DE W. BOILEAU DESPRÉAUX. 00 CHEZ TREUTTEL ET WÜRTZ, RUE DE LILLE, No 17; ET MÊME MAISON DE COMMERCE, A STRASBOURG, GRAND'RUE, N° 15.-LONDRES, 30, SOHO-SQUARE. AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. 2 Nous ne reproduisons pas toutes les Préfaces successives données par BOILEAU pour les différentes éditions de ses OEuvres. La Préface.de l'édition de 1701, qu'il distingue comme la principale, est celle qui convenoit à la nôtre; mais nous avons dû donner les Préfaces particulières qu'il a jointes à plusieurs de ses ouvrages. Tel est, dans le premier volume, le Discours sur la Satire, comprenant ce que l'auteur avoit dit en tête de sa première édition. Les Satires ont été données avec leur date; et l'on y a joint quelques notes grammaticales ou historiques, outre celles qui accompagnent l'édition de 1701. On a suivi, pour la Satire sur l'Equivoque, le texte qui se trouve dans quelques exemplaires à la fin de l'édition posthume de 1713. On a de même joint aux Epîtres, à l'Art poétique et au Lutrin, les notes historiques des éditions de 1701 et de 1713. On a aussi indiqué les imitations des poètes anciens. BOILEAU. I. a ij AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. Les Poésies diverses de l'auteur terminent dans notre édition le premier volume de ses OEuvres. Le deuxième volume contient ses Ouvrages en prose. L'épitaphe de Jean Racine, dans les deux langues latine et française, a été donnée avec les variantes du texte latin, et une autre traduction de la même épitaphe, publiée dans l'édition de 1735. Les Remarques de Despréaux sur Longin sont accompagnées de celles de Dacier et de Boivin. Les Réflexions critiques en réponse à des observations de Ch. Perrault, etc., sont terminées, ainsi que le volume, par la Lettre apologétique d'Antoine Arnauld au même Perrault. On a renfermé, dans un troisième volume, la Correspondance littéraire de Boileau avec Racine, avec Brossette, et avec d'autres personnages remarquables; et l'on y a joint des notes bibliographiques et historiques. NOTICE SUR BOILEAU DESPRÉAUX. mmmm NICOLAS BOILEAU DESPRÉAUX naquit le 1er novembre 1636. Selon Louis Racine, il naquit au village de Crône, près de Villeneuve-Saint-George; selon d'autres, à Paris, dans la maison et dans la chambre même où fut composée la satire Ménippée. Il étoit le onzième enfant de Gilles Boileau, greffier du conseil de la grand'chambre. Son père disoit, en parlant de trois de ses fils : « Gilot est «< un glorieux; Jacquot, un débauché; pour Colin, «< c'est un bon garçon qui ne dira jamais de mal de personne. » Colin, c'étoit Despréaux : on sait comment la prédiction s'est accomplie. Despréaux fit ses premières études au collége d'Harcourt. Il y achevoit sa quatrième, lorsqu'il fut attaqué de la pierre. L'opération ne fut pas tellement bien faite qu'elle ne lui laissât pour reste de sa vie une assez grande incommodité. le |