Il fit autour force grimaceries, Tours de souplesse, et mille singeries, Le renard dit, au nom de l'assistance: VII. Le Mulet se vantant de sa généalogie. Le mulet d'un prélat se piquoit de noblesse, Et ne parloit incessamment Que de sa mere la jument, Dont il contoit mainte prouesse: Elle avoit fait ceci, puis avoit été là. Qu'on le dût metire dans l'histoire. pere l'âne alors lui revint en mémoire. Quand le malheur ne seroit bon VIII. Le Vieillard et l'Ane. UN vieillard sur son âne apperçut en passant Il y lâche sa bête: et le grison se rue Pourquoi ? répondit le paillard: Me fera-t-on porter double bât, double charge? Non pas, dit le vieillard, qui prit d'abord le large. que m'importe donc, dit l'âne, à qui je sois? Sauvez-vous, et me laissez paître. Et Notre ennemi, c'est notre maître: IX. Le Cerf se voyant dans l'eau. DANS Louoit la beauté de son bois, Et ne pouvoit qu'avecque peine Dont il voyoit l'objet se perdre dans les eaux Un limier le fait partir. Dans les forêts il s'emporte: (1) Gros chien, bon pour la chasse du cerf. Son bois, dommageable ornement, Ses pieds, de qui ses jours dépendent, Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile Et le beau souvent nous détruit. Ce cerf blâme ses pieds qui le rendent agile; II estime un bois qui lui nuit, |