Leçons et modèles de poésie française; or, Choice selections from the best French poets, with annotations by C.J. DelilleCharles Jean Delille 1841 |
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Page 10
... voilà cinq pourtant en un monceau , Formons - en huit en invoquant Brodeau ; Et puis mettons , par quelque stratagème , Ma foi , c'est fait . Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers , l'ouvrage serait beau ; Mais cependant me ...
... voilà cinq pourtant en un monceau , Formons - en huit en invoquant Brodeau ; Et puis mettons , par quelque stratagème , Ma foi , c'est fait . Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers , l'ouvrage serait beau ; Mais cependant me ...
Page 46
... Voilà le caractère romain dans toute sa grandeur et toute sa simplicité . b Voilà ce fameux qu'il mourût , ce trait du plus grand sublime , ce mot auquel il n'en est aucun de comparable dans toute l'anti- quité . Tout l'auditoire fut si ...
... Voilà le caractère romain dans toute sa grandeur et toute sa simplicité . b Voilà ce fameux qu'il mourût , ce trait du plus grand sublime , ce mot auquel il n'en est aucun de comparable dans toute l'anti- quité . Tout l'auditoire fut si ...
Page 55
... Voilà , mes chers amis , ce qui me met en peine . Vous , qui me tenez lieu d'Agrippe et de Mécène , Pour résoudre ce point , avec eux débattu , Prenez sur mon esprit le pouvoir qu'ils ont eu . Ne considérez pas cette grandeur suprême ...
... Voilà , mes chers amis , ce qui me met en peine . Vous , qui me tenez lieu d'Agrippe et de Mécène , Pour résoudre ce point , avec eux débattu , Prenez sur mon esprit le pouvoir qu'ils ont eu . Ne considérez pas cette grandeur suprême ...
Page 76
... voilà prêt , seigneur : avant que de partir , Faites percer ce cœur , qui n'y peut consentir ; Appelez les cruels qui vous l'ont inspirée ; Qu'ils viennent essayer leur main mal assurée- Mais je vois que mes pleurs touchent mon empereur ...
... voilà prêt , seigneur : avant que de partir , Faites percer ce cœur , qui n'y peut consentir ; Appelez les cruels qui vous l'ont inspirée ; Qu'ils viennent essayer leur main mal assurée- Mais je vois que mes pleurs touchent mon empereur ...
Page 82
... Voilà l'ambition dont mon âme est saisie . Ne croyez point pourtant qu'éloigné de l'Asie a Cela fut vrai surtout pendant les quatre cents ans que Rome mit à soumettre les peuples de l'Italie , toujours rebelles à son joug , toujours ...
... Voilà l'ambition dont mon âme est saisie . Ne croyez point pourtant qu'éloigné de l'Asie a Cela fut vrai surtout pendant les quatre cents ans que Rome mit à soumettre les peuples de l'Italie , toujours rebelles à son joug , toujours ...
Common terms and phrases
ABNER ACHILLE AGAMEMNON âme amour AMPHITRYON ARMANDE ATHALIE Auguste beau BÉLISE belle Boileau bras Britannicus Burrhus Calchas chant cher CHICANEAU Chimène CHRYSALE ciel cieux Cinna cloz CLYTEMNESTRE cœur combat COMTE COMTESSE Corneille coup courroux crime CURIACE DANDIN DANVILLE DIÈGUE Dieu dieux digne discours donne enfants enfin ennemis esprit Extrait des poésies fille fils FRANÇOIs Ier French frère funeste fureur gloire grec héros HORACE Iphigénie ISABELLE j'ai j'en jamais Jézabel JOAD JOAS JOSABETH jour juge L'INTIMÉ l'univers laisse langue LÉANDRE lévites lois madame MAHOMET main maître malheureux Mathan MERCURE mère Mithridate monsieur mort mourir NARCISSE NÉRON ORGON parle passer pensée père PETIT-JEAN peuple Pharnace PHILAMINTE pleurs poëme poëte prince qu'un raison rien rime RODRIGUE rois Romains Rome sais sang SCÈNE seigneur seul seyn sort SOSIE syllabes Tartuffe temple tragédie trembler TRISSOTIN trône VADIUS venger veux VIEIL HORACE voilà vois voix Voyez yeux
Popular passages
Page 4 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 100 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 5 - Sans la langue, en un mot , l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 67 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 102 - Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes. Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage, Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s'en émeut, l'air en est infecté, Le flot qui l'apporta recule épouvanté.
Page 124 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens, à ses yeux, est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes...
Page 123 - Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 415 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine ; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 104 - Je viens, selon l'usage antique et solennel, . » Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée. Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Page 92 - Un prêtre , environné d'une foule cruelle , Portera sur ma fille une main criminelle ! Déchirera son sein ! et d'un œil curieux Dans son cœur palpitant consultera les dieux...