Annales de philosophie chrétienneRoger et Chernoviz, 1911 - Catholic Church and philosophy |
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Common terms and phrases
acte affirmer Alcan Alfred Binet ALPHONSE GERMAIN âmes Aristote Averroès Binet Bloud Calvin catholique chose chrétienne Christ christianisme collège Stanislas conception concret connaissance conscience considérer Descartes détermine Dieu dire divine doctrine Dom Delatte Dom Guéranger doute esprit extérieure force forme formule Fribourg-en-Brisgau hommes humaine idéal idées individuelle intuition justice Kant l'âme l'auteur l'Eglise l'en l'esprit l'existence l'homme l'idéal l'idée l'individu l'intelligence l'intuition l'unité l'univers liberté libre livre logique lui-même lycée Saint-Louis matière ment métaphysique Michel-Ange monde morale Moraves mouvement mystiques nature nécessaire notion noumène objet œuvres péché pensée personnelle phénomènes philosophie pose pratique prédestination principe problème prof propre psychologie pure qu'un question raison réalité réel religieuse religion Renouvier reste révélation Revue rien rue du Regard rue Férou s'il salut savoir science semble sens sentiment serait seulement simple sociale société solidarité sorte Spinoza substance suite sujet système théologie théorie thomiste tion Turquie vérité volonté vrai Wesley Whitefield Zohar
Popular passages
Page 15 - Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen...
Page 517 - Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste principalement en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions et ne sont heureuses ou malheureuses que selon que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes, au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants que, bien qu'elles aient des - passions, et même souvent de plus violentes que celles du commun, leur raison...
Page 618 - ... fermement tout ce qui nous est enseigné par la religion, nous n'avons pas néanmoins coutume d'être si touchés des choses que la seule foi nous enseigne, et où notre raison ne peut atteindre, que de celles qui nous sont avec cela persuadées...
Page 381 - Après avoir ainsi connu que Dieu existe et qu'il est l'auteur de tout ce qui est ou qui peut être, nous suivrons sans doute la meilleure méthode dont on se puisse servir pour découvrir la vérité si, de la connaissance que nous avons de sa nature , nous passons à l'explication des choses qu'il a créées, et si nous essayons de la déduire en telle sorte des notions qui sont naturellement en nos ames, que nous ayons une science parfaite, c'est-à-dire que nous connaissions les effets par leurs...
Page 652 - Les événements amenés par la combinaison ou la rencontre d'autres événements qui appartiennent à des séries indépendantes les unes des autres, sont ce qu'on nomme des événements fortuits, ou des résultats du hasard (1).
Page 517 - ... elles font bien tout ce qui est en leur pouvoir pour se rendre la fortune favorable en cette vie, mais néanmoins elles l'estiment si peu au regard de l'éternité , qu'elles n'en considèrent quasi les événements que comme nous faisons ceux des comédies.
Page 9 - ... ne dépend pas du libre arbitre affirmé comme réel. . . On n'a affaire au libre arbitre que pour son apparence, c'est-à-dire pour un fait inniable en toute hypothèse. Illusion ou réalité, il est constant pour tout le monde que ceux de nos actes pour lesquels il peut être question de droit ou de devoir nous sont représentés comme pouvant en fait se déterminer de deux manières opposées et dont l'une exclut l'autre (1).
Page 13 - P. 272. aurait une antinomie insoluble, une contradiction dans le système des fonctions humaines. » — Nous voilà au pied du même mur que les utilitaires. La loi de généralisation rationnelle présuppose un bien à généraliser et n'a de prix que par ce à quoi elle s'applique ; dès lors, pourquoi telle chose est-elle bonne en général et universellement, par exemple la vie, la santé?
Page 384 - D'autant qu'il faut distinguer entre la matière ou la chose à laquelle nous donnons notre créance, et la raison formelle qui meut notre volonté à la donner. Car c'est dans cette seule raison formelle que nous voulons qu'il y ait de la clarté et de l'évidence.