Essais de Michel de Montaigne, Volume 1Ménard et Desenne, 1827 |
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accous advis allegue aprez aulcune aultre aureilles autheur avecques avoit ayant esté ayseement bransle celuy ceulx ceulx cy chascun chocqué chose cognoissance condemné coustume d'aultruy d'estre dict Diogène Laërce dire doibt droict Énéid estant estoient estoit estonné eulx eust exemples faict faisoit fault feit femmes feust feut fiebvre fortune gents grace homme i'ai i'ay i'en iamais ie luy iecter ieunesse iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay Laurent de Médicis loix LUCRET main maistre Martin du Bellay matiere medecins memoire ment mesler mesme mieulx Montaigne mort mourir nuict oultre OVID païs pensee peult estre peur plaisir Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere presente preste prins prinse proufit quoy raison receues respondit rien sepulture seroit seulement Socrates Sommaire soubs souf souvent subiect tantost teste tion tousiours toutesfois traicté tres treuve veoid veoir verité vescu veult vray yeulx
Popular passages
Page 227 - Et n'est rien dequoy ie m'informe si volontiers que de la mort des hommes , « quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eu...
Page 201 - ... visage rassis. Mais à ce dernier rolle de la mort et de nous, il n'ya plus que faindre, il faut parler François, il faut montrer ce qu'il ya de bon et de net dans le fond du pot, Nam verœ voces tum demum pectore ab imo Ejiciuntur, et eripitur persona, manet resa.
Page 135 - Dernierement que je me retiray chez moy, deliberé autant que je pourroy, ne me mesler d'autre chose que de passer en repos et à part ce peu qui me reste de vie, il me sembloit ne pouvoir faire plus grande faveur à mon esprit, que de le laisser en pleine oysiveté, s'entretenir soy mesmes, et s'arrester et rasseoir en soy : ce que j'esperois qu'il peut meshuy faire plus aisément, devenu avec le temps plus poisant, et plus meur.
Page 306 - ... il faille renverser une paix publique et introduire tant de maux inévitables et une si horrible corruption de mœurs que les guerres civiles apportent, et les mutations d'état, en chose de tel poids; et les introduire en son pays propre.
Page 217 - Mais c'est folie d'y penser arriver par là. Ils vont, ils viennent, ils trottent, ils dansent, de mort nulles nouvelles. Tout cela est beau.
Page 235 - Le continuel ouvrage de vostre vie, c'est bastir la mort. Vous estes en la mort pendant que vous estes en vie.
Page 301 - Ces considerations ne destournent pourtant pas un homme d'entendement de suivre le stille commun ; ains, au rebours, il me semble que toutes façons escartées et particulieres partent plustost de folie ou d'affectation ambitieuse, que de vraye raison; et que le sage doit au dedans retirer son ame de la presse, et la tenir en liberté et puissance de juger librement des choses; mais, quant au dehors, qu'il doit suivre entierement les façons et formes receues.
Page 236 - La vie n'est de soy ny bien ny mal : c'est la place du bien et du mal, selon que vous la leur faictes.
Page 201 - En tout le reste il y peut avoir du masque : ou ces beaux discours de la Philosophie ne sont en nous que par contenance ; ou les accidens, ne nous essayant pas jusques au vif, nous donnent loysir de maintenir tousjours nostre visage rassis.
Page 293 - Mais le principal effect de sa puissance, c'est de nous saisir et empiéter de telle sorte, qu'à peine soit-il en nous de nous r'avoir de sa prinse et de r'entrer en nous, pour discourir et raisonner de ses ordonnances.