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pas ia ridicule ses Conversa

'éducation des

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ci ne la connut

e donna le bon

ureux, de cetle et de mise. 1, réglé comme n'invente pas :

à la promenade, e dont il devient par un parent ou Il cache un temps sieurs visites, où question galante déclaration arrive, elque jardin, tante déclaration est geur, et qui, pour suite, il trouve le nsiblement au disfait tant de peine. e jettent à la traères, les jalousies es désespoirs, les choses se traitent en bonne galan: but en blanc à : se peut rien de le la seule vision

e, c'est la puri

Vous ne sauriez pour moi tenir votre pensée
Du commerce des sens nette et débarrassée;
Et vous ne goûtez point dans les plus doux appas
Cette union des coeurs où les corps n'entrent pas.
Vous ne pouvez aimer que d'une amour grossière,
Qu'avec tout l'attirail des noeuds de la matière ;
Et pour nourrir les feux que chez vous on produit,
Il faut un mariage et tout ce qui s'ensuit.
Ah! quel étrange amour, et que les belles àmes
Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes
Les sens n'ont point de part à toutes leurs ardeurs.
Et ce beau feu ne veut marier que les cours.

La Rochefoucauld le redira: « Les femmes aiment Relisez toute cette scène.

Rien là n'est comique, et, s'il n'est pas défendu poétique, ni élégant, ni galant d'en rire.

A l'animalité plus ou moins déguisée des fauves en succédait donc l'adoration docile et platonique; la f sait d'être la créature de joies brutales et de jouiss rieure; elle devenait la reine du royaume qu'elle s' et condamnait les virilités à se courber sous son jous se contenter des amours cérébrales et du fleuretage, et inoffensif plaisir fait de connivence innocente, phe pour la femme, d'illusion fugitive pour le par pour tous deux, de sécurité.

Le mariage en pâtit, et Julie d'Angennes donna u excessif de mortification, en imposant à son fiance

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célébraient des fleurs, et en face de chaque poésie, la fle en était le sujet avait été peinte par le subtil pinceau de N Robert.

«Comme cette fête arrivait dans un temps où la te produit pas assez de fleurs, le duc de Montausier suppl stérilité de la saison par cette guirlande.

Tous les poètes, et non des moindres, travaillèrent à l' Chapelain, Colletet, Godeau, Gombaud, Malleville, M sier, Racan, Pierre Corneille lui-même.

Cette galanterie est significative.

Quelque chose naquit, et ce fut la politesse, la déf pour la femme, qui remonta dans son rang et gagna en r tout ce qu'on lui donna en platonique adoration. Les S cette institution si française apparurent.

Ni l'antiquité, habituée à la vie en plein air sur l'ago au forum, à l'orientale, ni même le moyen âge, qui ne de l'amour, le plus souvent, que la paillardise, n'avaien giné qu'on se pût réunir dans une chambre avec des fe d'esprit distingué et éclairé, qui ne fussent pas des hétai que les désirs de la Vénus terrestre épargneraient. S combien la condition des dames gagna à ce commerce et respectueux, dont les hommages n'étaient pas moins a ni moins directs, mais qui savait museler la nature e adorer les dames avec une ferveur refrénée et polie. La f par ce fait, grandissait, gagnait et promettait d'autres mes que ses attraits physiques, devenant une personne lectuelle et morale, capable de vie intérieure et de m beauté.

L'une des satires ou des parodies les mieux venues Dialogue de Boileau, Les Héros de Romans, en 1664, o ton convoque l'arrière ban de ses troupes et de ses héro

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emps où la terre ne ntausier suppléa à la

availlèrent à l'orner: Malleville, Montau

DIOGÈNE

Vous allez avoir bien de la satisfaction; car je vois e illustre de toutes les dames romaines, cette Clélie qui p à la nage pour se dérober du camp de Porsenna, et Cocles, comme vous venez de se voir, est amoureux.

itesse, la déférence et gagna en respect ration. Les Salons, ent.

air sur l'agora, ou åge, qui ne connut Hise, n'avaient imae avec des femmes pas des hétaires, et gneraient. Songez commerce délicat pas moins ardents a nature et faire polie. La femme, it d'autres chare personne intele et de mentale

x venues fut le 1664, où Plu

ses héros pour

PLUTON

J'ai cent fois admiré l'audace de cette fille dans Tite meurs de peur que Tite Live n'ait encore menti. Qu'en dis

DIOGÈNE

Ecoutez ce qu'elle va vous dire.

CLÉLIE

Est-il vrai, sage roi des enfers, qu'une troupe de muti soulever contre Pluton, le vertueux Pluton ?

PLUTON

Ah! à la fin, nous avons trouvé une personne raisonn fille, il est vrai que les criminels dans le Tartare ont pr et que nous avons envoyé chercher les héros dans les Ch et ailleurs pour nous secourir.

CLÉLIE

Mais, de grace, seigneur, les rebelles ne songent-ils p quelques troubles dans le royaume du Tendre? car je se poir s'ils étaient seulement postés dans le village de Petits ils point pris Billets-Doux ou Billets-Galants?

PLUTON

De quel pays parle-t-elle là? Je ne me souviens point dans la carte.

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En effet, l'illustre Diogène raisonne tout à fait juste. Car il y a sortes de Tendre: Tendre-sur-Estime, Tendre-sur-Inclination et Te sur-Reconnaissance. Lorsque l'on veut arriver à Tendre-sur-Estin faut aller d'abord au village des Petits-Soins, et...

PLUTON

Je vois bien, la belle fille, que vous savez parfaitement la géogra du royaume de Tendre, et qu'à un homme qui vous aimera, vou ferez voir bien du pays dans ce royaume. Mais pour moi qui r connais point, et qui ne le veux point connaître, je vous dirai chement que je ne sais si ces trois villages et ces trois fleuves mè à Tendre, mais qu'il me paraît que c'est le grand chemin des Pe Maisons.

Lucrèce la Romaine, la Lucrèce de Tarquin n'est pas m défigurée.

PLUTON

Je vois bien, Diogène, que tu ne connais pas Lucrèce. Je voud que tu l'eusses vue, la première fois qu'elle entra ici, toute sang et tout échevelée. Elle tenait un poignard à la main ; elle avait le re farouche et la colère était encore peinte sur son visage, malgre pâleurs de la mort. Jamais personne n'a porté la chasteté plus qu'elle. Mais, pour t'en convaincre, il ne faut que lui demander à même ce qu'elle pense de l'amour. Tu verras. Dites-nous donc, Luc mais expliquez-vous clairement. Croyez-vous qu'on doive aimer?

LUCRÈCE, tenant des tablettes à la main.

Faut-il absolument sur cela vous rendre une réponse exacte et sive?

Oui.

PLUTON

LUCRÈCE

Tenez, la voilà clairement énoncée dans ces tablettes. Lisez.

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trois

nclination et Tendrerendre-sur-Estime, il

Je vois bien que vous êtes accoutumée de parler fort claire soit de la folle! Où a-t-on jamais parlé comme ça ! Point d'éternelles. Et où veut-elle que j'aille chercher un Edipe po quer cette énigme ?

ement la géographie ous aimera, vous lui pour moi qui ne le je vous dirai franrois fleuves mènent chemin des Petites

DIOGÈNE

Il ne faut pas aller fort loin. En voici un qui entre et propre à vous rendre cet office.

PLUTON

n n'est pas moins

DIOGÈNE

C'est Brutus, celui qui délivra Rome de la tyrannie des Tar

PLUTON

icrèce. Je voudrais ci, toute sanglante elle avait le regard visage, malgré les chasteté plus loin i demander à elleous donc, Lucrèce, doive aimer?

in.

ase exacte et déci

Quoi! cet austère Romain qui fit mourir ses enfants conspiré contre leur patrie? Lui, expliquer des énigmes ? fou, Diogène.

DIOGÈNE

Je ne suis point fou. Mais Brutus n'est pas non plus cet a sonnage que vous vous imaginez. C'est un esprit naturellem et passionné, qui fait de fort jolis vers et les billets du mon galants.

MINOS

Il faudrait donc que les paroles de l'énigme fussent écrite lui montrer.

DIOGÈNE

es. Lisez.

Que cela ne vous embarrasse point. Il y a longtemps que sont écrites sur les tablettes de Brutus. Des héros comme l jours fournis de tablettes.

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