Epilogues: Réflexions sur la vie, 1895-1898 (2. éd., 1903)Société du Mercure de France, 1903 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - Je veux bien que l'on me protege contre des ennemis inconnus, l'escarpe ou le cambrioleur — mais contre moi-meme, vices ou passions, non.' Madame Boulton. 'Si le cosmopolitisme litteraire gagnait encore et qu'il reussit a e'teindre ce que les differences de race ont allume de haine de sang parmi les hommes, j'y verrais un gain pour la civilisation et pour l'humanite tout entiere.
Page 134 - Enfin, il faut prendre les pays comme ils sont : quand je suis en France, je fais amitié avec tout le monde; en Angleterre, je n'en fais à personne; en Italie, je fais des compliments à tout le monde; en Allemagne, je bois avec tout le monde.
Page 44 - Je vous laisse, en souvenir de moi, ce bloc de cristal. L'ombre de ces cahiers ne peut même pas le ternir. . . Toute lumière, même celle de ce flambeau, se reflète dans ses profondeurs, avec mille feux merveilleux ! Réfléchir toute lumière, c'est sa vie. Les angles en sont durs et tranchants ; il est poli, transparent et sincère ; il est glacé. S'il vous arrive de songer à moi, regardez-le, monsieur2.
Page 220 - ... ni de quelque chef ostensible, ni d'aucun livre. Son opinion est faite par des hommes à peu près à sa hauteur, qui, au moyen des journaux, s'adressent à elle ou parlent en son nom sur la question du moment Je ne me plains pas de tout ceci. Je n'affirme pas que rien de mieux soit compatible, comme règle générale, avec l'humble état de l'esprit humain actuellement. Mais cela n'empêche pas le gouvernement de la médiocrité d'être un gouvernement médiocre.
Page 4 - JUSTIFICATION DU TIRAGE : Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays, y compris la Suède et la Norvège.
Page 77 - Vieilles Rosières. Moi, quand je consens à être républicain, je fais le mal le sachant. Oui ! Vive la Révolution ! Toujours ! Quand même ! Mais moi je ne suis pas dupe, je n'ai jamais été dupe ! Je dis Vive la Révolution! comme je dirais : Vive la Destruction! Vive l'Expiation! Vive le Châtiment! Vive la Mort...
Page 227 - L'amour excessif et exclusif d'une patrie a pour imme"diat corollaire 1'horreur des patries e"trangeres. Non seulement on craint de quitter la jupe de sa maman, d'aller voir comment vivent les autres hommes, de se meler a leurs luttes, de partager leurs travaux; non seulement on reste chez soi, mais on finit par fermer sa porte.
Page 83 - Ton œil, où je crois voir briller un éclair divin, n'exprime-t-il qu'un désir semblable à celui que ces femmes apaisent? Sais-tu ce que c'est que le désir de l'âme que n'assouvissent pas les temps, qu'aucune caresse humaine n'endort ni ne fatigue? Quand ta maîtresse s'endort dans tes bras, restes-tu éveillé à la regarder, à prier Dieu et à pleurer? Les plaisirs de l'amour te laissent-ils haletant et abruti, ou te jettent-ils dans une extase divine? Ton âme survit-elle à ton corps,...
Page 83 - Quand les hommes tç font du mal, espères-tu en Dieu? Serai-je ta compagne ou ton esclave? Me désires-tu ou m'aimes-tu? Quand ta passion sera satisfaite, saurastu me remercier? Quand je te rendrai heureux, saurastu me le dire? Sais-tu ce que je suis, ou t'inquiètes-tu de ne pas le savoir?
Page 127 - Je vous ai créés; donc j'ai le droit de faire de vous ce que je veux. Vous ne m'avez rien fait, je ne dis pas le contraire. Je vous fais souffrir, et c'est pour mon plaisir.