Les gloires du romantisme appréciés par leurs contemporains et recueillies, Volume 1Dentu, 1859 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 94
Page 10
... voilà >> ses vrais maîtres , ses vrais parrains poétiques . Bernar- » din , tant aimé de sa mère , a pu féconder enfin sa jeune >> imagination ; il prit , lui aussi , comme il le dit , les poë- » tes anti - poétiques du XVIIIe siècle ...
... voilà >> ses vrais maîtres , ses vrais parrains poétiques . Bernar- » din , tant aimé de sa mère , a pu féconder enfin sa jeune >> imagination ; il prit , lui aussi , comme il le dit , les poë- » tes anti - poétiques du XVIIIe siècle ...
Page 15
... voilà la poésie . C'est l'homme même ; c'est l'instinct de » toutes ses époques ; c'est l'écho intérieur de toutes ses >> impressions humaines ; c'est la voix de l'humanité pen- » sant et surtout résumée et modulée par certains hom ...
... voilà la poésie . C'est l'homme même ; c'est l'instinct de » toutes ses époques ; c'est l'écho intérieur de toutes ses >> impressions humaines ; c'est la voix de l'humanité pen- » sant et surtout résumée et modulée par certains hom ...
Page 20
... Voilà , voilà ton sort . Ah ! loin de l'accuser , » Baise plutôt le joug que tu voulais briser . » Descends du rang des dieux qu'usurpait ton audace , » Tout est bien , tout est bon , tout est grand à sa place ; >> Aux regards de celui ...
... Voilà , voilà ton sort . Ah ! loin de l'accuser , » Baise plutôt le joug que tu voulais briser . » Descends du rang des dieux qu'usurpait ton audace , » Tout est bien , tout est bon , tout est grand à sa place ; >> Aux regards de celui ...
Page 23
... voilà bien renseignés sur la portée des Médita- tions . « Triste réveil , dit un critique , après un beau rêve , » sophisme découvert au fond d'une chère croyance ( 1 ) ! » On a admiré l'ode adressée à M. de Bonald , et dont le titre ...
... voilà bien renseignés sur la portée des Médita- tions . « Triste réveil , dit un critique , après un beau rêve , » sophisme découvert au fond d'une chère croyance ( 1 ) ! » On a admiré l'ode adressée à M. de Bonald , et dont le titre ...
Page 28
... Voilà ce qu'écrivit , en 1835 , cette même plume qui avait écrit l'ode à la Foi . C'était le paroxysme de la douleur , dira - t - on peut - être ; mais la vraie douleur ne blasphème pas ; elle gémit , et cherche ses consolations en ...
... Voilà ce qu'écrivit , en 1835 , cette même plume qui avait écrit l'ode à la Foi . C'était le paroxysme de la douleur , dira - t - on peut - être ; mais la vraie douleur ne blasphème pas ; elle gémit , et cherche ses consolations en ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aime Albani Alexandre Dumas Alice amant âme amour avez beau belle Bénédict Burgraves c'était Cardonnet charmant château Châteaubriand chose Clarisse Clarisse Harlowe cœur comte Consuelo coup courtisane critique d'Alice d'Isidora Daniel Stern devant Dieu dire drame écrit Edmée Emile Emile de Girardin enfant enfin époux esprit êtes eût famille femme fille fils Floriani génie George Sand Guermann homme idées Isidora j'ai Jacques Jacques Laurent jamais jeune jour Jules Janin Karol l'âme l'amour l'auteur l'esprit l'homme Lamartine Lansac Lélia lettres littéraire littérature livre Louis Lucrezia madame de Staël madame Sand main mari mariage Marion Delorme Mauprat ment MEUNIER D'ANGIBAULT monde monsieur morale n'était Nélida noble Pailleterie parler passer passion pauvre pensée père philosophie plume poésie poëte politique prince qu'un raison reste Révolution rien roman Rudolstadt scène semble sentiment serait sérieux seul siècle social société sorte style sublime tion trouve Valentine vérité Victor Hugo voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page 239 - Plein de ces chants honteux, dégoût de la mémoire, Un vieux livre est là-haut sur une vieille armoire, Par quelque vil passant dans cette ombre oublié ; Roman du dernier siècle ! œuvre d'ignominie ! Voltaire alors régnait, ce singe de génie Chez l'homme en mission par le diable envoyé.
Page 304 - L'amertume que cet état de l'âme répand sur la vie est incroyable ; le cœur se retourne et se replie en cent manières pour employer des forces qu'il sent lui être inutiles. Les anciens ont peu connu cette inquiétude secrète, cette aigreur des passions étouffées qui fermentent toutes ensemble : une grande existence politique...
Page 75 - Amis, voyez là-bas! — La terre est grande et plane! L'Orient délaissé s'y déroule au soleil; L'espace y lasse en vain la lente caravane, La solitude y dort son immense sommeil! Là, des peuples taris ont laissé leurs lits vides; Là, d'empires poudreux les sillons sont couverts : Là, comme un stylet d'or, l'ombre des Pyramides Mesure l'heure morte à des sables livides Sur le cadran nu des déserts!
Page 19 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents!
Page 75 - Des artères du globe enlace le réseau , Rends l'herbe et la toison à cette glèbe ingrate, Que l'homme soit un peuple et les fleuves une eau ! Débordement armé des nations trop pleines , Au souffle de l'aurore envolés les premiers, Jetons les blonds essaims des familles humaines Autour des nœuds du cèdre et du tronc des palmiers ! Allons, comme Joseph, comme ses onze frères, Vers les limons du Nil que labourait Apis, Trouvant de leurs sillons les moissons trop légères , S'en allèrent...
Page 73 - Il ne tachera plus le cristal de ton onde, Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne crouleront plus sous le caisson qui gronde, Ces ponts qu'un peuple à l'autre étend comme une main!
Page 74 - Nations, mot pompeux pour dire barbarie, L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux ; une autre voix vous crie : « L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie ; La fraternité n'en a pas ! » Roule libre et royal entre nous tons, ô fleuve!
Page 35 - Se roula sur mes pieds enchaîné de caresse, Léchant mes mains, mordant mon habit, mon soulier, Sautant du seuil au lit, de la chaise au foyer, Fêtant toute la chambre, et semblant aux murs même, Par ses bonds et ses cris, annoncer ce qu'il aime; Puis, sur mon sac poudreux à mes pieds étendu, Me couva d'un regard dans le mien suspendu.
Page 156 - Le beau n'a qu'un type ; le laid en a mille. C'est que le beau, à parler humainement, n'est que la forme considérée dans son rapport le plus simple, dans sa symétrie la plus absolue, dans son harmonie la plus intime avec notre organisation. Aussi nous offre-t-il toujours un ensemble complet, mais restreint comme nous. Ce que nous appelons le laid, au contraire, est un détail d'un grand ensemble qui nous échappe, et qui s'harmonise, non pas avec l'homme, mais avec la création tout entière....
Page 11 - Je suis le premier qui ai fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ai donné à ce qu'on nommait la muse, au lieu d'une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l'homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l'âme et de la nature.