La Fontaine et tous les fabulistes: ou, La Fontaine comparé avec ses modèles et ses imitateurs, Volume 1Chez la veuve Nyon, 1803 - Fables |
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Page xxiv
... Esope , Phèdre , Pilpay avoient fait des fables . Un homme vient qui les prend toutes , et ces fables ne sont plus celles d'Esope , de . Phedre , de xxiv ÉLOGE.
... Esope , Phèdre , Pilpay avoient fait des fables . Un homme vient qui les prend toutes , et ces fables ne sont plus celles d'Esope , de . Phedre , de xxiv ÉLOGE.
Page xxv
... Esope , de . Phedre , de Pilpay ; ce sont celles de La Fontaine . On nous crie : il n'a presque rien inventé . Il a inventé sa manière d'écrire , et cette in- vention n'est pas devenue commune ( 1 ) . Elle lui est ( 1 ) Il est bien ...
... Esope , de . Phedre , de Pilpay ; ce sont celles de La Fontaine . On nous crie : il n'a presque rien inventé . Il a inventé sa manière d'écrire , et cette in- vention n'est pas devenue commune ( 1 ) . Elle lui est ( 1 ) Il est bien ...
Page xxix
... Esope , Phè- dre joignit l'agrément de la poésie . On connoît la pu- reté de son style , sa précision , son élégance . Le livre de l'Indien Pilpay n'est qu'un tissu fort embrouillé de paraboles mêlées les unes dans les autres , et ...
... Esope , Phè- dre joignit l'agrément de la poésie . On connoît la pu- reté de son style , sa précision , son élégance . Le livre de l'Indien Pilpay n'est qu'un tissu fort embrouillé de paraboles mêlées les unes dans les autres , et ...
Page lxxiii
... Esope a débité sa morale . Il seroit véritablement à souhaiter que d'autres mains que les miennes y eussent ajouté les ornemens de la Poésie ; puisque le plus sage des anciens ( So- crate ) a jugé qu'ils n'y étoient pas inutiles . Jose ...
... Esope a débité sa morale . Il seroit véritablement à souhaiter que d'autres mains que les miennes y eussent ajouté les ornemens de la Poésie ; puisque le plus sage des anciens ( So- crate ) a jugé qu'ils n'y étoient pas inutiles . Jose ...
Page lxxiv
... Esope a trouvé un art singulier de les joindre l'un avec l'autre . La lecture de son Ouvrage répand insensiblement dans une ame les semences de la Vertu , et lui apprend à se connoître , sans qu'elle s'apperçoive de cette étude , et ...
... Esope a trouvé un art singulier de les joindre l'un avec l'autre . La lecture de son Ouvrage répand insensiblement dans une ame les semences de la Vertu , et lui apprend à se connoître , sans qu'elle s'apperçoive de cette étude , et ...
Contents
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40 | |
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Common terms and phrases
Abstemius animal Aphtone apologue auroit auteurs Avant La Fontaine Avien avoient avoit Barbou beau beauté Belette belle Benserade bête Boileau Brebis c'étoit Camerar Cerf Champfort charme Chat Cheval Chien chose connoît conte Corbeau d'Esope Desbillons Despréaux Dieux dire disoit dit-il donne écrivains enfans Esope esprit étoient étoit eût expression Fables en chansons fabuliste Faerne faisoit falloit foible Fourmi franç Gabrias gens goût grace GRECS Grenouille Grillo Homère homme hypocondre imité ITAL Jaius Jupiter L. I. fab l'abbé Aubert l'Aigle l'Ane l'animal l'apologue l'autre l'homme l'Ours laisse LATINS Lièvre Lion Loup Luig maître Malherbe Marot Molière morale mort Mouche n'avoit n'en NOTES D'HISTOIRE NATURELLE OBSERVATIONS DIVERSES Oiseau paroît passé pauvre Phèdre philosophe Pilpay plaisir Plutarque poésie poète pouvoit qu'un queue Rabelais raison Renard rien s'en satyre sentiment seroit seul sorte Souris style sujet sur-tout taine talent trouve vient voilà Voyez
Popular passages
Page 73 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 287 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine ; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût :4 Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et...
Page xlvii - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi. Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet...
Page 161 - Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 144 - Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue; Mais que dorénavant on me blâme , on me loue , Qu'on dise quelque chose, ou qu'on ne dise rien, J'en veux faire à ma tête.
Page 53 - Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Page 55 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos...
Page lxi - II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il arme.
Page xxv - Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue. J'en use d'autre sorte, et, me laissant guider,. Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est...
Page 143 - Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père. Essayons toutefois si par quelque manière Nous en viendrons à bout.