Abrégé des études de l'homme fait, en faveur de l'homme à former, Volume 1

Front Cover
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 25 - L'impossibilité d'isoler la nomenclature de la science et la science de la nomenclature tient à ce que toute science physique est nécessairement formée de trois choses : la série des faits qui constituent la science; les idées qui les rappellent; les mots qui les expriment. Le mot doit faire naître l'idée; l'idée doit peindre le fait: ce sont trois empreintes d'un même cachet...
Page 231 - L'âme, rayon de Dieu, son souffle, son image. Ces deux êtres, liés par des nœuds si secrets, Séparent rarement leurs plus chers intérêts : Leurs plaisirs sont communs aussi bien que leurs peines. L'âme, guide du corps, doit en tenir les rênes ; Mais, par des maux cruels, quand le corps est troublé, De l'âme quelquefois l'empire est ébranlé.
Page 232 - Mais celui qui l'a fait veut qu'il sojt immortel. Prétendras-tu toujours à l'honneur de produire, Tandis que tu n'as pas le pouvoir de détruire ? Si du...
Page 229 - L'amitié tendre et vive, y fait briller ces feux Qu'en vain veut imiter, dans son zèle perfide, La trahison, que suit l'envie au teint livide. Un mot y fait rougir la timide pudeur: Le mépris y réside ainsi que la candeur; Le modeste respect, l'imprudente colère, La crainte, et la pâleur, sa compagne ordinaire, Qui, dans tous les périls funestes à mes jours, Plus prompte que ma voix appelle du secours.
Page 231 - J'entrevois ma grandeur : ce corps lourd et grossier N'est donc pas tout mon bien , n'est pas moi tout entier. Quand je pense , chargé de cet emploi sublime , Plus noble que mon corps , un autre être m'anime. Je trouve donc qu'en moi , par d'admirables nœuds , Deux êtres opposés sont réunis entre eux : De la chair et du sang , le corps, vil assemblage ; L'âme, rayon de Dieu , son souffle , son image.
Page 21 - De même que dans l'enfant l'idée est un effet de la sensation, que c'est la sensation qui fait naître l'idée, de même aussi pour celui qui commence à se livrer à l'étude des sciences physiques, les idées ne doivent être qu'une conséquence, une suite immédiate d'une expérience ou d'une observation.
Page 232 - Quand même tu n'as pas le pouvoir de détruire ? Si du fel ou du fable un grain ne peut périr , L'être qui penfe en moi , craindra-t-il de mourir...
Page 23 - ... à supprimer, ou au moins à simplifier autant qu'il est possible, le raisonnement, qui est de nous et qui...
Page 229 - L'amitié tendre et vive y fait briller ces feux, Qu'en vain veut imiter dans son zèle perfide La trahison, que suit l'envie au teint livide ; Un mot y fait rougir la timide pudeur ; Le mépris y réside , ainsi que la candeur, Le modeste respect, l'imprudente colère , La crainte et la pâleur , sa compagne ordinaire...
Page 407 - ... suite pourraient le rapprocher des vertus chrétiennes ; mais parce qu'on ne lui a prêché qu'une religion austère, tout tombe avec cette religion".

Bibliographic information