Leçons de psychologie appliquée à l'éducation |
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Lecons de Psychologie Appliquee a L'Education Emile B. 1851 Boirac,A. 1852 Magendie No preview available - 2016 |
Common terms and phrases
abstraites actes Alcan besoin Bossuet c'est-à-dire carac caractère cation cause choses connaissance conscience consiste d'abord d'autres degrés Descartes déterminer développer différentes dire distinguer doit douleur écoles Écoles normales primaires écoliers édit éducation effet élémentaire élèves émotions enfants esprit essentielles exemple exercices extérieur facultés force force physique forme FRANÇOIS GUIZOT générale goût Gustave Le Bon HERBERT SPENCER hommes humaine idées inclinations inductive insépa instinct intel JOHN LOCKE jugement l'activité l'âme l'amour l'école l'éducation l'enfant l'enseignement l'esprit l'étude l'habitude l'homme l'idée l'imagination l'instinct l'intelligence leçons LECTURES liberté lopper maître mémoire ment méthode Mme Necker nature naturelle nécessaire Necker de Saussure objets organes particulier passion pédagogie pensée perception peuvent phénomènes philosophie physiologie physique plaisir premier presque primaires principe programme propre PSYCH psychologie raison rapports réfléchir Ribot science science de l'éducation sens sensations sensibilité sentiment serait seulement simple sociales sorte souvent spontanée SUJETS A TRAITER surtout sympathie tendances tion vérité volonté
Popular passages
Page 128 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 78 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 139 - Maintenant, ô mon Dieu ! que j'ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre Elle dort pour jamais ; Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles, Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté, Voyant ma petitesse et voyant vos miracles, Je reprends ma raison devant l'immensité...
Page 329 - Ah ! malheur à celui qui laisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche ! Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
Page 107 - ... je suis. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage qui, de ma part, ne sera pas suspect: il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science.
Page 98 - M'ont fait deux fois l'enfant de ma mère obstinée, Ange qui sur trois fils attachés à ses pas Épandait son amour et ne mesurait pas ! Oh ! l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie ! Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie ! Table toujours servie au paternel foyer ! Chacun en a sa part, et tous l'ont tout entier...
Page 67 - ... sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant , son abandon , son insuffisance , sa dépendance , son impuissance , son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
Page 75 - ... et par un régime de vie simple; c'est de régler ses repas , en sorte qu'il mange toujours à peu près aux mêmes heures; qu'il mange assez souvent à proportion de son besoin ; qu'il ne mange point hors de son repas...
Page 107 - L'étude sérieuse et calme n'est-elle pas là ? et n'y at-il pas en elle un refuge , une espérance , une carrière à la portée de chacun de nous? Avec elle, on traverse les mauvais jours sans en sentir le poids, on se fait à soi-même sa destinée; on use noblement sa vie.
Page 258 - ... j'apprenais à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m'avait été persuadé que par l'exemple et par la coutume; et ainsi je me délivrais peu à peu de beaucoup d'erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle, et nous rendre moins capables d'entendre raison.