Histoire de la science politique dans ses rapports avec la morale, Volume 1 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
absolue âme Aristote bonheur Boniface VIII bouddhisme brahmane c'est-à-dire castes choses chrétiens christianisme Cicéron cité citoyens classes Confucius contraire d'Aristote décret de Gratien démocratie devoir Dieu dieux dire dit-il divin doctrine doit enfin esclaves famille Fausses décrétales galité gouvernement Grèce Grégoire VII Hincmar hommes humaine Ibid idéal idées Jésus-Christ juge juste justice l'âme l'amour l'antiquité l'autre l'éducation l'égalité l'Église l'esclavage l'esclave l'État l'homme l'Inde l'individu l'un législateur liberté lois lui-même maître Manou Mencius ment monarchie morale moyen âge nature naturel Ormuz pape paroles passions pensée peuple Philèb philosophie plaisir plaisirs Platon politique Polybe pouvoir prêtres prince principe propriété puissance qu'Aristote raison religieux République rien rois royauté sage sagesse saint Augustin saint Paul saint Thomas scholastique science sentiment servitude seul siècle société Socrate sophistes sorte souverain souveraineté spirituel stoïciens stoïcisme tempérance temporel théocratie théorie tion tique tyran vérité vertu voilà vrai Xénophon Zoroastre δὲ καὶ τὸ
Popular passages
Page i - On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire ; je le ferais, ou je me tairais.
Page 306 - Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes-, 30.
Page 316 - Et quand je distribuerais toutes mes richesses pour nourrir les pauvres, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, tout cela ne me sert de rien.
Page 148 - ... à l'une ou à l'autre, il n'est point, ô mon cher Glaucon, de remède aux maux qui désolent les États, ni même, selon moi, à ceux du genre humain, et jamais notre État ne pourra naître et voir la lumière du jour.
Page 234 - D'autre part, une extrême indigence ne dégrade pas moins. Ainsi, la pauvreté empêche de savoir commander, et elle n'apprend à obéir qu'en esclave ; l'extrême opulence empêche l'homme de se soumettre à une autorité quelconque, et ne lui enseigne qu'à commander avec tout le despotisme d'un maître. On ne voit plus alors dans l'État que maîtres et esclaves, et pas un seul homme libre.
Page 154 - Dieu, suivant une ancienne tradition ', est le commencement, le milieu et la fin de tous les êtres; il marche toujours en ligne droite, conformément à sa nature, en même temps qu'il embrasse le monde; la Justice le suit, toujours prête à punir les infracteurs de la loi divine. Quiconque veut être heureux doit s'attacher à la justice, marchant humblement et modestement sur ses pas.
Page 62 - Ce que le peuple juge digne de récompense et de punition est ce que le Ciel veut punir et récompenser. Il ya une communication intime entre le ciel et le peuple : que ceux qui gouvernent les peuples soient donc attentifs et réservés.
Page 114 - Quelqu'un de nous voudrait-il vivre, ayant en partage toute la sagesse, toute l'intelligence, la science, la mémoire qu'on peut avoir, à condition qu'il ne ressentirait aucun plaisir, ni petit, ni grand, ni pareillement aucune douleur, et qu'il n'éprouverait absolument aucun sentiment de cette nature (1).
Page 156 - ... de vivre journalière ; qu'il n'est pas besoin que tout soit soumis à des règlements, et de croire qu'en abandonnant ainsi les citoyens à eux-mêmes dans les actions privées, ils n'en seront pas pour cela moins exacts observateurs des lois dans l'ordre public (1).
Page 112 - Contre ce double mal, il n'ya qu'un moyen de salut: ne pas exercer l'âme sans le corps, ni le corps sans l'âme, afin que, se défendant l'un contre l'autre, ils maintiennent l'équilibre et conservent la santé...