, la troisième et la quatrième, États européens (la France exceptée), Histoire de la géographie, Géographie statistique, comprend l'enseignement de la classe de seconde; enfin la cinquième, Géographie physique et politique de la France, comprend l'enseignement de la classe de rhétorique.

Ce que nous venons de dire de la géographie se reproduit exactement dans l'histoire. Le questionnaire d'histoire ancienne renferme pour le baccalauréat 22 no, comprenant en abrégé les 37 no de l'enseignement historique de la classe de troisième ; celui de l'histoire du moyen âge, 15 n°s, comprenant les 37 n° de l'enseignement historique de la classe de seconde ; enfin celui de l'histoire des temps modernes, 25 no, comprenant les 37 no de l'enseignement historique de la classe de rhétorique.

Les questions d'arithmétique, de géométrie et de physique ne diffèrent que fort peu en étendue ou en rédaction de celles de l'ancien programme. Elles correspondent au programme scientifique de la section littéraire des lycées.

En résumé, donc, le nouveau programme, malgré sa brièveté, n'abrége pas l'examen du Baccalauréat, il l'étend; il ne diminue ni n'affaiblit les questions, il les augmente et les fortifie; il ne demande pas qu'on sache moins, il exige qu'on sache plus et mieux; en un mot, il veut que le Baccalauréat

« PreviousContinue »